La PMA tacle le DHV

La PMA tacle le DHV ? Faut croire que non…

Puisque le DHV mets en ligne non seulement les PDF de leurs Safety-Class tests (11 articles à ce jour) mais y rajoute maintenant carrément deux vidéos sous-titrés en anglais. La 1ère expliquant en image la démarhe et la 2ème montrant la procédure et quelques exemples pour comprendre leur notation.

Bon visionnage,

https://www.youtube.com/watch?v=lKVaWHc2Sxc

https://www.youtube.com/watch?v=IhN6LYMpo8g

Est-ce que le DHV est financé par subventions publiques gouvernementales ou régionales ?

A la fin de la 1ère vidéo, le gars explique que le DHV est financé par les cotisations de ses adhérents.
C’est pour cela dit-il qu’ils ne testent pas tous les modèles ni toutes les tailles, mais seulement les modèles les plus vendus (qu’ils achètent dans le commerce).

Plein de choses intéressantes dans ces vidéos…

  • Ils ne testent que EN-A et EN-B
  • Plein d’infos sont enregistrées avec un logger dans la selette et un dans la voile (quel impact sur la dynamique de la voile ?)
  • Le pilote de test ne sait pas faire une sortie chandelle sans se prendre la voile sur la gueule

Oui, j’ai vu ça. Mais je me demandais si le boulot (énorme) réalisé par le DHV, était financé uniquement par ses fonds propres ou s’il y a aussi en plus un système de subventions…

la vache en effet… ça fait un boulot énorme avec les log etc…

Amis pour quel resultat au final ?? Car ça abouti a des classements ou tu te retrouves avec 2 ailes au meme niveau alors que dans la vrai vie c’est pourtant bien different !?

Norbert

C’est une question de lecture voire de vision/philosophie.

Avec le système de l’homologation, on peut dire et certains s’en convaincs même ; que 50 ailes sont toutes au même niveau (toutes les ailes “B” sont de niveau B, par exemple et 50 n’est qu’un nombre générique)

Même Ziad avec son classement des ailes au vu de l’exigence “qu’il” leur touve avec une notation de (je ne suis pas sûr) de 4,5 à 15 se retrouve avec 2 ailes aux caractères pourtant bien differents noté à l’identique ou alors avec un écart si faible qu’il n’en est plus significatif.

Ici le DHV ne s’intéresse qu’aux ailes A et B, les voiles qui aux dires même des textes ayant servi à la mise en place de la norme d’homologation pu plutôt aux tests d’homologation, seraient des ailes prévues pour permettre l’initiation et l’apprentissage du parapente voire l’utilisation avec les meilleures garanties de sécurité passive, de caractère auto-démerdant, pour des pilotes occasionnels.
Pour les C et plus encore D, le DHV estiment que les textes sont clairs et que les pilotes concernés par ces ailes ont les compétences et expérience pour en comprendre les exigences (le DHV ne lit pas le fofo et ne connait pas certains contributeurs d’ici)

Bien sur pour en retenir ce qui est utile, il est certainement préférable de maîtriser l’allemand ou l’anglais lu, histoire de ne pas que interpréter la note globale définie par la plus mauvaise note obtenue sur les 3 critères qui se voient notés (asy, frontale, 3.6) mais aussi d’intégrer les avis des testeurs au vu de leurs ressentis mais aussi de l’interprétation des enregistrements et visionnage des vidéos embarqués ou depuis le sol.

Le résultat en est déjà des “essais” qui ne font pas penser à l’école des fans de Jacsues Martin et en même temps quelques chose de moins abstrait même si factuel que les rapports de test homologations ou que l’avis même si pertinent “unique” de Ziad (ici il s’agit d’une équipe de testeurs/interpretateurs)

Après cela reste une source d’informations pouvant aider à la decision mais qu’il appartient comme toute source d’info savoir utiliser ou ne pas utiliser si elle ne semble pas répondre à ses besoin.

Bonne soirée,

Peut-être que le DHV a simplement une vision de l’activité bien plus réaliste et beaucoup moins péremptoire que toi.

j ai passé un bon moment à visionner les vidéos ce soir, et je les trouve très intéressantes et instructive même si je ne maîtrise pas la langue de Goethe.

Je me dis que le jour ou ca part en sucette avec ma B à 6 d’allongement, j’ai intérêt à ne pas avoir eu trop de problèmes extérieurs et qu il vaut mieux que je sois très bien concentré. Des fois on se dit qu il vaux mieux voler sous mescal ou UPRIME

:grat:

:grat: je comprends pas trop ta remarque car je ne faisais qu’expliquer le pourquoi le DHV se cantonnait aux voiles A et B dans le cadre de ses Safety-Class. Peut-être est-ce ma petite pique d’ironie sur les aventures vecues par d’aucuns du fofo sous des voiles C voire D au terme d’une “progression” rapide qui ne leur a pas laissé le temps d’emmagasiner l’expérience et les connaissances/competences pour leur permettre de choisir avec plus de pertinence leur jouet volant.

Alors non, je ne comprends pas ta remarque et ne peux en attendant peut-être une explication de ta part, que faire des suppositions ; Te sens tu concerné par ma pique ? Ou es-tu simplement un “rancunier” qui ne peut s’empêcher de… ?

Bonne nuit,

Le pluriel employé s’adressait donc à d’autres pilotes que M@tthieu … hors je n’ai pas constaté, que ce soit sur ce forum ou dans la vraie vie, que les pilotes d’ailes C ou D aient moins “d’expérience” ni de “compétences” en rapport avec des ailes qu’ils ont choisi de piloter pour poursuivre leur progression (ou tout simplement pour voler et se faire plaisir !).

Contrairement à toi qui, semble-t-il, observe régulièrement (voir systématiquement) ces inconscients présomptueux voler au delà de leurs compétences …

Un pilote qui sort de un, voir deux stages init ou perf et part en autonomie sous une B ne fait pas preuve de plus d’expérience (ni de compétences) pour affronter les aléas aérologiques avec son aile. Et pourtant, la plupart s’en sortent. Étonnant, non ?

Si je ne cite personne en particulier c’est bien que je penses que cela n’est le fait d’un cas unique. En même temps, je pensais que ma façon de l’exprimer était suffisamment claire pour que la grande majorité des pilotes C et D ne se sentent pas concernés. Évidemment que ceux qui sont dans le doute puisse s’en offusquer ne m’étonnerait pas. Mais dans le fond tans mieux si cela les fait réagir et… réfléchir.

Et puis s’il est vrai, qu’ici ou là je me permets de penser qu’untel a manqué de reflexion et/ou de conscience sur les risques qu’il prend et qui l’ont mené à la situation désagréable dont il est question. Sans doute que je me montre un peu “péremptoire” mais je le fais dans le cas de bons sentiments. Surtout je ne pense pas jamais avoir “traité” de façon général les contributeurs du Chant du Vario d’inconscients péremptoires. Je m’applique autant que je peux à rester poli et non agressif. Visiblement tu as du mal avec ces concepts important dans le relationel.

Encore heureux que la plupart que tu cites s’en sorte, mais pour autant doit on accepter que ceux qui ne font pas partie de “la plupart” y laissent des plumes.
Au sujet des voiles A et B, c’est le constat du DHV. Si toi, tu as le tiens de constat sur l’accidentologie et/ou la sécurité, je ne demande qu’à le lire et y réfléchir, avant d’exprimer mon avis quant à propos.

Bonne après-midi,

Interressant ce dernier numéro (95) de Vol Passion, il confirme ce qui s’est dit lors des assises parapente le 20/11 à Voiron et laisse sous-entendre (pour celui qui veut l’entendre ou plutôt… lire) que les choses bougent sur les thèmes de l’homologation et de son interprétation.

D’abord page 4, l’article justement à propos des assises ou il est rappelé que dans le débat sur la norme CEN, il a été dit qu’elle (la norme) certifie une navigabilité et non une accessibilité. Ce qui, faut-il le rappeler, est tout de même déviant de l’esprit de la norme au moment de son élaboration ou l’accent etait mis justement sur le rapport entre la lettre de classification (A, B, C, D) et l’accessibilité “promise”.

Mieux vaut changer d’avis tard que jamais, là cela à l’avantage d’être dit et me laisse penser une fois de plus que le DHV est bien dans le vrai dans son rôle choisi de lanceur d’alertes.

Surtout si on continue la lecture de la revue et que pages 36 et 37, dans le dossier sécurité, on lit les commentaires élogieux que je rejoints totalement sur l’aventure “MEMO” ( :coucou: Paul :pouce: ) du début des années 2000 et qui a certainement inspiré le DHV dans sa démarche mais aussi méthodologie.

Visiblement la ligne de pensée éditoriale de Vol Passion s’est plus ralliée à la réflexion d’Yves Gueslain notre DTN plutôt qu’à l’intervention (politique ?) de Jean Claude Benintende notre Président (voir le fil sur le Rasmo et les assises)

Je suis curieux de la suite. Car je ne vois pas l’intérêt de ces prises de position et rappel ou plutôt mises au point si il n’y avait pas une suite de prévue.

En tous les cas, je trouve que la revue fédérale s’améliore à chaque publication et pour 6 € l’an, c’est mon abonnement le plus pertinent (avis certe tout personnel)

Bonne soirée