Bonsoir à tous.
Un bel hommage de Pierre Pagani à Pierre Bouilloux suite à l’émouvante cérémonie qui lui a été rendu à l’église de son village.
http://www.parapentemag.fr/?p=4402
Une disparition qui me laisse sans voix…
Pascal
Grande Tristesse .....
Bonsoir,
Il est vrai que la cérémonie qui a eu lieu hier dans l’église de son village a rassemblé un très grand nombre de personnes.
L’évocation de sa vie, ainsi que les témoignages des membres de sa famille et de plusieurs de ses amis ont été très émouvants.
Adieu l’artiste 
Marc
C’est beaucoup plus clair pour moi maintenant suite à la lecture de l’article de PPmag
Je trouve que Pierre Pagani, qui était très proche de Pierre, dit très bien son mal de vivre.
Il lui était très difficile de se résoudre à passer la main pour Sup’Air mais, comme Pierre Pagani, je pense que son récent accident d’hélico l’a profondément marqué.
Autour de la petite église, plusieurs générations de deltistes et parapentistes s’étaient réunies pour signifier le respect profond que leur a inspiré ce pilote d’exception.
Cet homme était tellement attachant que tous ceux qui l’ont côtoyé ont une peine profonde.
Une chouette photo trouvée sur la toile… je crois qu’elle est de Steph Boulenger mais pas sûr.
[quote] se résoudre à passer la main
[/quote]
Mots justes.
Grande Tristesse…
Nico
Bonjour
Pierre Bouilloux, pour moi comme pour beaucoup, c’était quelqu’un dont je n’avais vu le visage que sur des photos et de loin à la Coupe Icare sur le stand Sup’Air. En tous cas pas quelqu’un qu’on va déranger pour lui serrer la main… Vu que lui ne me connaissait pas.
En 2008 et 2009, on faisait quasiment plus que de la mini-voile avec Guéna (ma femme). On a eu la chance de pouvoir faire des démos à la Coupe Icare, au Redbull Acro Vertigo, … Je passe les détails, mais notre dossier a retenu l’attention de Sup’Air et on a été dans leurs locaux récupérer du matériel pour les démos.
Quand on est arrivé, on a récupéré le matos et Pierre nous a proposé de discuter spécificité du speed-flying dans l’atelier. Moi j’étais à la fois ému et interloqué. Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir lui dire ?
Dès qu’il est entré dans l’atelier, il a eu un grand sourire, il s’est approché d’une table de couture et il m’a montré avec un sourire d’enfant une combinaison de wing-suit. Il nous a tout expliqué… Les entrées d’air, le positionnement du parachute, la libération des bras, … Moi j’y connaissais rien, mais il m’a passionné par son discours.
C’était épatant de l’écouter parler avec ce mélange d’euphorie, de satisfaction, d’enthousiasme… Je pourrais pas vraiment décrire ça.
Après il a pris une “Speed-riding”, il s’est assis dedans et il m’a dit qu’ils avaient beaucoup de travail. Modifier une sellette de speed c’était possible, mais créer un concept nouveau pour un si petit marché, ce n’était pas économiquement viable. Alors on a expliqué deux ou trois de nos attentes, il a pris des notes et on est parti en se serrant la main, nos sellettes de speed sous le bras.
Il avait une vraie passion de son métier. En deux seconde j’ai compris ça ! Il connaissait aussi très bien les réalités du marché. Mais pour autant il notait deux ou trois trucs sans vraiment qu’on s’en rende compte.
La SAS (sellette spécifique speed-flying) est sortie en 2012. Un peu lourde elle n’a pas eu un très gros succès. Mais dans ce qu’elle avait de plus que la Speed-riding et dont on avait parlé, il y avait un airbag réversible, une assise plus ferme, plus longue et plus précise. une poche parachute intégrée.
Alors je dis pas que tout ça c’est nous. Mais je suis content d’avoir vécu cette courte rencontre. Courte, mais intense par le côté passionnelle des discussions.
De cette entrevue ce qui restera à jamais dans ma mémoire c’est son sourire. Je peux pas expliquer, mais il y avait plein d’émotions exprimées en un seul sourire.
Laurent