@koala
Ton expérience ressemble a la mienne sur pas mal de points, hormis que c’était moins grave niveau blessure.
Peut-etre la solution passe-t-elle par un changement de voile (j’y avais bien sur deja pensé), mais pour l’instant je n’en suis pas encore convaincu, alors je vais essayer de continuer avec ma Naspen rouge©.
Je viens également de programmer (dates enfin arretées) un SIV pour juin, ça devrait pas me faire de mal! 8)
En tout cas merci de ton témoignage.
Gestion du stress et du mental à moyen et long terme
C’est vrai que le siv peut être aussi une solution. Pour moi a l’époque les siv n’existait pas 
Quand je suis fatigué avant ou après le décollage, pour réduire le stress,
- je vole avec un voile facile de type 1/2
- je m’écarte du relief et des arbres
- je reviens vers le centre du cône d’évolution de l’attéro
Jusqu’à présent, ces 3 méthodes combinées ont toujours fait leur effet.
moi perso si je suis fatigué je vole pas, après, ça n’engage que moi …
voler en étant fatigué, c’est le meilleur moyen de ce mettre une tourte, j’en ai déja fait l’expérience, maintenant j’arrête …
je ne vole que depuis un an (130 vols),
mais j’ai déjà ressentie cette envie d’avoir besoin d’aller poser alors que tout va bien, et de le regretter dès que j’ai les pieds par terre.
Eric, un pilote des Baronnies qui a beaucoup d’expérience, disait récemment ceci sur le forum des parapotes :
Ma théorie, fruit de plusieurs cycles de “à l’aise dans le baston, malaise dans le baston”, étalés sur quelques décennies:
Le cerveau de l’homme volant est supporté par un mammifère farouchement terrien. L’astuce consiste à faire ignorer au mammifère qu’il vole, car ça le terrorise. Le pire c’est de prendre des grosses boites, car quand il a tâté du “par terre”, il devient méfiant. Après cela prend "un certain temps " pour lui faire oublier qu’on a recommencé a lui faire quitter le plancher des vaches. Il faut y aller progressivement, en ne brulant pas les étapes pour retrouver la confiance et le naturel. Un excellent conseil est aussi de toujours être concentré pendant le vol sur un objectif très précis. ça l’occupe, et pendant ce temps là il ne se pose pas de questions stupides sur son espérance de survie dans la société des loisirs…
Je me permet de vous rapporter sa “théorie” tellement elle me parait judicieuse et a propos dans ce fil de discutions.
si vous voulez lire le post en entier, c’est là :
http://parapente-baronnies.superforum.fr/techniques-et-astuces-pour-un-pilotage-actif-recits-de-vols-f10/premier-depart-en-petit-cross-de-nyons-t2087.htm
Il y a aussi un article intéressant de David Eyraud dans le dernier parapente mag, qui semble aller dans le même sens que ce que dis ce pilote 
Je suis sûr que je peux faire invalider ton copyright 
Pas facile de voler ces derniers temps mais je pense que c’est la clé pour retrouver la confiance. Ca m’est arrivé de reprendre la voiture après un carton, et ben, ça psychote grave. Notre instinct de survie fait que nos erreurs travaillent plus dans notre inconscient que nos succès.
Avec le recul, je remarque que mes plus beaux vols (je veux dire, caux qui m’ont fait progresser le plus) furent ceux pour lesquels je m’étais fixé un objectif à l’avance. En l’air, même quand ça tapait fort et que c’était “mes premières fois”, je ne désirais pas à tout prix aller poser avant d’avoir rempli l’objectif.
C’est aussi pour ça que la compétition fait progresser non? (sais pas, je n’en ai pas encore fait)
La “peur qui fait poser pour rien” alias psychose injustifiée, qui peut être chronique pour certains (surtout après un accident) a tendance à diminuer très fort quand on a des buts précis en tête.
karma+ pour la citation.
voila, tu viens de découvrir la clé de la progression 
A chaque vol son But, par exemple, le WE dernier a Arbas , mon but c’était de bosser les raccrochages en point bas (je sais, je suis un peu sado…)
je quittais les thermiques des que j’estimais que ça pouvait atteindre le versant sous le vent (juste a la limite, sans trop de reserve, a serait trop facile)
si je voyais que j’étais trop haut, je faisais les oreilles, et un bon coup de 2eme barreau, ou un tour dans une dégueulante, tout ça pour arriver bas sur le relief d’en face et etre obligé de lever les pieds pendant que j’enroulais le thermique .
je me suis fait 1h de raccrochages comme ça, et ben a partir du 3eme, je pigeais de mieux en mieux le truc
donc voila, s’injecter du stress a petites doses comme ça , ça aide pas mal a progresser 
ce WE j’y retourne pour m’en refaire une session 
Laurentgedm a écrit:
[quote]> je remarque que mes plus beaux vols (je veux dire, caux qui m’ont fait progresser le plus) furent ceux pour lesquels je m’étais fixé un objectif à l’avance
[/quote]
C’est sans doute vrai. En plus de ça quand on commence à se fixer des objectifs, ça devient très vite ennuyeux de voler par la suite en s’en dispensant. C’est très net par exemple quand on est passé par la case “compétition”. De même qu’il est parfois vite ennuyeux de voler en local quand on s’est progressivement habitué à partir en ballade !
a+
olive m
J’ai déplacé les sujets hors de propos dans le coins des modos et supprimé d’autres.