le parapente : une activité à responsabilités.

karma+
Et oui le parapente implique la notion de gestion du risque …
Je regrette qu un vernis sur la gestion du risque ainsi que l importance du facter humain ne soit pas integre dans les formations.

Certains d entre nous ont cette culture dans leur environnement professionnel … mais ce n est pas le cas de tout le monde.

Malgre tout mes quelques connaissands cela ne m empeche de faire des betises de temps en temps et de franchir la ligne jaune.

Bonjour,
je vais pas faire un copier-coller mais juste dire que je me rapproche de très près à ce qu’a mis Guillaume45 quant à la réponse au sujet.
Ce qui me semble important après est dans la conclusion :

Débutant ou expérimenté, si on s’attache à prendre conscience de la gestion des risques (valable pour toute activité), on est capable de limiter les risques c’est à dire diminuer le facteur “chance”.
Encore faut-il le vouloir et l’appliquer… (ça se saurait si l’humain était toujours raisonnable, non ?!)
En tout cas les outils pour le faire circulent de plus en plus dans la communauté et c’est très bien à mon sens !
à +

je pense (mais ça reste que mon avis) que le débat n’a pas lieu d’être. parceque vous ne voyez que l’aspect parapente.
le risque lié à une activité reste le même pour tout ce qu’on fait au quotidien: conduire une voiture, une moto, faire du vélo, promener ses enfants en poussette, changer une ampoule etc…parceque le risque existe à partir du moment où un facteur humain est impliqué (en gros 99,99% des activités).
c’est une réponse sujette à réflexions et polémiques j’en conviens.mais je trouve que les parapentistes (dont je fais partie) se posent beaucoup trop de questions à ce sujet. c’est certes intéressant de savoir le pourquoi du comment mais bon: on pratique une activité à risque; comme de milliers d’autres pratiques; donc je ne vois pas l’intérêt de ces questions à partir du moment où la formation initiale à été bien faite (ce qui n’est certes pas toujours le cas) et que l’acceptation du risque; comme des moyens de le diminuer; a été enseigné et est pris en compte lors de chaque démarche individuelle pour aller voler.
bon, on est sur un forum de parapente donc je comprend , même si je ne soutiens pas, la démarche initiale.
on dit qu’il y a pas de bons parapentistes, que de vieux parapentistes. marrant on dit la même chose pour les motards; mais aussi pour les skieurs etc…

A ceci prêt que nous évoluons en trois dimensions et non deux et ca change un poil le postulat de base! Le danger ici, c’est l’évolution dans le vide ou plus précisément la hauteur, le risque c’est de tomber. Le risque s’évaluent en SST par exemple, en combinant dangerosité et occurence. Pour notre cas, nous volons toujours dans le vide et ce dernier reste toujours un danger. on peut en revanche disserter longtemps sur ce qui serait le plus riqué, un pilote volant peu donc peu exposé mais avec peu d’expérience et un autre volant beaucoup mais avec beaucoup d’expérience. Le paramètre le plus vital à mon sens est le fait que nous évoluons dans un milieu, à peu de chose prêt, invisible et ca, c’est un facteur aggravant. uatre exemple de différence entre danger et risque, la ligne HT est un danger, c’est s’en approcher qui est risqué. Il ne faut pas oublier que l’accidet est la résultante de la rencontre entre un danger, un individu (l’ensemble formant l’exposition au risque) et surtout un facteur déclenchant, imprévu. ce dernier point n’aurait pas de conséquence si le pilote ne s’était pas exposé au risque…

:koi: joli déterrage

J’avais une idée sur le sujet (j’aime bien croire que l’expérience sauve) alors que les actuaires ont l’idée inverse. Je pensais qu’ils en arrivaient à leur conclusion par méconnaissance de notre activité. A force de regarder les stats d’accidents, je reviens sur mon idée première. L’exposition à un plus grand volume de pratique semble augmenter le risque encouru.

sauf qu’il manque des éléments : un pilote expérimenté vole rarement avec une aile école …
donc peut être tout simplement que la conclusion serait qu’on a plus de chance d’avoir un carton avec une aile plus perf …

il faudrait rapprocher les stats d’accidents de chaque catégorie d’aile au volume d’heure réalisé dans cette même catégorie et ensuite on pourrait peut être envisager une règle mais là … on fait parler de faibles chiffres avec une idée de la conclusion que l’on souhaite.

C’est sûr que les chiffres de l’accidentalité qui servent à alimenter notre reflexion sur la sécurité en parapente sont trop faible pour donner des statistiques vraiment fiable.

Pour autant il me semble, aussi avec mon regard pas seulement sur les chiffres mais aussi sur ce qui se passe autour de moi, que le constat est ; que ni les compétences, ni l’expérience met réellement à l’abri de l’accident.

Et de même, bien que j’ai longtemps été convaincu de cela, cela n’est pas non plus la catégorie d’homologation de l’aile ni même son réel niveau d’exigence envers les compétences techniques du pilote qui est un facteur aggravant dans la gestion des risques potentiels lié à l’activité. /!\ Attention, ne me faite pas dire ce que je ne penses pas ; un pioupiou n’a rien à faire sous une Enzo ni même sous une B+ mais on peut supposer que même un tout bon peut arriver à se tuer s’il s’aventure dans des situations qui le dépasseront de toute facon (juste pour l’exemple, aspiré par un CuNimb ou balayé par un dust, etc.)

Bref et je rejoint Piwaille sur ce point, l’augmentation du volume de vol entraîne de facto l’augmentation de l’exposition aux risques et l’homostasie du risque étant ce qu’elle est, cette fréquence d’exposition aux risques est clairement un élément déterminant.

Maintenant il est évident que l’idée de voler moins pour voler plus sûr n’est en aucun cas une idée intéressante.

Non si des solutions peuvent exister pour voler plus sûr, elles me semble avant tout pouvoir se trouver dans une réflexion pour une approche plus mental que technique de nos compétences de pilotes. C’est sans doute moins excitant/auto-valorisant/valorisant mais possiblement plus efficace.

:trinq:

L’analyse de Benhoit sur les catégories d’aile pourrait aussi être intéressante :pouce:

Quoi qu’il en soit, en ne prenant que des chiffres, on peut en arriver à dire n’importe quoi
=> je traverse les carrefours à 160 km/h : je reste deux fois moins longtemps dans cet endroit accidentogène :clown: et donc moins je suis deux fois en danger :dent:

80% des gens meurent dans leur lit. Depuis que je sais ça, je dors par terre.

Oui mais… et justement si on est d’accord avec et je le suis personnellement :

Alors il me semble qu’il y a peu d’intérêt à encore plus compartimenter les chiffres dont on dispose pour tenter finalement de trouver des “solutions” très précise sans doute mais pas forcément en tant que vraies réponses à un problème qui me semble plus global. On nd s’accidente pas que en tant que bon ou mauvais, d’expérimenté ou non, de vieux ou jeune pilote ou encore que sous des ailes très perf ou à contrario pas du tout, etc.

Ne devraient-on pas justement s’affranchir de tenter trouver des causes factuelles précises dans la survenance des accidents et plutôt regarder un accident comme la conclusion finale d’une suite d’éléments ou probablement en éliminer un seul aurait suffi pour éviter cette conclusion, cet accident.

Et là, la question que l’on peut se poser est ; qu’elles sont nos possibilités dans ce sens ?

:trinq:

  1. Oui c’est une activité à risques, justement à cause du fait qu’il s’agit de vol libre, donc déréglementé, et qu’il n’y a aucun examen obligatoire pour voler par exemple… Chaque pilote est absolument libre de voler quand il le souhaite, et même si c’est génial d’un côté, il y a aussi le revers de la médaille…
    [/quote]
    point 1 :si je peux me permettre tu fais l’amalgame comme beaucoup: vol libre ne veut pas dire liberté et déreglementé, au contraire , la définition de vol libr signifie vol sans motorisation comme les planeurs contrairement au paramoteur: Le vol libre est l’activité sportive ou de loisir consistant à piloter un planeur ultra léger (PUL) sans motorisation : deltaplane, parapente et cage de pilotage. Le décollage peut se faire à pied depuis un relief, et sur terrain plat par treuillage ou, pour le deltaplane, par remorquage avec un ULM.

source wikipédia

point 2 déreglémenté ? non nous devons respecter la réglementation des décollages et des atterrissages, avoir des autoritaions, des sites officiels, etc. En l’air nous avons des régles, respecter les espaces aériens, CTR , TMA, RTBA, réserve naturelle, centrale nucléaire, altitude au dessus des villes, altitude au dessus d’un groupoe de personnes, etc , etc

point 3 oui aucun brevet obligatoire dans l’absolu mais en compétition, c’est obligatoire, sur certains sites, c’est obligatoire, dans certains pays c’est obligatoire, en biplace, c’est obligatoire et il y a une obligation valable dans tous les cas c’est de passer un examen de santé pour pouvoir être assuré en responsabilité civile

:shock:

:bang:

Mais non MichM, croisencore dit justement le contraire !

croisencore, ça t’apprendra à mal quoter !

tu n’as pas du lire mon message, la définition ce vol libre n’a aucun rapport avec la réglementation et les brevets, beaucoup font l’erreur, motorisé ou pas motorisé, c’est ça la définition

oui t’as raison, je ne viens jamais ici et j’ai fait une fausse manip, sorry