gps avec cartes des thermiques?

Ok. Je pense que l’on parle des mêmes cartes mais que finalement on ne les utilise pas de la même manière :
Lorsque je demande l’affichage de ces cartes sur xc planer c’est pas pour voir si la combe sud du mont truc donne une pompe ou pas. Pas besoin d’être un pilote de haut niveau j’y arrive très bien tout seul. En revanche ces cartes indiquent des cheminements qui si ils sont prononcés laissent peu de doutes sur leur efficacité.
Petit exemple sur un secteur que je connais bien : traverser la plaine de la durance en partant de serres (arambre) ou rocher de beaumont vers l’est ou le sud est. Là on n’est pas sur les grandes lignes des bauges ou de la chartreuse et le choix qui sera fait dès le début de la traversée va amener le pilote sur différentes sorties de l’autre côté (si il y arrive) qui vont conditionner des suites totalement différentes au parcours. Ça peut l’amener par le nord de la motte de caire sur un axe qui mene à st Vincent (bien marqué sur ces cartes), ou bien au sud de la motte du caire sur l’axe st geniez (a peu près marqué sur ces cartes) sur l’axe dignes ou direct sur la motte et la suite par le clot des martres pour une suite vers les trois évêchés (mais là, il y a nibe sur ces cartes). C’est pas un hasard, non pas que cette montagne marche pas, c’est juste au beau milieu de nulle part et il vaut mieux éviter de s’y louper. Quand tu commence tes 17 bornes de traversée, c’est ptête pas plus mal de savoir d’avance vers quel axe qui marche tu vas orienter tes choix. Voilà pour mon petit exemple, et j’en ai d’autres.
Il y a plusieurs formes de vol de distance : le parcours que tu connais (la ras tu fais juste de la répétition), celui que tu as préparé dont tu rêves et que tu es en mesure de boucler le jour j (la t’es sensé à peu près savoir vers où tu vas et il y a de fortes probas que le pilote même bon ait déjà regardé ces cartes), et celui que tu finis par improviser totalement dans un coin que tu ne connais pas et où peut être ce genre d’infos pourraient êtres utiles.
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Après, tu n’as pas tort, j’ai réussi à faire sans pendant longtemps, aucun doute c’est pas primordial. Et comme je l’ai dis plus avant, c’est gadget mais à mon gout c’est meilleur gadget que le centreur de thermique.

PS, il m’a été donné de croiser quelques très bons pilotes de passage chez nous et qd même, en général ils demandent le mode d’emploi parce que c’est qd même plus simple :wink:
PS2, Les pilotes d’élite sont ce qu’ils sont parce qu’ils ont des qualités exceptionnelles et je ne suis pas sûr que leurs façons de faire soit si facilement généralisable à tous les autres.

Tu as bien raison :wink: je n’ai besoin que d’un GPS pour l’altitude, la vitesse et d’un compas pour la direction. Bien sûr un vario. Le reste je ne m’en sers pas. A mes heures perdues, je regarde ce que fait la finesse en accélérant ROTFL avec une vraie voile :sors: car qui peut le plus peut le moins :wink:
Sinon, je suis un gadgetophile et un technophile mais il y a des limites pour le parapente…
Admettons que l’outil miracle existe : celui qui en temps réel te dira où se trouve le prochain thermique, à quelle altitude il te mettra, combien de temps pour l’atteindre et l’ordinateur te dira s’il ne vaut pas mieux prendre le suivant…je ne suis pas certain d’y prendre goût car cela ôte tout le charme du vol libre. Efficacité peut-être, magie et analyse non.
Il existe tellement de blogs de champions qui désespèrent d’avoir trouvé le bon cumulus, le bon thermique, la bonne ligne, qu’au final cela les rend plus humains de s’être trompés. Si à chaque fois le petit crosseur du dimanche que je suis mettait sur ON son ordinateur de vol pour faire 100 kms, où serait le plaisir de l’incertitude ? C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas encore fait 100 bornes pour diverses raisons. Mais le plus important, c’est bien de prendre du plaisir. Avoir un appareil qui te dit “va là tu vas avoir un thermique” ok, ça peut faire gagner du temps mais des fois on a des thermiques où on ne les attend pas, et on n’en n’a pas où on croit les avoir. C’est ce qui rend cette activité si belle. Méfions-nous de la routine. Préférons l’incertitude :wink:

Oui mais là tu parles de machines qui n’existent pas.
Pour bien réussir tes vols de distance tu vas justement essayer d’éviter au maximum les incertitudes. Tu ne vas pas prendre tes décisions juste pour refaire un plein quelque part qui va finalement t’emmener nul part. Tu vas chercher à avoir des coups d’avance dans ta stratégie de cheminement (bien préparer un vol est déjà un bon coup d’avance), et plus tu auras de coups d’avance plus tu auras de chances de réussir. Le fait que ces cartes indiquent des cheminements approuvés par le nombre est je pense un bon outil pour m’aider dans mes choix d’axes de vol. Et je ne pense pas pour autant perdre en esthétique du geste si j’ai ça en plus dans ma musette.

Je suis d’accord avec toi . Ton expérience est infiniment plus grande que la mienne, donc je suppose en effet que moins il y aura d’incertitudes, plus le vol se déroulera sans encombre; je n’en suis pas encore là. Pour un vol j’ai un objectif et des moyens de fortune : aller là où j’aimerais aller. Des fois ça passe facile, des fois il faut se battre, rebrousser chemin ou poser. Mais cela ne me rebute pas si j’ai fait tout ce que je pouvais. La préparation vient de ce que j’ai vu, lu ou entendu. Mais dans chaque cross tenté, je ne savais pas (pour de nouveaux lieux) par où passaient les pilotes, où se trouvaient les thermiques, c’est certainement pour ça que je suis un crosseur médiocre. Avec plus de préparation et une vraie route avec ds options, je serais certainement plus efficace. Un jour viendra… Pour l’instant,je découvre au fur et à mesure et me base sur mes vols précédents, mes espoirs et mes espérances :wink:

c’est bien ça le problème! on a pas de moteur, il faut donc s’adapter à l’aérologie…
L’expérience des autres est hyper utile! Se baser à sa propre expérience en zappant les autres, les autoroutes du ciel, te fera progresser que plus lentement. De plus, quand tu as pratiqué quelques autoroutes du ciel en ayant profiter de la bonne aérologie toute la journée, tu peux rationaliser ton parcours rêvé: possible ou pas possible.
Se servir de l’expérience cumulée de tout les autres est un gage de sécurité et de progression…

Tu marques un point concernant la sécurité… parce que si j’imitais ce que font les autres, je ne ferais pas l’écureuil ou ne me retrouverais pas dans des situations parfois difficiles…ce qu’il me manque c’est parfois croire dur comme fer qu’un vol sans histoire peut être un excellent vol… docteur c’est la tête ? :grat: