galère dissipation sortie rotation

Concernant la masse d’air dans laquelle on évolue, l’hypothèse que le vent n’influe pas du tout sur le comportement de l’aile est vraie lorsque le vent est parfaitement horizontal (et donc perpendiculaire à la gravité).
Néanmoins, il faut avouer que c’est très rarement le cas. Excepté Franck Arnaud (ou d’autres), nous ne sommes jamais loin d’un relief, nous volons souvent dans une masse d’air dynamique la plus montante possible et qui suit les reliefs.
D’ailleurs, en passant, on fait souvent des 360 dans une zone au vent que dans une zone sous le vent …

La composante verticale du vent est donc à prendre en compte dans votre raisonnement, car elle est rarement nulle !

Toutafé, faudrait voir aussi à pas trop mélanger les masses d’air à Gloglo des masses d’air à Kéké.

La théorie affirme qu’il est indifférent de sortir de 360 face ou dos au vent, tu sens les choses différemment c’est un fait que je ne conteste pas.

La sensation de défilement par rapport au sol nous amène à des sensations différentes qui perturbent notre perception. On est loin d’'un effet psychologique fumeux, c’est une réalité.

Profite d’un contrôle radio extérieur et teste des sorties dissipées les yeux fermés. tu constateras de toi même que quelque soit ton orientation par rapport au vent la manoeuvre ne change absolument pas.

Comme l’a déjà dit Marcus, la seule différence “réelle” peut venir d’un pilotage différent selon que l’on sorte face ou dos au vent.

Je persiste à trouver un peu facile d’affirmer certaines choses sur la base d’une théorie et de s’en sortir par un effet psychologique dès que la théorie ne suffit plus à expliquer certaines constatations (que tu nies bien rapidement en les qualifiant de “sensations”).

Après, je ne conteste pas la théorie (je voudrais pas finir sur un bûcher moi :mrgreen: ), je pense juste que même les plus grands puits de science peuvent parfois oublier de prendre en compte certains paramètres. Tiens, c’est à la mode, ils sont même en train de remettre en question la relativité d’Einstein!

Bref, je vais pas y passer la journée non plus… Vous vous en tenez à votre théorie, je m’en tiens à mes constatations. :trinq:

Tu n’as pas bien lus mon dernier message. Quand je dit que selon que l’on sorte face ou dos au vent notre pilotage peut être différent en raison du défilement visuel différent. On est loin de la psychologie ou des sensations.

Au lieu de t’accrocher à tes constatations prend le temps de faire les essais que je te suggère. On pourra ensuite discuter de ce qui est de l’ordre de la mécanique de vol pure et ce qui relève de la tromperie visuelle.

Pis comme ça si tu te plantes tu feras des belles inversions les yeux bandés… :mrgreen:

Hello patrick,
dans ce fil il y a 2 thèmes différents:
-faire des 360 avec du vent et regarder ce qui se passe par rapport au sol. La trajectoire sol est bien ovalisée et le pilote en voyant sa dérive au sol(alors qu’il fait un 360° régulier dans l’air) a la sensation de ne pouvoir boucler son virage quand il est vent arrière. Sur ce constat tout le monde est d’accord;Tu l’expliques bien dans ton post au dessus(gilles et marcus aussi).L’aérodynamique du 360° n’a que faire du ventextérieur , tout le monde est d’accord.

-l’autre discussion est comment prend ton sa trainée lors de la sortie d’une spirale engagée.
La on se fout de la trajectoire sol, on vit simplement le passage dans une bonne turbulence qu’on a créé.
Comment expliques tu que le pilote subit cette trainée quand il sort vent arrière de la spirale et non quand il sort vent de face? Ce n’est pas de la perception liée au regard sur le sol, c’est bien du vécu.
N’y a t’il pas là un effet transitoire(ressource , zone de gradient,…)

A+
bigbud69

Je ne l’explique pas. :lol: J’ai juste des hypothèses.

Personnellement, je n’ai pas vu de différence flagrante quand au risque de se prendre la trainé selon l’orientation de la sortie par rapport au vent.

Sinon, j’imagine que la divergence vient d’un pilotage différent de la sortie. Car rien dans la mécanique de vol que je connais n’explique un comportement différent selon l’orientation du vent dans une masse d’air se déplaçant de manière homogène.

Aurait on tendance à plus resserrer la sortie face au vent et à laisser “baver” la sortie dos au vent ? Cela pourrait expliquer que l’on croise plus souvent sa trainé dans le second cas.

Un gradient peut être positif ou négatif : prendre une rafale de face revient au même qu’une baisse de vent dos au vent. Faudrait être sacrément chanceux pour se prendre la rafale à chaque sortie de 3-6 face au vent :grat:

+1 Patrick pour l’effet de “gradient psychologique”

Et pourquoi que les jardiniers y plantent à la pleine lune hein ?? :mrflood:

On ne peut pas expliquer le chaos qu’est la microaérologie

Cependant :

En vol on ne subit pas le vent mais sa dérivée donc seulement les accélérations du vent (verticales, horizontales, quelque soit l’orientation en fait).

Or selon la forme de l’objet qui subit ces accélérations il peut passer dedans comme un fil à trancher le beurre ou être complètement déporté. C’est très probablement le cas des turbulences de sillage. Ca expliquerait en partie les sensations de bigbud69.

Faux !

Tu subis la composante verticale du vent (même laminaire), parce que cela modifie l’incidence de ton aile selon que tu as le vent de face ou de dos.

Mon dieu ! :koi:

Je cherche un émoticon qui se prend la tête dans les mains avec un visage dépité. :lol:

Si t’arrive à démontrer ça, c’est quand même trop tard, je pense que le prix Nobel de Physique bien que n’ayant pas encore été annoncé, est déjà décidé. L’année prochaine peut-être? :mrgreen: :mrgreen:
Plus sérieusement, on subit toujours l’intégralité des composantes d’une force, on choisit pas…

Oui, vous avez raison … j’ai dit une connerie !
J’arrête de réfléchir et je retourne à la pratique, la théorie n’a jamais été mon fort !

… à l’année prochaine …

Bon, pour reprendre, je déguste mes trainées même vent nul. Comment, je fais pour sortir face au vent nul et échapper à ma trainée? :grrr2:

En définitive, je crois tout simplement que faire une dissipation pure (Vz =0) avec une aile type “D”, cad perfo et puissante se fait avec d’avantages de rotation, voir parfois jusqu’à 1 tour, et qu’à ce stade, rencontrer sa trainée est tout sauf un hasard.

le meilleur moyen pour visualiser le comportement de la trainée lors de 360 dans une masse d’air en mouvement est somme toute classique, il suffit d’équiper le pilote, l’aile, ou les deux d’un fumigène et de l’envoyer voler dans une masse d’air, et de les filmer, ce que font régulièrement les pilotes d’accro, même si je ne connais ni la force ni la direction du vent au moment dudit vol, force est de constater, que la fumée s’élève droit derrière le pilote, et ce sur la quasi totalité des films publiés, donc quelque soit la dérive par rapport au caméraman, on peut donc en conclure que la turbulence est plus fonction des actions du pilote que du vent.

par contre, au même titre que sur un posé 360, le pilote fait un plateau, voir remonte un peu par rapport au niveau de sa sortie de 360, si après un virage un peu moins resserré il fait une boucle un peu plus resserré après sa ressource le risque n’est pas négligeable de retourner couper sa trainée, et c’est peut être la qu’intervient la “notion de sortie dos/face au vent” la dérive du relief après la sortie du 360 incitant peut être a allonger ou resserrer le virage suivant la ressource et donc s’approcher ou s’éloigner de sa trainée.

une solution pour flaille serais de faire un vol avec un fumigène et de faire la manœuvre un coup en se référent au relief, vent de face ou de dos, et une autre fois en se référant a la trace du fumigène.

excellente idée Steph! :+1:
“Quand la pratique vaut toutes les théories du monde”

D’un autre cote, se prendre sa trainee, c’est vraiment pas si grave … Ca bouge un peu mais bon.

tant que ca ne fait que “bouger”, pas de problème. mais quand ca va à la fermeture à basse altitude (ce qui m’arrive de temps en temps), c’est déja plus stressant