Oui, enfin dans la notion de à peu près partout c’est le à peu près qui prime :lol:. Dans mon département ces formations se situent à Valence : 95 bornes de chez moi. Donc en gros, me taper 190 bornes le soir après le boulot les courses avec ma minette et les devoirs du gamin pour aller me cogner un super trip bien marrant concernant une jurisprudence qui n’a jamais puni personne, en fait ce que je dis dans ce fil depuis un paquet de messages. Comme ça vu depuis un clavier, ça le fait. Dans la vraie vie c’est ‘bon la de suite j’ai mal à la tête et pi chuis pas mazo non plus’. D’autant plus que le poste de président je l’ai pris pour dépanner vu que toujours dans la vraie vie, personne ne voulait le faire.
(en plus, perso, si j’ai vraiment besoin d’aide juridique j’ai la chance d’avoir largement de quoi très bien me renseigner auprès de plusieurs de mes proches).
[mode marc on] Je suis étonné [mode marc off] que pour le cas de personne non autonomes donc qui ont besoin d’un guidage radio on trouve normal voir nécessaire de les emmener en sortie sans formateur.
ps
Pourquoi parler de club école :grat: , il y a de nombreux club (non école) avec des formateurs.
[/quote]
Plusieurs points :
Si je me fie à mon expérience :
1 lors de mon 2nd vol j’avais une radio mais il m’était déjà demandé de construire une approche en S sans assistance radio. Ce que j’ai fait (je sais c’était une autre époque). ça n’était pourtant pas la preuve de mon autonomie.
2 Dans mon asso il y a bon nombre de BE qui n’exercent plus et ont orientés leurs projets de vie dans une autre direction. Ce qui n’en fait en rien des formateurs. Pour être formateur il faut commencer par le vouloir. Ceux là ont clairement fait le choix de ne plus le vouloir.
Cela ne nous (les) empêche pas de éventuellement émettre des conseils de prudence à l’encontre de certains pilotes. Mais en aucun cas des injonctions, même pas sûr qu’ils en aient le droit.
Pour transposer au monde du parapente ce cas pathologique, il faudrait un président de Club, qui par exemple, au nom du “vol libre” refuse toute “bonne pratique” sécuritaire du milieu, toute réglementation; au nom de “l’apprentissage par l’erreur” incite activement les membres à éviter les cursus de formation officiels et à se mettre en danger pour tester leurs limites. Et, une fois l’accident arrivé, ne déclenche pas les secours.
Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de ce genre de profils dans les clubs agréés FFVL.
D’abord qu’est-ce qui définit un pilote autonome ?
Certainement pas que le brevet initial et cela pas même au sein de la FFVL.
Plumocum l’a déjà pointé quelques post plus tôt, il n’y a aucune obligation de brevet ou qualification pour se prétendre pilote de parapente en France. Même la FFVL fédération délégataire ne demande pas à ce qu’une personne désirant prendre une licence “volant” (et non pas “encadré”) justifie de l’obtention préalable du brevet initial ou même s’engage sur son honneur, être autonome au vu des critères du niveau vert du passeport FFVL de pilote vol libre.
Alors si la fédération délégataire ne se sent/voit pas tenue de vérifier si les pilotes auxquels elle délivre une licence “volant” avec la RCA et mêmes toutes les autres IA possibles, que ces pilotes aient le niveau minimum pour aller voler en autonomie. Alors pourquoi un Prez de club FFVL devrait-il refuser un tel pilote qui souhaite adhérer à son association.
Après quand en tant que Prez on organise ou simplement autorise l’organisation d’une sortie ou la partie vol est présenté comme “accompagnée” voire “encadré”. Forcément si l’obligation de moyens n’est pas respectée alors l’association pourrait se voir incriminée dans sa responsabilité. Encore faut-il que ce non-respect d’obligation de moyen soit “prouvé” par des éléments factuels tel un rôle “officiel” d’accompagnateur ou de moniteur tenu par quelqu’un qui n’a pas la qualification ad-hoc ou encore un public sous le niveau vert pour être accompagné ou encore pour du guidage par un moniteur seul, etc.
Maintenant si la sortie est présentée comme une sortie pour pilote autonome ou aucun accompagnement ou encadrement formel est de mise. Cette notion d’autonomie relève, comme le prévoit dailleurs l’absence de toute obligation de brevet en France, du seul commandant de bord, le pilote et lui seul.
Si cela n’était pas à considérer comme tel, une association pourrait être appelé devant les tribunaux pour le simple fait de laisser des pilotes décoller de leurs sites sans avoir vérifié qu’ils en avait le niveau minimal requis.