hello,
suite à une discussion avec un pote volant (bien) ici; je tenais à apporter qques précisions au sujet du pilotage à adopter en cas de vracs.
-en cas de fermetures frontale , asy , il est bon de ne pas se précipiter sur les commandes mais laisser d’abord (1,2, 3s, le temps du mvt pendulaire du pilote) faire la voile avant d’agir de manière dosée et appropriée.
-il faut dans presque tous les cas repasser par une position bras haut avant d’adapter une actions aux freins juste, dosée et efficace.
-le déséquilibre du corps dans la sellette(en arrière, ou sur le coté) aura tendance à provoquer un geste réflexe du pilote qui se retiendra sur la où les commandes, ayant comme risque le surpilotage (trop de frein, trop longtemps > décro asymétrique).D’où la nécessité d’avoir un dos plutôt droit légèrement incliné vers l’arrière, une bonne assise cuisses écartées et les jambes regroupées.
-le contre sellette peut alors servir au pilote à se rééquilibrer , cela peut alors se faire avec un avant bras en appui sur le groupe d’élévateurs .L’action au frein extérieure est alors plus une action de pilotage et non une aide au rééquilibrage du corps.Action réflexe au frein pour retrouver un équilibre du corps dans l’espace risque d’entrainer un surpilotage.
-en cas de rotation de plus d’un tour subi par le pilote (spirale engagée, autorotation) , il faut agir vite et de manière efficace donc avec le frein extérieure et de manière franche et rapide. Dans ce cas , il y a moins de risque de surpilotage car la vitesse de rotation rend la commande trés physique.le risque vient alors du fait que le pilote n’appuie pas assez plutôt que trop.
C’est bien aussi d’anticiper les vracs : tension dans les commandes en aérologie turbulente, rattraper en freinant les pertes de tensions à la commande, limiter les mvts de tangage et de roulis, garder son cap.
Pour les ailes de performance, essayer de rester avec votre voile, faire corps avec elle, en accompagnant les mvts, comme si vous étiez dans un kayak sur une mer avec des vagues.
On remarque souvent que les vracs, incidents qui durent, cascades, …partent d’un incident connu de base (fermeture asy ou frontale, il n’y en a pas d’autres!)) auquel on rajoute les petits ingrédients d’une soupe qui va devenir froide et amère:
-aérologie trop forte, fatigue, froid, niveau technique inadapté, voile trop perf, pas de remise à jour de son pilotage, aile nouvelle génération + rigide, trop en arrière dans sa sellette, surpilotage.
A+
jérômeC