Inde - Ladakh

Bonjour,

Toujours la même problématique concernant le recours ou non à des porteurs (pour le Népal) ou à des chevaux (pour le Ladakh) par les trekkeurs ou alpinistes.
Je comprends tout à fait la logique, tout à fait respectable bien sûr, de chercher à faire ascensions et sommets sans aide extérieure en autonomie totale.

Mais il faut aussi rappeler que les porteurs ou responsables des chevaux exercent ainsi une acticité rémunérée leur permettant de faire vivre leurs familles.

Le Népal est l’un des pays les plus pauvres du monde.
Nous avons eu l’occasion de sympathiser et discuter avec les porteurs et le sherpa qui assuraient la logistique de notre trek/expédition et ils nous ont dit tout le bien que de telles prestations pouvaient leur apporter pour faire face à la difficulté économique de leurs vies.
Ils étaient tous reconnaissants que les montagnards que nous étions (bien sûr fortunés à leurs yeux) fassent appel à leur service…

Comme notre guide (français) avait fait appel à une agence de trek locale (qu’il connaissait bien) structurée et organisée, les porteurs suivaient des règles précises, en particulier aucune charge ne pouvait dépasser 35 kg !
Cela paraît bien sûr énorme pour nous, mais il faut savoir que les porteurs “indépendants” peuvent aller jusqu’à des charges de 60 kg (voire même 80 kg ou plus !) au risque bien sûr d’y laisser leur santé.
Nos porteurs se considéraient comme des privilégiés de pouvoir travailler pour une agence officielle de trek et de n’avoir à porter “que” 35 kg pour gagner leur vie.

Il est clair que nous sommes dans des logiques complexes et contradictoires.
Mais si j’ai pu voler depuis des cols à plus de 5000 m et des sommets à plus de 6000 m je le dois en grande partie à la présence de ces porteurs.
Alors faut-il culpabiliser de faire appel à eux ?

Vaste débat…

A+Marc Lassalle

Sans revenir sur ce qui se passe au sol, j’ai trouvé un mini post sur le sujet ici http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=19049. Qui dit que, ca va vite au déco, vite à l’attero et que les changements de vent sont forts. D’après mon “Guide médical des espaces sauvages”, excellent bouquin édition olizane, j’ai ces pression(altitude) :
Niveau de la mer : 776 mmHg
Chandolin 2000m : 596 mmHg
Leh, capitale du Ladakh 3500m : 493 mmHg
Mont Blanc 4807m : 416 mmHg
Mines Aucanquilena, 5970m, 350 mmHg
Everest : 236 mmHg

Si la vitesse de course au déco est proportionnelle à la pression, à 6000m, on doit courir (750/350) = 2 fois plus vite que normal !! Ce qui fait euh, pas mal ^^

Je ne pense pas que la vitesse de course nécessaire soit proportionnelle à la pression !

Au sommet du Chulu Far East (massif des Annapurnas), nous avons décollé à 6000 m dans une pente de neige, régulière et peu inclinée avec de la neige molle au sol et un vent faible de face (10 km/h environ).
On a couru peut-être un peu plus que d’habitude, mais la prise en charge a quand même été rapide et sans problème.
Le déco a été facile et sans souci, alors…

A+ Marc Lassalle

namaste,

je suis egalement preneur d’infos …et j’ai pas trouvé grand chose sur le net.
Mi septembre, on enfourchera nos Royal Enfield de Shimla à Leh…
Est ce que ca vaut le coup de charger mon porte bagage ???

Mi octobre on sera sur Bir et Manali.

merci

Sur les Royal Enfield indienne, ça vaut le coup de changer … le moteur !!! :smiley:

Hello,
me voilà de retour. J’ai pris avec ma Tsampa Voyage et j’ai fais deux vols.

Premier vol, déco à 5100m et attero à 5000m, je voulais voir ce que ca donnais :
-Déco, facile, régulier et pente parfaite, aucun soucis.
-En l’air j’ai eu l’impression d’aller plus vite, et pas mal plus vite !
-Attero casse bonbon, le point que j’avais repéré en bas, je l’ai plus retrouvé. Atterrissage à la pente assez violent, mais je n’exclus pas que ce soit moi le problème. Vitesse horizontale et verticale trop élevée au toucher du sol.
Pour ceux que ca intéresse, le déco est au premier “col”, très facile, quand on part du Camp de Base du Stock Khangri pour le sommet.
L’attero, j’ai pas trouvé mieux qu’un poil au dessus du camp.

Je voulais déco depuis le sommet, j’ai donc porté le parapente jusque… Presque en haut. Mauvais temps, visibilité nulle, neige, vent, froid. Je me suis arrêté à la crête sommitale et suis redescendu à patte. J’ai déjà fait le sommet il y a 2 ans, je voyais pas l’interret avec visibilité nulle.

Deuxième vol : Shanti Stupa
Le timing étais pas parfait, j’ai décolé trop tard dans la journée et le soleil est partis donc 2-3 allez retour et landing. (Meilleures heure, environs 10h à mon avis)
Pour le déco, regardez le fichier… L’attéro pareil.
Pour le déco j’en vois pas d’autre pour la Shanti Stupa que celui là. Par contre attero, ou vous volez mais bien regarder les câbles avant d’essayer. Le 220 V est à nu un peu partout.
Vol assez beau, touristes qui me regardaient depuis la Stupa, Militaires depuis le camp militaire. Sont inoffensifs les petits hommes en vert :wink:

A Leh, les autres sites de vol sont : Depuis le fort/monastère, ou il y a les drapeaux de prière. Jusque… à voir, Polo Ground, ou la vallée au Nord-Est, ou autre. Ca a été testé, pas par moi mais testé.
A mon avis depuis l’inscription Lamdon School dans la face derrière le fort/monastère. Il y a d’ailleurs grande place pour attero en bas.
Autre possibilité à inspecter est la Gyamsa, la valée verte qui monte au nord-nord-ouest de Leh.

D’ailleurs j’y retourne peut-être l’année prochaine. Avec une voile aussi :wink:
Si d’autres voleurs :vol: y vont, on pourrais se retrouver :pouce:

Hello a tous,

Je prépare un voyage pour faire du cross en parapente à Leh en juin 2013.

Je suis preneur de toutes les infos.

Pour ceux qui cherchent des infos sur l’aérologie, les conditions de vol sont comparables aux dolomites et au briançonnais en avril mai ou juin, c’est à dire très toniques!!!

+7 environ maxi selon les analyses des vols de ceux qui fréquentés les lieux (y’en a pas beaucoup). Le problème est plutôt lié à l’altitude car Thomas De Dorlodot a fait des plafs a 7700 l’an dernier. Oxygène obligatoire.

Eric Gramont et Olivier Laugero ont volés dans le coin l’an dernier (plus à l’ouest cashemir pakistanais Booni) et ont eu des conditions identiques.

Le second problème est l’engagement car en cas de repose dans une vallée annexe ça peut donner plusieurs jours de marche pour revenir. Et je ne parle pas en cas d’accident!!!

Perso j’emmène une balise Argos, 284 gr de technologie mais une sacrée assurance vie Et aussi une super assurance qui couvre les frais de recherche et de secours (j’ai pas envie de laisser mes économies)

Si vous aves des pistes et des infos n’hésitez pas, merci d’avance

Arrive à 6000 sur l arête du stock kangri il y a 3 ans en plantant le bâton tout simplement je. Me suis luxe l épaule ( que je m étais luxée un an auparavant).
Je suis redescendu à 5000 au camp de base à pieds et un peu à cheval et du camp à 3500 m au village à cheval le brs en écharpe. Pas d hélicoptère possible ( 8 heures de jouissance en tout)
Luxation à 8 h le matin et réduction à l hôpital de Leh à 19 h ( pour 1 dollar la radio et 0,1 dollar la visite medicale d entree et rien pour la réduction et 1 dollar d attelle et de médicament
Autant dire que les soins ne coûtent pas cher mais je peux t assurer que j aurais prefere payer l hélicoptère mais y en n a pas. Et quand tu vois l hosto et le matériel de radio ça ne t insite pas a y rester même si les soignants sont très sympas et compétents ( pour réduire la luxation.
Conclusion: le moindre bobo devient vite compliqué à gérer

Pour l’hélico, c’est possible (je l’ai pris en 2010 lors des inondations). voir ma vidéo https://www.youtube.com/watch?v=RHANGY1Js-w

Si d’autres personnes veulent emporter une balise, les SPOT (http://www.findmespot.com/) ne sont pas recommandées au Ladakh (http://www.findmespot.com/en/index.php?cid=109). Mieux vaut le savoir avant que jamais.

Bonjour,
Je prévois d’y retourner l’année prochaine. Est-ce que quelqu’un y a volé depuis ?