Et accessoirement aussi toute la structure interne.
Mais si maintenant tout est donné par un soft, je crois que je vais me convertir designer :twisted:
Pour voir si la voile tolère une petite erreur à ce niveau peu être…?
[/quote]
Que l’aile dans cette catégorie ne soit pas tolérante aux erreurs est dans la logique des choses. Si le pilote est sanctionné par une fermeture parce qu’il met du frein en accèlèrant (du surcroit full barreau) ben il comprendra vite et bien qu’il fait n’importe quoi
Le souci est que d’une ces voiles sont couramment utilisées accélérées à fond en conditions velues de montagne, et de deux que les fermetures accélérées à fond peuvent mettre les deux lignes dans des configurations difficilement récupérables en un temps raisonnable… En plus une fermeture accélérée en conditions thermiques alpines, ça peut faire vite assez mal car on ne va pas forcément récupérer dans une zone aérologiquement saine…
Dans la vraie vie, il est très facile de se faire surprendre sur un mauvais réflexe : je vole accéléré, c’est assez tranquille puis je passe dans une zone de cisaillement marquée et là, peur ! sans même y penser ma main descend pour contrer alors que je suis toujours accéléré… Vaut mieux que le matériel donne droit à l’erreur, erreur qui survient toujours.
Je trouve ce test particulièrement pertinent et indispensable.
Effectivement la frontal full speed, pose des problèmes aux constructeurs EN-D+ car c’est ici un compromis à trouver.
Une voile trop solide (pour l’homologation) est une voile agréable à piloter car peu de petites fermetures, la voile inspire confiance etc etc…mais les fermetures ne seront que plus massives en cas de problème.
C’est là le rôle de l’homologation : veiller à ce que les voiles soit saines dans leur comportement général ( même au détriment du confort et de la performance de l’aile)
La catégorie EN-D autorise les lignes de pliages pour les frontales et les asym, ce n’est plus le cas de la catégorie EN-C les constructeurs ont du retravailler sur les voiles pour obtenir de bons résultats.
Full Speed avec du frein…Mais pourquoi ?? La voile full speed doit tolérer 25% de frein!!! Simplement pour prouver que la voile n’est pas border line full speed, Le pilote pourra ainsi piloter aux freins sans souci. J’ai vu ce "simple " test échoué sur une voile EN-C il y a 3 mois : Massive frontale dès l’action aux freins…Dangereux non? . Avec 1cm de moins sur les poulies, le test passe correctement.
Il faut comprendre pour simplifier et résumer que les voiles EN-D+ et EN-B+ rentrent avec difficulté dans la catégorie car ce sont les limites de la catégorie qui limite les performances de l’aile. L’idée est de trouver le bon compris et les technologies pour associer la performance et la sécurité.
Si je faisais des cross (ce qui n’est pas le cas) et souvent full speed (je n’utilise que peu l’accélérateur et très très rarement full speed) peut-être aurais-je un avis différent sur la question
Tout à fait…
(Et encore je vole avec une voile censée passer ce test…m’enfin l’enzo2 xs sait se montrer un peu fourbe de la frontale accélérée si l’on s’endort un poil :bu: )
plumocum demande : [quote]Et la up meru, elle est mieux que la zéno?
[/quote]
Oui si elle accepte de se voir accusée de plagiat et de violation de la loi du plus gueulard, non si elle veut qu’on lui foute la paix.
En tous cas elle n’a rien à prétendre : elle sort de nulle-part. Encore une marque factice dont personne n’a jamais entendu parler depuis 1972… https://www.up-paragliders.com/en/about-us
Et puis Franta Pavlouzek c’est un nom de clodo ça, il va pas la ramener le romanichel !
Et de la compétition, surtout de la compétition. Ces ailes-là sont massivement utilisées en compétition et c’est aussi là qu’elles sont menées à leurs limites (ce qui n’est pas le cas en cross tant que le pilote a un cerveau).
Hors thermique, les pilotes les volent systématiquement au premier barreau, dès qu’il y a du vent de face c’est à fond, lorsqu’il y a des zones porteuses ils les volent accélérées y compris au relief, et sur le plané final c’est à fond tant que ça tient ! Alors bon, il leur faut des outils spécifiques avec des critères clairs.
Sympa l’intervention de Scorpio sur les homologations, surtout dans une ambiance récente “d’homologation bashing” sur le forum
J’osais pas l’dire. Peut-être que ceux qui font les normes pensent aussi à ceux qui normalement ne devraient pas être sous ces bécanes mais qui y sont quand même.
Y sont sympas quand même, ils ne laissent personne sur le carreau.
Le Parapente+ qui vient de sortir (n° 462 Janvier/Février) propose l’essai de la XC Racer par Nelson de Freyman.
Je le signale car c’est pas tout le temps que la presse papier s’intéresse aux marques confidentielles et en plus l’article n’est pas l’essai habituel “Elle est fabuleuse/je cherche encore les défauts/je la garde !”. C’est un essai par un pilote qui connaît la catégorie et qui sait en utiliser le potentiel. Et là aussi c’est pas tout le temps qu’on a des articles qui s’adressent à un autre public que celui du pilote de loisirs en progression.
Merci Sascha. Très intéressant de voir que les deux essayeurs se retrouvent très exactement sur le gonflage et qu’ils convergent sur le caractère général de la voile, avec chacun leur manière de l’exprimer. L’article de Philippe ressemble plus à un galop d’essai, il est moins fouillé et plus retenu sur une approche critique.
J’ai trouvé que celui de Nelson me parlait plus.
Ce n’est pas qu’une question d’avoir un cerveau ou pas.
L’expérience, ajoutée au talent pour les meilleurs champions, font ressentir et s’adapter très rapidement aux changements d’aérologie afin de gérer la voile dans les conditions les plus toniques qui peuvent paraître très difficiles pour un pilote moins expérimenté.