Joli vrac samedi au mont Myon

Quand c’est un professionnel qui écrit ça, qui sait que cela lui donne du poids face à la piétaille des pilotes peu expérimentés, j’ai tendance à débâcher l’orgue de Staline et à envoyer une salve de katiouchas !
Dans une conversation après un débriefing, David Eyraud me disait que pas mal de moniteurs feraient bien de faire quelques stages, histoire de se mettre un peu à jour, et même parmi les plus connus qui font autorité.
Il y avait d’ailleurs dans notre stage (bisou à Nikita) un BE qui n’avait pas assumé ses invraisemblables lacunes techniques et qui, incapable de se remettre en cause, avait invoqué “une grande fatigue” pour quitter le stage.
Pauvre chéri ! Il devait se sentir bien malheureux.

Il est vrai qu’on n’apprend pas en SIV (on devrait dire “stage de pilotage”) à gérer une aérologie, à concocter un cross, à décoller et atterrir proprement etc, ce n’est pas le but de ce type de stage. On apprend à gérer les incidents de vol et surtout à ne pas s’y mettre !
En vol, on a souvent à gérer des abattées, des petites fermetures et parfois des grosses, et si on ne fait pas ce qu’il faut quand il le faut on risque le gros vrac, c’est pire si on fait du sur-pilotage en ne contrôlant pas les positions des mains ou du corps, et c’est très con de se mettre chiffon ou pire en sortant le secours quand, avec du pilotage et du sang-froid, on s’en tire très bien sans se retrouver avec une grebelée à ne pas pouvoir mettre un suppositoire à un mammouth.

Que feront nos amis “deuchiste” et “kayser” quand ils se feront aspirer fort par un vilain nuage planqué au-dessus d’un stratus d’apparence paisible ? les oreilles ? un gentil 360 à 45° ? Notre ami Surfair a peut-être une technique à leur conseiller… Moi je regarde le vario et selon ce qu’il indique et ce qu’il y a dessous, je vais décider très vite : grandes oreilles et 2ème barreau ou 360 face sol. Cela ne s’improvise pas, cela ne s’apprend pas en stage perf ou en bavardant avec des copains, cela s’apprend en SIV.

Normalement, un pilote qui vole proprement ne se mettra jamais en vrille ni en décrochage, mais une cascade d’incidents de vol non maîtrisés, le pilote ballotté avec les mains qui font n’importe quoi, peuvent conduire à ce type de sketch et alors on fait quoi, on se met bras hauts ? Si on est en décro c’est le drame, parce qu’avec l’abattée dynamique + l’abattée pendulaire la voile va se retrouver dessous et on risque fort de tomber dedans, et là adieu Berthe, sauf si par chance il y a des arbres pas trop loin dessous, et encore…
Et quand on prend une grosse fermeture asymétrique en sortie de décollage, que se passe-t-il si on ne contre pas immédiatement ? Autorotation, retour à la pente et sprotch !
Certains diront que les voiles-écoles ne se mettent pas en autorot… je débâche une autre batterie ou je charge le 106 sans recul ?

Il est important d’apprendre à identifier les incidents en temps réel, à les gérer calmement et à ne pas paniquer. On vole mieux, plus sereinement et on apprend beaucoup mieux quand on a appris en SIV à connaître sa voile et à la gérer dans des situations difficiles, on vole avec beaucoup plus de sécurité active, en plus de la sécurité passive des voiles modernes.
C’est une évidence et ce n’est pas Surfair qui me contredira sur ce point, ou alors ce serait vraiment histoire de taquiner.

Ugh !

Moi j’ai rien vue. A ce moment là j’étaie en l’air depuis plus d’une heure.
J’étais pas mal redescendu de mon plaf à 1450 mètres par ce que je souhaitais venir me reposer au déco.
J’ai rencontré une masse d’air assais chaude qui me gênait dans ma descente. (est-ce due simplement à un ressentie de différence de chaleur entre le haut et le bas…)
Bref, j’étais pas pressé de poser et j’attendais un cycle faible. Je me rappel plus très bien mais j’étais pas très haut genre 100 mètres au dessus du déco vers le Sud et je volais en direction du Nord.
Il était à peut près 17:00, un peut plus tôt à la radio, une personne (voix de femme) à signaler une turbulence au déco. “Je sais pas ce qu’il c’est passé mais c’est agité au déco on aurait dit un Dust…” C’est en gros ce que j’ai entendu à la radio…
La tendance était Nord-Ouest pas très fort… Désolé de ne donner plus de précision mais il ma pas semblé que le Nord était vraiment fort sinon cela m’aurai interpelé.
A ce moment là j’ai entendu un gros bruit : Genre Crash de voiles…
Je me suis retourné et j’ai vue derrière moi une voile dans les broussailles et une autre dans un arbre (au Sud du mont Myon)
Le pilote dans l’arbre c’est aussitôt signalé sur la fréquence de la manifestation (143.200) et a dit que tout allai bien.
En revanche l’autre pilote dans les broussailles ne semblais plus bougé et ne se manifestai pas à la radio.
J’ai fait un petit passage au dessus (prenant au passage un peut de gaz sans l’avoir souhaité) et j’ai rien vue bougé, je l’est alors signalé à la radio comme “craché” et sans mouvement, puis revenant faire un autre passage je l’est vue en train de démêler ses suspentes. J’ai alors signalé que le pilote bougeait et trifouillais sa voile. C’est alors que j’ai vue une 3 eme voiles, plus bas toujours au Sud.
Le pilote était en mouvement mais j’ai quand même signalé le troisième pilote à terre à la radio.
Entre temps, les “secours” s’organisait via la radio et la navette de l’école qui, si j’ai bien compris sont allé chercher une échelle… Bref…
Toujours dans mon objectif de posé j’ai cette fois ci entrepris d’y mettre un peut plus de cœurs…
C’est là que j’ai entendu à la radio le Deuchiste (ami aussi en dehors du Parapente de surcroit) me dire qu’il souhaitais me rassurer qu’il avait réussi à poser à l’attéro en bas. (sans plus de précision)
Me faisant remonté à chaque passage d’une part et souhaitant de toute façons récupérer mon véhicule en bas et interpelé par tous ces crachs et l’appel du Deuchiste j’ai décidé d’aller me poser en bas.
Voilà.
Perso j’ai rien vue de ton “vrac” désolé et tout ce que j’ai écrit je te l’est déjà dit de vive voix ou par téléphone.
J’ai bien rigolé au début pensant que tu faisais désormais “partie de la famille” mais j’ai peut à peut compris qu’il c’était passé quelque chose de grave qui aurai pu mal finir car tu étais visiblement assais bas…
Désolé d’avoir pris cela à la légère.
Remet toi quelques jolie plomb le matin en aérologie calme dans le buffet histoire de redomestiquer la bête, reprendre confiance et surtout te faire plaisir et peut être reprendre contact avec l’École pour discuter un peut. Il serait très intéressant d’avoir quelqu’un qui à vue ton vrac. Allé, te laisse pas faire c’est qu’un bout de chiffon et quelques ficelles ! :mrgreen:

Vincent, je volais juste un peu faire balance a ton message qui me semblait assez proche du : Le siv ca sert a rien …

PS : Au fait, je vais surement venir a Arbas cette semaine. La meteo a pas l’air top pour le debut mais peut etre jeudi-vendredi. Hier a Ager on s’est mechamment fait taper la tete avec le Steph !!

Chouette POB, ça tourne au “Pour ou contre le SIV” et je vais pouvoir tenir le rôle du méchant dans “contre” :mrgreen:
C’est bien beau tout ce que tu dis mais c’est du discours et ça reflète peu la réalité de terrain des gens qui sortent de SIV. Alors je vais caricaturer à plaisir, dans ceux qui reviennent de SIV, il y a ceux qui découvrent que ça fait pas pareil dans la baston au-dessus du caillou qu’en milieu sécurisé au-dessus du lac avec le moniteur dans l’oreillette et qui surpilotent toujours tout autant voire plus parcequ’ils veulent faire plein de choses qu’ils ont apprises mais qu’elles ne viennent pas toutes seules ou alors à contretemps, et ceux qui se sentent les rois du ciel invincibles et très beaux qui vont se tenter des figures wingoveresques dont pourtant on leur a dit que ça pouvait mal finir mais qui ne le croient pas jusqu’au jour où ils finissent avec une demi-aile tricotée dans le suspentage et qu’il est plus que temps de jeter le secours.
Bref, j’en arrive à croire que ça tombe plus du ciel depuis la vogue des SIV qu’à la période de la Sainte Frousse qui imposait des marges salutaires à un vaste public ignorant… !

Sinon, pour répondre plus factuellement à ton message, non je n’ai pas plus de poids que n’importe qui lorsque je parle de SIV. Je n’en propose pas, je n’en suis pas spécialiste, je regarde ce qui se passe depuis l’extérieur. J’en ai organisé (avec des spécialistes) un d’une semaine il y a trois ans, auquel j’ai participé en tant que simple élève. N’importe qui est autorisé à me contester, je n’ai pas autorité en la matière et Akira ne fait rien qu’à m’embêter avec ça à chaque fois !
Pour descendre vite en cas de besoin, oui oreilles, bien tirées, accélérées et en se dirigeant vers une zone où l’on espère sortir de l’aspiration. On ne descendra pas immédiatement mais on va finir par sortir et on pourra gentiment utiliser la déguelante avant d’aller se poser loin en sécurité. Une fois de plus, c’est écrit partout et il n’y a pas besoin de SIV pour mettre ça en oeuvre.
Les 360, si tu te le sens, si tu n’es pas fatigué, si tu es certain de les supporter dans la durée, s’ils ne te ramènent pas au relief, si tu crois être capable de sortir de la neutralité spirale sans dégâts ; ça fait beaucoup de pré-requis…

De toutes les situations que tu présentes, aucune à part le décrochage ne nécessite de SIV.
Le simple contre sur demi-voile fermée n’a même pas besoin d’être vécu avant pour être correctement exécuté. C’est très simple comme technique.
Tout stabiliser en vol aussi est très simple. Inconvénient ? Ça se fait parfois au détriment de la performance. Avantage ? Ça éloigne des emmerdes. Le SIV sans entrainement obstiné, lui ne rattrape pas les emmerdes…

Le SIV, une fois de plus, est un outil dans la démarche d’un pilote.
T’as besoin de te perfectionner, t’as besoin d’affiner un geste, t’as besoin de travailler une séquence, t’as besoin d’identifier un phénomène, t’as besoin de te cultiver et de voir plus loin, tout celà te semble conditionner ta sécurité, OK fais un SIV (ou stage de pilotage).
Mais le discours : “T’as fait un vrac, il est temps de faire un SIV”, non ! C’est comme si on te disait “Ta voiture ne démarre pas, vas acheter une malette Facom !” alors qu’il faut peut-être simplement refaire le plein…

Ben oui, c’est bien qu’il y ait de l’équilibre, de la contestation, de l’interpellation (intellectuelle), du contre-argument : ça force à réfléchir.

Météo, à priori Jeudi Gensac ou les sites du Lot. Vendredi très bon sur Arbas. Chouette, on volera ensemble !

:coucou:

Juste un petit mot pour dire que moi qui ai fait plusieurs SIV et qui les ai trouvés globalement très utiles, je suis tout à fait d’accord avec Surfair. Pas contre le SIV, je crois pas que ce soit son discours, mais contre le recours systématique au SIV comme solution à tous les problèmes. Si la panacée existait en parapente, elle serait obligatoire. Et Dieu merci c’est pas encore le cas.

Je connais quelques pilotes qui n’ont pas apprécié le SIV, qui se sont fait peur, qui n’en ont pas vu l’intérêt, etc. Encore une fois, moi ça m’a permis de franchir certains caps personnels, mais c’est sans doute aussi parce qu’avant d’y débarquer, j’avais passé beaucoup beaucoup de temps à tester gentiment et progressivement ce qu’on y apprenait. Les 360, les wings, la dissipation… tout ce qui peut s’apprendre peu à peu, donc en relative sécurité.

Donc sur ce point, je suis pas d’accord avec toi POB: dire qu’il faut forcément aller en SIV pour apprendre à faire des grandes oreilles accélérées, c’est presque du consumérisme je trouve. Certains pilotes auront besoin du SIV pour apprendre ça, d’autres préféreront une autre forme d’apprentissage, et personne n’a à dicter ce qui est bon ou incontournable pour les autres.

A part ça POB, je trouve ton message très péremptoire (comme souvent?). Je sais pas si t’as un monstre bagage d’expérience derrière tout ça, mais je te le souhaite, parce qu’à te lire on dirait parfois que tu tiens très fort à en donner l’impression…
Cela dit sans animosité, peut-être juste un soupçon d’agacement :wink:

Et bien sûr: :trinq:

[quote]Que feront nos amis “deuchiste” et “kayser” quand ils se feront aspirer fort par un vilain nuage planqué au-dessus d’un stratus d’apparence paisible ? les oreilles ? un gentil 360 à 45° ? Notre ami Surfair a peut-être une technique à leur conseiller… Moi je regarde le vario et selon ce qu’il indique et ce qu’il y a dessous, je vais décider très vite : grandes oreilles et 2ème barreau ou 360 face sol. Cela ne s’improvise pas, cela ne s’apprend pas en stage perf ou en bavardant avec des copains, cela s’apprend en SIV.
[/quote]
ça c’est le genre d’exagération qui me fait un doucement rigoler. Merci POB

heu,

POB about SIV :

Oui.

Ha ?

Et puis sinon idem autres posts ici, faudrait arrêter avec le “SIV über alles”. c’est bien le SIV mais bon à te lire c’est à se demander comment ceux qui ont commencé avant toi (2007 si je me souviens bien) ont fait pour survivre jusqu’à maintenant.

Salut et fraternité,

[quote=“Mathieu,post:27,topic:31858”]
C’est une erreur très courante. Cela vient de ma façon d’écrire et beaucoup de gens me font la même critique, pas toujours avec autant de convivialité… jusqu’au moment où ils comprennent. :trinq:
J’ai pris des risques insensés à mes débuts dans le parapente, par enthousiasme et parce que j’ai toujours été un peu téméraire. La sanction est venue et j’ai eu de la chance de m’en tirer en vie, avec quand même 6 vilaines fractures dans un genou et 8 mois avec des béquilles, 10 mois et 8 jours sans voler.

Cela fait réfléchir, j’ai eu du temps pour ça.

Quand j’ai pu voler à nouveau, j’avais peur, il fallait retourner en école et c’est ce que j’ai fait, 11h de vol cette année-là.
Au fil du temps j’ai progressé, et puis un jour, dans une brutale rentrée de vent qui a mis à la rue tous les pilotes qui étaient en l’air, j’ai fait une monstre fermeture. La voile a claqué puis shooté, je l’ai retrouvée devant moi, face sol. On réfléchit à toute vitesse dans ce genre de plan, quand on est sans secours (au pliage) et à 200m/sol.
Une semaine plus tard, ce fut une grosse aspiration au-dessus du lac : il y avait probablement un congestus tapi au-dessus du stratus débonnaire et je ne savais ni faire les grandes oreilles ni engager les 360. J’ai fait je ne sais combien de tours, dans un sens puis dans l’autre, le vario bipait toujours mais grâce à la dérive j’ai fini par sortir de l’aspiration et à bien descendre.
Il devenait à mon sens urgent de faire un SIV, j’avais pas loin de 100vols au compteur.

Continuer à voler en aérologies “établies” avec la technique que j’avais aurait été dangereux et je ne voulais pas me limiter aux ploufs peinards du matin. Pour me frotter à des conditions thermiques un peu fortes, j’avais besoin de m’aguerrir. La moral “banzaï” c’était fini.

Le premier SIV m’a fait du bien techniquement et mon mental a lui aussi fait des progrès, mais j’ai trouvé l’autorot terrifiante alors que d’autres avaient trouvé ça excitant.
Avoir appris à entrer en spirale engagée et à en sortir proprement, en dissipation dans la ressource, m’a apporté un plus certain en sérénité et cela m’a bien servi en descendant du Mont Blanc, l’an dernier, quand j’ai vu que mon ombre sur le Petit Plateau reculait : j’étais dans un courant aspiré par un cunimb en formation sur le val d’Aoste. C’est là qu’il est utile de maîtriser la spirale engagée ! En 4 tours c’était bon, mon ombre avançait. Faute d’accélérateur, je ne pouvais pas faire les grandes oreilles avec mon Ultralite sans risquer une parachutale que je ne savais pas gérer.
Je me suis fait prendre une fois dans un venturi, faute d’avoir pris assez de gaz pour passer au-dessus. Avoir appris à contrer une fermeture m’a permis d’éviter un énorme crash quand j’ai dû poser en catastrophe aux chalets des Nantets, travers pente et dans un violent rouleau. Roulé-boulé, pas de bobo, la Montagne n’avait pas voulu de ma peau ni de mes os.

Les incidents de vol cela n’arrive pas qu’aux autres. Une moindre erreur peut entraîner une catastrophe et il faut éviter ça.
C’est pour ça que j’avais fait un stage de pilotage auto sur neige et glace quand j’étais jeune, puis que j’ai couru en moto sur circuit. C’est kif kif en parapente : les stages de pilotage développent des sensations et éduquent des réflexes, on identifie beaucoup plus vite ce qui se passe et donc on réagit plus vite et mieux.

Après mon 2ème SIV, l’autorot me terrifie toujours autant (je dois être une mauviette) et il a fallu que je me botte le cul très fort pour y aller quand même.
J’ai voulu étudier les wings over parce que c’est une figure complexe, avec une synchro difficile à trouver. Je sais que cela peut être casse-gueule si on fait une erreur et je ne m’amuserais pas à en “envoyer”, pour épater qui ? Quel intérêt ?
Je n’ai pas du tout envie d’étudier l’hélico, la SAT ou d’autres figures de voltige, ce n’est plus de mon âge.
J’ai étudié le décro, trouvé la marche arrière de sécurité, fait un demi-tour en marche arrière et je n’ai pas attendu l’ordre de David pour remonter les mains aux poulies quand j’ai vu la porte de sortie. Cela ne me servira peut-être jamais, mais s’il m’arrive un jour de décrocher je ne perdrai pas les pédales et je ne prendrai pas le risque de lancer le secours ni - bien plus grave - celui de monter les mains aux poulies.

Ma progression en pilotage n’est pas terminée, je suis toujours une brèle, mais je progresserai encore et je continuerai ma politique : faire un SIV quand je change de catégorie de voile, pour me sentir mieux dessous en l’apprenant plus vite.
On a le droit d’être d’un avis différent et de le dire (heureusement !). Mes stages SIV m’ont beaucoup apporté sur le plan technique et maintenant, quand je me lance dans un cross à mon niveau, je n’ai plus l’impression d’entrer en pyjama dans la fosse aux lions.
Je réfléchis beaucoup à ce que je vis en parapente et quand il y a un truc que je ne comprends pas ou que j’ai un doute, j’en parle avec Pierre-Paul Ménégoz. :sors:

Ugh !

POB, c’est le J2LH du parapente…

ceux qui connaissent comprendront

le siv ne résout pas tout les problème, et faut que l’envie d`y allé viennent du pilote lui même et non des autres,
le siv peut être un bon vaccin contre le parapente, si on est pas un minimum préparé.
mais il est claire que j’ai évité quelques quelques vracs suite a des incident de vol.
en condition réel, il ne faut pas ce sentir invincible suite a un SIV, c’est pas en 2 ou 3 jour qu’on est prêt a tout éviter.
en siv on nous donne des outil pour affiné notre pilotage, mon dernier je l’ai fait l’année dernière, et un après je ne peut affirmé,
avoir tout compris et loin de la.
ca peut être un bon complément a sa progression perso, mais le plus important, c’est de s’entourer de pilotes compétant et expérimenté.

en revanche samedi le vent de nord était pas très fort en effet, mais le mont myon est plutôt ouest sud ouest normalement.
ca tenait en thermique et soaring sur les versant nord ouest. le nord, aussi faible soit il, a peut être contribué au vrac. en plus a 17h00 l’activité thermique s’intensifie sur les versant nord ouest, donc a tendance a renforcer le vent météo.

Enorme !! C2C Rulezzzzzzz
Et vive baghi …