Je pense sincèrement qu’on s’engueule sur des définitions de mots, plus que sur la réalité. Dans le fond, on souligne les mêmes problèmes. Le management des grandes entreprises françaises est à gerber, je ne vais certainement pas vous contredire sur ce point. J’ai démissionné dans l’année après le rachat de mon précédent employeur Norvégien par une grosse boîte Française.
Mais comme pour vous le problème viendrait d’un libéralisme qui est selon vous dominant, et que pour moi le problème vient de la planification centralisée qui me semble être le paradigme dominant, on n’arrivera pas à s’entendre.
La grosse différence dans nos approches, c’est que je dis “laissez nous améliorer le système” et que vous dites plutôt “empêchons les autres de dégrader le système”.
Pour moi, votre approche manque d’implication personnelle. Je veux voir plus de gens qui se lancent dans la bataille pour remplacer les grandes entreprises médiocres et au management criminel, par des nouvelles entreprises plus humaines. Et je ne crois pas qu’on peut rendre une entreprise plus humaine sans l’implication directe des humains. Pour le dire autrement, l’administration et la bureaucratie ne sont pas capables de mettre en place des structures dans lesquelles on peut s’épanouir.