gestuelle gonflage aux C

Pour moi les freins modifiant la courbure de ton profil ils augmentent ta portance. C’est le cas même en virage où la demi aile que tu freine commence par te provoquer du rouli inverse car sa portance augmente…

Mon expérience perso me fait apprécier le gonflage aux arrières lorsqu’on est aux limites sur les sites en bord de mer. Je n’en ai jamais eu l’utilité dans les Alpes par exemple…

En travaillant avec les freins au sol, on se rend compte que twisté avec les freins en mains on a zéro stabilité une fois décollé, le pilote subit sur l’axe du lacet, comme les mecs qui se font arrachés et dé-twister violement. Aux arrières on est complètement stable puisqu’on se tient aux élévateurs pour équilibrer le twist et poser en douceur…

Je suis loin de dire que c’est la technique ultime qui supplante toutes les autres. Je réponds à la question d’un débutant pour fournir une méthode éprouvée qui lui assure de pas se faire traîner/reculer par sa voile sur 15m s’il va jouer à gonfler dans le fort. Avant de décrocher une A avec les freins si ça se passe mal pendant le gonflage ou en cas de reculade il peut s’en passer des choses…

Quand tu tires sur les arrières, ça ne ferait pas la même chose sur le profile que quand tu tires sur les freins ?
Seul avantage c’est plus “physique” donc moins sensible aux actions mal dosées.

Non l’action sur le profil n’est pas la même.

Pour confirmer, en jeu au sol par 20/25 de vent, tu prends de la vitesse et tu mets un coup de frein: tu décolles. Tu fais la même chose en tirant les arrières et tu remarques que tu ne décolles quasiment pas.

La partie sur le gonflage aux arrieres est assez claire.

https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.voler.info/media/controle-au-sol-voler-info.pdf&ved=2ahUKEwj4x9nSltvcAhVNzYUKHRCbC5sQFjAAegQIAhAB&usg=AOvVaw2J1L0H2A7fRHDcb3lBgC_j

Bons vols :pouce:

+1000
une seule méthode simple et efficace.
Après, j’ai l’avantage aussi de voler avec une aile assez perfo (je crois EN D ?). Un vrai coup de frein peut la faire décrocher pendant la montée si j’estime que c’est nécessaire. Et s’il y a du vent, elle peut même reprendre sa montée après le décrochage :pouce:

Mouai …
La portance ne me semble pas être le fait du “volet” donné au profile de l’aéronef, mais plutôt de l’incidence que l’on a induite. Quand tu mets du “frein” tu crées de la trainée (déformation du profil) et tu as un beau spinnaker/cerf-volant surtout si ton aile n’est pas au dessus de toi dans le lit du vent. Il suffit de regarder les décos aléatoires de nombre certains en début d’après-midi à Plantait par exemple.
Autrement si on pouvait décoller d’un terrain plat, on serait tous le w-e sur les stades de foot.
Comme dit précédemment, lorsque l’on utilise les arrières, on est moins brutal dans ses actions car c’est plus difficile de modifier/deformer le profil de l’aéronef, mais à un moment il faut bien avoir les bons freins dans les bonnes mains…
Comme dit, la technique la plus simple (maitrisée) est de loin la meilleure, surtout quand les conditions sont limites.

Il est vrai qu’en montagne on décolle rarement avec des forces de vent comme ils font en bord de mer ou en plaine. Mais ça nous arrive des fois quand-même avec en moins le ptit côté laminaire qui va bien. Aussi j’ai du mal à visualiser l’efficacité du contrôle en lacet.
Par nature je suis curieux et pour le coup je ne connais pas la technique. Promis dès que j’ai une petite opportunité je vais tester ça en pente école. Et je reviendrai :lol:

Avec des belles vidéos tu reviendras !!! :bravo: :oops:

Je me sens nettement plus serein dans plus de 20 km/h de vent ou de brise depuis que je commence à m’approprier le contrôle aux arrières sans toucher aux freins. Les arrières ne créent pas la “sur-portance” générée par les freins et donc les petits poids gardent un bon contrôle sur la voile sans se faire catapulter. Avec la possibilité d’affaler quasi-instantanément sans se faire décoller, lorsqu’on se sent dépassé.
Attention, je signale toujours que l’action aux arrières pour affaler peut être surprenamment physique (effort très important possible selon le matériel).

Si on regarde les diverses vidéos de Mike Küng, on peut voir qu’il alterne selon les situations contrôle aux arrières et prise des freins : aux arrières pour placer la voile sans se faire tirer, reprise des freins lorsqu’il a besoin d’un contrôle plus subtil ou lorsqu’il lui faut un surplus de portance pour escalader des murs…

Des images récentes de Mike Küng dans 40 km/h de vent avec une Sonata 14 (16 m2 à plat).
On voit bien les actions aux arrières et leurs conséquences sur la voile.
https://www.facebook.com/PHI.flying/videos/1531377330340958/UzpfSTE0OTUyMTM1MTc0NDQ2MTE6MTU4ODg0MzYyNDc0ODI2Ng/?hc_ref=ARSDzP4fGBvu1cjZq5BSEtLbTt8OHpicXZDWqT44kaKYpxm8B2gbeV8OfNCbSz-Hmb4

Vraiment très impressionnant !

Certains maîtrisent de façon incroyable le vent fort. :pouce:
Une telle maîtrise laisse un peu rêveurs des pilotes comme moi !

:bravo: :bravo: :bravo:

Marc

Bon, okay. Y ferait pas la même chose avec une 21m2 à 6,5 d’allongement par hasard ? Histoire pour voir comment ça se comporte tout ça. Parce que moi j’ai du mal à me projeter dans un mouchoir de poche. Je manque d’imagination :oops:

J’ai une Ultralite 19, une “vieille” de 2009 qui a été accidentée lors du RedBull Elements 2014 (accrochée par la roue libre du VTT lors du relais) puis réparée. Le calage a sans doute bougé depuis le temps, je ne vole plus avec en rando et je la réserve au gonflage par vent soutenu… et malgré son âge, malgré tout ce qu’elle a subi (dont un vol biplace depuis les Frêtes, chargée à 120kg), elle gonfle encore très bien sans les A !
J’ai ainsi fait “bricoler” en juillet une dame sortant d’init et elle a été époustouflée.

Cela dit, toutes les voiles peuvent être gonflées sans les A si on s’y prend bien, raison de plus pour essayer cette gestuelle très ludique.
:trinq:

Je rejoins tout à fait la position de Nolan.

Freins en dragonne, A dans une main, C dans l’autre et voilà.
Aucun intérêt pour moi de toucher les freins pendant la montée : si on n’est pas axé, soit on peut corriger légèrement avec le “volant” (mais ça a ses limites, c’est pour les petites corrections), soit on pose l’aile avec les C, on se réaxe et on recommence ! Il y a du vent, donc aucun problème pour tout annuler et recommencer…

Je gonfle avec A + freins uniquement lorsque c’est très light (pas de risque de décoller sans le vouloir).

Méthode testée ce week end dans 20/25 de vent…
Bluffant!
Les freins en dragonnes, les arrières tirés de 50 cm, on tire les A en relâchant progressivement les C
Ca monte tout seul sans arracher…

20-25 ce n’est pas encore du vent fort mais la technique SANS LES A marche quand même très bien, sans qu’il soit besoin de bloquer 50cm d’arrières. Un pas en arrière avec un coup de fesses dans la sellette et hop ! la voile arrive au-dessus de la tête en douceur.
:trinq:

Mouais, je suis moyennement convaincu de l’intérêt de mettre une impulsion en arrière (voire même de faire un pas) lorsque tu t’apprêtes à devoir peut être aller vers ta voile si c’est vraiment fort.

Ça dépend peut-être des ailes mais pour ma part (Golden 3 puis Swift 4), pas besoin de prendre 50 cm de C : je prends les A et les C au niveau des maillons, ça suffit amplement.

L’intérêt , c’est d’avoir les mains déjà sur les arrières, si jamais tu te fais arracher,

Avec les commandes autour des poignets, on a bien les commandes en main si on se fait arracher. Donc non, je ne vois toujours pas l’intérêt.

C’est parce qu’en dessous de 30, Sagamartha décolle encore dos voile !