C’est sûr que les chiffres de l’accidentalité qui servent à alimenter notre reflexion sur la sécurité en parapente sont trop faible pour donner des statistiques vraiment fiable.
Pour autant il me semble, aussi avec mon regard pas seulement sur les chiffres mais aussi sur ce qui se passe autour de moi, que le constat est ; que ni les compétences, ni l’expérience met réellement à l’abri de l’accident.
Et de même, bien que j’ai longtemps été convaincu de cela, cela n’est pas non plus la catégorie d’homologation de l’aile ni même son réel niveau d’exigence envers les compétences techniques du pilote qui est un facteur aggravant dans la gestion des risques potentiels lié à l’activité. /!\ Attention, ne me faite pas dire ce que je ne penses pas ; un pioupiou n’a rien à faire sous une Enzo ni même sous une B+ mais on peut supposer que même un tout bon peut arriver à se tuer s’il s’aventure dans des situations qui le dépasseront de toute facon (juste pour l’exemple, aspiré par un CuNimb ou balayé par un dust, etc.)
Bref et je rejoint Piwaille sur ce point, l’augmentation du volume de vol entraîne de facto l’augmentation de l’exposition aux risques et l’homostasie du risque étant ce qu’elle est, cette fréquence d’exposition aux risques est clairement un élément déterminant.
Maintenant il est évident que l’idée de voler moins pour voler plus sûr n’est en aucun cas une idée intéressante.
Non si des solutions peuvent exister pour voler plus sûr, elles me semble avant tout pouvoir se trouver dans une réflexion pour une approche plus mental que technique de nos compétences de pilotes. C’est sans doute moins excitant/auto-valorisant/valorisant mais possiblement plus efficace.
