Je crois qu’on se comprend mal, peut-être n’ai-je pas été bien clair initialement :
- Pour les clubs : il y des clubs FFP non ? Ils ont beau ne pas être FFVL, ils font du parapente quand même :-).
- La FFVL est fédération délégataire pour l’organisation des activités de vol libre, certes, mais (je cite la page http://federation.ffvl.fr/les-instances-regionales) “La ligue régionale est une structure déconcentrée de la FFVL, ce qui signifie qu’elle est tenue de respecter les règles découlant de la délégation de service public accordée à la FFVL ainsi que les règles éditées par la FFVL.” […] “avec un pouvoir de décision et des budgets conséquents”. C’est en ce sens que j’écrivais (peut-être maladroitement) “Les ligues en revanche sont des structures recevant délégation de la FFVL pour l’organisation de l’activité sur la région dont elles s’occupent”.
- J’écrivais “les CDVL sont structurellement indépendants de la FFVL”. Il me semble que c’est pourtant vrai (c’est le “structurellement” qui importe) : ce sont des associations à part, qui ne reçoivent pas directement de pouvoir de décision quant à la structure fédérale, ni de budget fédéral. Les CDVL reçoivent certes des subventions, mais ça n’est pas la même chose que de bénéficier directement du budget fédéral. Par ailleurs, il y a des ligues partout à l’initiative de la FFVL, alors que les CDVL n’existent que sur initiative des clubs et OBL locaux.
N’hésite pas à me dire si tu trouves que je me trompe encore sur le sujet.
Ben je parle de ce que je vois. Ce n’est peut-être pas représentatif, mais parmi les gens qui font vivre le vol libre, il y a un paquet de gens qui ne sont pas dans les bureaux des associations : juste à titre d’exemples récents, les bénévoles de la PWC de Val Louron, ceux qui tiennent la buvette des compétitions en général, les accompagnateurs de club qui proposent des activités au sein de leur club. Tu as sûrement raison sur le fond : comme un peu partout, une minorité se bouge et une majorité en profite (et je ne trouve pas ça condamnable : la majorité en question est possiblement constituée de gens actifs sur d’autres thèmes que le parapente). Mais je trouvais d’une part que parler de façon vague de “staff FFVL” ça désigne trop rapidement des gens sur qui pointer le doigt, et d’autre part qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas de responsabilités dans un bureau d’associations et qui font quand même vivre le parapente (et, pour se remettre dans le sujet initial de la critique d’africastef, qui peuvent faire évoluer le cursus des brevets). Tu as raison de me corriger sur le fait que ce ne sont probablement pas une grande partie des licenciés, mais je pense quand même que ça n’est en rien négligeable et que c’est en tout cas beaucoup plus que juste les bureaux associatifs.