Homologation : vous la préférez avec ou sans cocon ?

Vincent,
Effectivement, la fédé ne semble pas manquer de trésorerie.
Dernier rapport financier:
https://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/FFVL_Rapport_financier_2017_vdef_1.pdf
Résultat net excédentaire 2017: 216k€
Capitaux propres: 750k€
Vu comme ça, il y aurait de quoi en mettre un peu dans des investissements liés aux tests et pilotes-tests dont tu parles.

Sachant que ce qui convoite le plus les fonds de la fédé, c’est l’acquisition immobilière du siège social.

Aucun jugement de ma part (ici en tout cas), je ne fais pas partie du comité directeur (ni n’ai de rôle à la fédé).

Et tiens, une petite ligne aussi pour Wowo et Paul :wink: :
Commission Internationale : contacts plus étroits avec le DHV, notamment sur le thème de la sécurité.

Vincent c’est un forum !
J’ai fait un raccourci : une demande est faite par l’intermédiaire de la CTS. Elle est mise en attente, en attente, en attente, … Bref on en déduit que soit ils n’ont pas les moyens (c’est ce que je sous entend, puisqu’il a été dit qu’il fallait voir si la FFVL avait les moyens et qu’aucune autre raison n’a été évoquée clairement). Soit ils n’ont pas envie de mettre ces tests en place pour le moment et là c’est plutôt politique.

Mais on en revient au même point de départ : il ne faut pas compter sur les autres pour aller au bout de ses idées. Il y a d’autres solutions que la fédé… Si elle n’est pas assez réactive à notre goût.

A+
L

On va demander a la FELA alors… :mrgreen:

:canape:

Oui, non, c’est bon, je suis perfide mais j’ai mon opinion. Actuellement, la FFVL est une institution… avec tout ce que ça comporte.
Moi ce que je lui demande c’est d’être un acteur neutre mettant son expertise technique au service des licenciés. Mais ça, c’est définir une ligne politique qui semble gênante. Et pour la faire advenir, je ne vois qu’une solution : me présenter à la présidence.

Bonjour, depuis 2006 je vole assis et sans cocon, ce qui en étonne plus d’un c’est de me voir sous Astral 7 ou Sigma 8 sans cocon. :shock:

Alors je justifie mon choix :

1, Je suis plutôt grand (1.93 m), donc je suis plus sujet aux problèmes de twists…j’ai testé en SIV :diable:
2, Je ne veut pas m’encombrer, m’enfermer et m’ajouter des contraintes de gestion de matériel.
3, Je me sent plus à l’aise avec une position de pilote d’accro dans des conditions très thermiques, voir “chimiques” :vrac:
4, Je ne fais pas de compétition, même entre amis je vole pour mon plaisir donc gagner 0.2 point de finesse ne m’intéresse peu. :smiley:

  • j’ai déjà essayé de voler en cocon

:pouce: J’adhère pleinement… Bien que je ne fasse qu’un mètre quatre vingt pour un peu moins de cent kg en tenue… et ne souhaite pas me priver de bonnes choses :trinq:

D’autant que les grandes ailes volent mieux que les XS…

HUMOUR “ON” : les cocons et le lest, c’est que pour les filles et les petits maigres qui veulent compenser :mdr: HUMOUR “OFF”

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1948008482169027&id=1596313934005152&tn=%2As%2As-R

On s’en doutait -c’est maintenant confirmé par les résultats des tests commandés par la PMA à l’automne dernier

Là où pouvait émettre des doutes, c’est pour les voiles les plus sures du marché : les EN-A

Et bien… non

Certaines EN-A peuvent être très susceptibles : sans même mettre un cocon dessous, jouer des réglages d’un harnais classique peut faire passer les résultats des tests de A à B. :grat:

Voire à D :affraid:

Même cette communication de la PMA est “bizarre” : pas de description précise des réactions, pas de vidéos, etc. Genre, je voudrais bien dire que le sujet est vachement important mais sans avoir à en parler vraiment… !

Constaté plusieurs fois en SIV. Et là aussi il semble bien qu’il y ait les instructeurs “qui savent” et ceux qui ne s’en préoccupent pas plus que ça.
Donc, le cas typique : une bonne B milieu de cible chargée milieu de fourchette. Asymétrique maintenue bras hauts avec pilote se laissant tomber côté fermé, pour obtenir l’autorotation ----> ça ne part jamais ou très mollement et on n’obtient pas une exercice satisfaisant. Là l’instructeur “qui sait” (ou qui veut aller plus loin pour son élève), ne lui fait pas forcément modifier l’écartement de sa ventrale mais lui fait bien lâcher ses réglages dorsaux pour le vol suivant. Avec pour consigne de faire sa fermeture en gardant au maximum l’appui dorsal dans sa sellette. Et là ça déménage !

Constaté encore ce week-end l’importance des réglages sellette : une belle C de cross, plusieurs kms de brise très forte et turbulente à remonter, une sellette ouverte en position semi-assise classique, aile accélérée. A un moment, fermeture des 2/3 accéléré, pilote qui s’équilibre dans la sellette, les jambes qui remontent tout de suite, pas de changement de cap et la voile qui rouvre dans la seconde, perte d’altitude négligeable. Aucune de ces images de vidéos horrifiques avec départ violent sur le lacet et attaques plongeantes en tangage compliquées de twists et d’autorotations infinies à haut facteur de charge…

Bref, à mon sens des études documentées et illustrées d’images devraient être livrées au public pour changer nos préconisations générales. Mais bon, c’est vrai que c’est pas en causant au bistrot électronique qu’on fera advenir les choses.

Bien d’accord avec toi
Encore plus étonnant : cela ne semble interpeler pas grand monde. :grat:

Et que dire des interminables discussions autour des résultats des tests d’homologation, du pourquoi un A plutôt qu’un B alos que la majorité d’entre nous ne savent pas qu’elle type de harnais a été utilisé pour les tests, ou ne s’y intéressent même pas ?

Que des pilotes d’ailes performantes se rassurent en faisant des SIV en sellette assise alors qu’ils volent en cocon ?

On marche sur la tête… où plutôt : on laisse les neurones dans le sac au décollage ?