gonflage

à :prof: , :prof: et demi : j’ai fais exprès non pas pour te :tomate: mais vraiment pour enfoncer le clou à fond :wink:
d’ailleurs tout ce qui est du gonflage vient après “savoir en pas décoller” … peut importe si c’est dans l’axe, symétrique, en se recentrant etc …
le point le plus important c’est être capable de faire un vrai découpage en 3 phases : gonflage, contrôle, décollage.

Je t’assure que j’avais absolument pas l’intention de decoller, d’ailleurs la pente ne le permettait pas en theorie, c’etait vraiment quasiment du plat (pour les Bas-Rhinois qui connaissent, c’etait a l’Atterrissage de Schwartzbach). J’ai chargé ma ventrale et la rafale est arrivée pile en meme temps. Il m’était déja arrivé de prendre 2 ou 3 metres dans ces conditions, mais cette fois ca n’a pas arreté de monter jusqu’a 10 metres. On était plusieurs a gonfler en meme temps(c’etait pendant la fete de mon club) et je suis le seul a m’etre fait embarquer, je sais pas si c’est la faute a pas de bol ou si c’est parceque les autres savaient qu’il ne fallait pas aller sur la petite pente.

Le gonflage dans le vent rafaleux pour un debutant complet c’est tres formateur, mais il faut d’abord y survivre pour bien profiter de la formation.

D’ou la nécessité au tout début de gonfler sur un terrain dont la pente est inférieure à la finesse de la voile, où il est a priori impossible de quitter le sol contre son gré.
Après, si par “gonfler” vous entendez “quitter le sol”, j’appellerais plutôt ca du soaring (si y’a du vent) ou du saut de puce si il n’y en a pas.

Pirk avait donc bien vérifié ton hypothèse, et pourtant, il “avait plus d’genou” après. Soit Pirk défie les lois de la nature, soit l’hypothèse de départ est fausse. :clown:

Il y a déjà bien bien longtemps, en gonflant sur du plat par 30 km/h de vent, je me suis fait arracher à 3 ou 4 mètres de haut par une rafale plus virulente que les autres.
Et pour l’édification des masses, c’était sur un sol herbeux et comme un con je gonflais sans casque. J’étais bien sûr face à l’aile, voile stabilisée au-dessus de la tête lorsque la “survente” est passée. Le violent mouvement d’arrachage m’a basculé tête en bas/pieds au ciel et la seconde d’après la partie descendante de la turbulence m’a jeté au sol… directement sur la tête.
J’ai été un peu sonné sur le coup et j’ai eu bien mal aux cervicales… Et j’ai réalisé que s’il y avait eu une simple pierre à l’endroit où a frappé ma tête, c’était la fracture du crâne direct.
Depuis, toujours un casque même léger lorsque je gonfle, même si c’est à la plage et qu’il fait 40°.
Je vois toujours des gens qui gonflent sans casque… Libre à eux d’être aussi cons que les cons qui ont déjà fait des conneries avant eux…

Finalement ca me rassure, on a tous fait un sketch à un moment ou un autre au gonflage.

Pour le casque, c’est OUI je le met tout le temps, comme les gants maintenant. C’est comme en moto, en gamelle, le premier truc qu’on met devant pour se retenir, ben c’est les mains…

OK piwaille ! :slight_smile:

+1 pour les gants, c’est quand même la base, ne serait ce que pour les brulures avec les suspentes


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Et j’ai enlevé le petit bout de chaire :mrgreen: Ouai, ça coupe les suspentes :clown:

je m’étais cramé le cou en affalant la voile ! pas très agréable !