Les pratiques improbables

Merci Stephb24 pour avoir corrigé mes négligences :wink:

Pour le tramway, toutes villes n’en sont pas équipées, il est vrai… et puis il faut aimer sécher sur une corde à linge. Hight Voltage Rock ‘n’ Roll comme ils disaient chez ACDC.

Et pour rester dans la série assés d’essais, plutôt que le stade de foot ou l’on risque de tomber sur un paquet de holigan imbibés et dangereux… surtout si votre voile n’est pas aux couleurs de l’OM ou du PSG local, je préconise plutôt le stade de rugby ! :prof:

2 avantages incontestables :

  • Les poteaux marquent clairement la fenêtre d’entrée pour la prise de terrain. Il convient juste de se méfier avant le passage entre ces derniers qu’une transformation n’est pas en cours ! Pas vraiment pour le fait que vous puissiez vous prendre un ballon ovale en pleine poire… non, ça on en guérit assez vite, mais c’est surtout pour ce qui risque de vous arriver ensuite dans la poire si vous avez fait raté la dite transformation à cette bande de solides gaillards au tempérament pas vraiment câlin.

En revanche si vous arrivez à faire le touch down sur la mêlée, pas de soucis, personne ne vous remarquera : ils sont tous tête baissée en train de dire du mal sur l’arbitre qui boude dans son coin parce qu’il n’a pas été invité à la causerie.

Attention, une petite remarque concernant les terrains de sport, et ceux destinés aux jeux de ba-balle en particulier : il n’est pas rare qu’ils soient bordés de hauts grillages qui ont pour objectif de faire office de moustiquaire à parapentistes. Alors ne vous laissez pas prendre. Surtout un mercredi ou un samedi après midi, c’est le jour d’entrainement des scolaires et ils auraient tôt fait de vous prendre pour cible lors de leur séance de tir au but ! :canape:

Bon vol urbain ! :mrgreen:

:bravo: tu a l’air de péter la forme Gilles
notre PTR (poids total de rigolade) va encore augmenter
:+1:

Je suis d’accord avec gilles surtout que c’est bientôt la coupe du monde de rugby, on décolle donc de france pour un cross jusqu’en nouvelle zélande, trop facile en passant par l’himalaya pour gagner de l’altitude, disons 20000 métres minimum, n’oubliez pas l’oxygéne, et aprés on prend quelques thermiques histoire de rester en forme et on attérit dans le stade en nouvelle zélande lors du match de finale, résultat coup médiatique pour le parapente incroyable et nouveau record du monde de cross, qui m’accompagne ?

P.S pour ce genre de défit, il faut avoir au moins fait 2 jours de pente école, cela va s’en dire :prof:

Tu rigoles ! :koi:

Si tu réussis à tenir 2 jours sur une simple pentékole,… alors alors un Cross de 24 000 km en passant Lézalpes, Les Karpates, la “qu’a pas d’os”, l’hymne à la Y’a, reprise de gain sur les ascendances volcaniques indonésiennes avant de fondre en soaring le long de la grande barrière de corail puis la Nouvelle Zélande en 5 jours, c’est du tout cuit ! :pouce:

Chrigel, p’tit joueur ! Coco moux du g’noux ! :mrgreen:

Yeager is God ! :vol:

tout cela c’est bien beau, respecter le sens giratoire , faire gaffe au métro aérien , se poser dans le sens de l’autoroute (speciale dédicace a coco ) mais prenons un peu de recul et ayons une pensée pour un parapentiste lambda Italien, qui décollerai des dolomites et qui voudrait, porté par le sirocco, attérrir …

… A Venise !

alors, gillesF, alors ?? y fait comment notre parapentiste amoureux des stores dont tu parlais précédemment, qui supporte une équipe de rugby qui nous a PTZ le score au dernier tournois des 6 nations, hein , pour attérir à Venise ?

:soleil: :soleil:

Place St Marc, y’a pô de métro aérien : Perte d’altitude sur le grand canal, l’approche de la PTL en survolant le pont des soupirs, quart de tours à droite, on enfile place juste aprés le musée et on commence le flair bras hauts ! Bien sortir de la sellette et commencez à courir sur les tables en terrasse des cafés avant de toucher le sol à la porte de la boutique de souvenirs ! Séance surf garantie.

Les touristes américaines présentes trouverons cela tellement " So exotic Dâââârling !"

PS attention aux arcades des allées couvertes si votre cône de suspentage dépasse les 7 m. :wink:

Pour les gros porteurs, il y a les toits des vaporetto après une belle ressource en sortie du passage sous l’un des grands ponts à boutiques qui relient les iles principales. ça a de le gueule, non ? :mrgreen: Là aussi bien respecter les sens de circulation et les bouées : les mouettes rieuses sont fort moqueuses en cas d’amerrissage. :vrac:

Et les jours de tempête, l’option “Moi ?.. je faisais du kite.” est est toujours une porte de secours honorable. :mrgreen:

Pour les autres, les plus conventionnelles, il reste la plage du Lido, mais avouez que ça manquerait de charme, non ? karma-

Pour les vrais spécialistes du vols urbains de légende, ceux dont on se raconte les aventures tout bas le soir à la veillée, les couillus avec du poil aux bras et aux mollets qui font rêver les filles et les gamins, le Top of the Must est et reste le Mont St Michel à marée haute par force 8 ! :pouce:

ça, ça vous pose un homme ! :mrgreen: Que même Frigo à la Bonne Mère il fait p’tit joueur pour le coup en comparaison. :mdr:

Alors, s’il y a des volontaires pour l’aterro en terrasse de chez la Mère Poulard, qu’ils fassent péter les images. :dent:

Lorsque nous étions enfant et que l’on s’était fait disputer, que l’on boudait, que l’on était fâcher contre soit même ou le reste du monde, voir que l’on souhaitait simplement s’isoler, nombreux sont ceux qui se réfugiaient dans une cachette. Un lieu aussi secret qu’incongrue pour mieux dissimuler au monde, et aux proches qui nous entouraient, nos malheurs et nos colères et nos tristesses . :oops: C’était parfois notre chambre qui nous accueillait, mais ce pouvait aussi être un placard, un recoin sous un escalier, une cabane dans le jardin ou encore les ramures bienveillantes d’un arbre dans la colline.

Et bien figurez vous qu’en ce qui me concerne, rien de tout cela, je fut un enfant besoin de refuge, sans longue séance de bouderie, sans crise de désespoir… :grat: Jusqu’à ce qu’arrivé à l’aube de la cinquantaine, et que je découvre que moi aussi, tel un sale gosse, je me suis mis à avoir recours à cette pratique à la moindre contrariété. :fume: Je fonce directement me réfugier en un lieu unique et que je suis le seul à fréquenter avec régularité, toujours le même. Il s’agit d’une petit bouquet d’argelas et de pierres sèches légèrement en contrebas sur la droite du décollage de mon site de vol habituel.

Bon, je suis toute de même un adulte et chef de famille responsable qui ne part pleurnicher et bouder pour un oui ou un non à longueur de journée ! Non non ! Je sais me tenir dans ma vie de tous les jours : j’ai du savoir vivre, de la prestance naturelle, et une image à entretenir tout de même. 8)

Un revanche, dés qu’il s’agit pour moi de pratiquer le parapente, c’est comme si j’opérais une régression primo-infantile inconsciente : je redeviens le sale gosse boudeur que je n’ai jamais été étant enfant. La moindre contrariété lors d’un décollage ou dans les secondes qui s’en suivent, un mot de travers, une voile qui ne cède pas instantanément à mes caprices du moment, et zou … mon regard se fige, mon esprit bug, et je file aussitôt me réfugier dans mon buisson habituel pour m’ y ressourcer quelques minutes. Là, tête basse, je reste une dizaine de minutes sous couvert de trier les suspentes des épineux par couleurs et longueurs pour en faire de jolis scoubidous. Dans ces moment là, les copains peuvent toujours tenter de m’interpeller pour retourner jouer avec eux, rien n’y fait. Je me contente des les envoyer promener par un laconique “C’est bon, rien de cassé”. :grrr2: :grrr2:

A croire que dés que les évènements semblent me résister, ou tout au moins ne pas céder à mes quatre volontés, mes yeux vont irrémédiablement se fixer sur ce nid douillet d’épines et de rochers pourtant dénué de tout charme. Immanquablement, et même si mon esprit me commande de virer à gauche dans les meilleurs délais, mon corps maintient ferment le cap vers mon refuge privé que je rejoins bientôt totalement résigné, en lâchant un “Hé merde!..” libératoire avec pour seule et ultime réaction un freinage de dernière minute avec le déploiement en avant de mes courtes pattes en guise d’amortisseurs.

:grat: C’est étonnant comme une partie zappée de notre enfance peut parfois refaire surface alors que l’on ne s’y attend plus.

Comment Freud et Ménégoze l’auraient-ils interprété ?

peut être étais tu un oiseau dans ta vie antérieure, vous me devez 2 biéres pour la consultation cher patient :mdr:

Une interprétation fort poétique du syndrome de l’obstacle. J’adore ! :bravo:

J’espère que ce buisson accueillant et douillet se nommera pour la postérité parapentesque “le buisson à Gilles”. C’est beau de laisser une trace dans l’histoire !

le buisson ardent qui est notre âme, n’oubliez pas vos cours de cathéchisme :mdr:

Pour l’instant les seules traces que laisse ce buisson sont sur mes pieds et coudes. :boude:

:grat: Le mouton à cinq patte n’existe pas dans la nature… tout au moins de manière régulières, car depuis la nuit des temps, les essais nucléaires dans l’atmosphère, le développement des OGM, les pesticides et autres avatars de la recherche génétique, on ne compte plus les agneaux ayant des malformations comme une patte supplémentaire, les poules ayant des dents, et les canards ayant trois pattes cassées. 8)

:prof: Donc rien, absolument rien dans la nature ne nous interdit de rêver à une voile qui soit capable de nous élever au plaf dés la première petite risée, qui plane avec plus de 12 de finesse dans les transitions, mais qui sache aussi avoir une charge ailaire suffisante pour rester solide dans la tabasse et descendre quand il le faut, une vitesse accélérée qui permette d’avancer quand ça ronfle, et enfin un faible allongement quand la masse d’air est turbulente. Tout cela semble difficilement conciliable car cela nécessite des caractéristiques techniques totalement différentes, notamment en ce qui concerne leur surface, allongement par exemple.

Alors en regardant ma Spiruline modestement toilée dans le petit temps, et avec ses seulement 4.4 d’allongement, il m’est venu l’idée une idée. Il doit être possible de rajouter un peu de surface en bout de plume : Un triangle rectangle de toile d’environ un mètre trente de long, fixé par un zip ou du velcro sur l’extrémité de la plume d’origine, un suspentage en Y maintenu sur les élévateurs d’origine par des pressions de sorte à le rendre largable rapidement, et l’affaire est dans le sac. :trinq:

Je me retrouve avec prés de deux mètres carrés supplémentaires, plus de deux mètres de bord d’attaque en plus et un bon point d’allongement, le tout largable presque instantanément en cas de besoin.

    1. A l’avenir les oreilles ne seront plus basses façon cocker et physiques à maintenir empêchant tout usage des frein , mais en l’air façon lynx avec toute latitude d’usage des freins.

Bon, et bien il ne me reste plus qu’à trouver le constructeur et le pilote prêt à tenter les essais grandeur nature.

:mrgreen: Il y a des volontaires ?

Comment devenir un parapentiste reconnu et respecté ?

:prof: Chez les parapentistes, comme dans un peu toutes les communautés, humaines ou animales, les ethnologues et sociologues avertis vous le confirmeront, les comportements sociaux sont régis par des règles incontournables. Il s’agit notamment de rites d’introduction à la communauté, qu’ils soient d’ordre sacrificiels, comme lors qu’après à peine trois grands vols en école et en conditions calmes :vrac: , vous êtes cordialement, mais fermement, invités par les membres de votre future confrérie, à faire le fusible un jour de grand vent turbulent et de travers ! Le tout en étant copieusement assisté par ces mêmes membres qui ne sont pas d’accords entre eux sur la méthode la plus efficace pour vous satelliser sans coup férir ni ménagement. Ou encore de type “bizutage” ; comme lorsque vous avez été guidés en PTA, par celui qui sera bientôt votre accompagnateur club attitré, vers un inévitable gradient de pins méditerranéen en pleine accélération sur le dernier wing engagé, en contournant le dit conifère centenaire. :trinq:

Pour les ignares, une PTA, c’est une Prise de Terrain Arboricole !

Une bonne PTA se caractérise par une approche de type PTU, tout ce qu’il y a de plus sure et éprouvée, puis par le contournement serré d’un grand arbre en entrée de fenêtre avant la finale. Ayez pour repère la cime de l’arbre : il est impératif qu’elle soit légèrement plus haute que vous en début de manœuvre. Vous approchez le dit repère par vent arrière à grande vitesse, sur une trajectoire aussi tendue qu’un élastique de string ayant la délicate mission de ceinturer Maïté, en serrant à 2 ou 3 mètres tout au plus la canopée du massif végétal. Dés que le repère est visible par 45°, sur l’un des bords, à votre convenance, entamez de suite un profond et vigoureux freinage, ainsi qu’un énorme appuis sellette de ce même coté. Vous attaquez alors sans retenue l’un de ces virages plongeant qui vont faire votre renommée !.. Et dont vous ne saviez pas encore à ce moment là que vous les maitrisiez si bien. La voile plonge aussitôt face planète, et malgré que vous passiez à ce moment précis sous le vent du distingué touffu, vous ne perdrez que fort peu d’altitude. En effet, votre aile intérieure est déjà solidement agrippée dans la ramure, tandis que toute l’énergie acquise lors de la prise de vitesse est amplifiée par un effet de vissage des suspentes et du pilote autours du tronc. La réduction progressive de la longueur des suspentes disponibles ayant pour effet de maintenir une énergique accélération. C’est un peu comme lorsque les patineurs artistiques resserrent leurs membres en tourbillonnant à toute allure sur la glace !
N’ayez absolument aucune crainte, contrairement aux givrés de la glace, même si vous étiez sujet au voile noir, vous n’aurez, vous, aucun mal à stopper net l’engagement de ces 360… dés lors que vous parviendrez en bout de suspentes, et donc au contact fraternel et néanmoins rugueux du tronc !

Cela vaut aussi pour les corses avec l’écorce, Dutronc y étant établis depuis la fin des 60’s. :wink:

Donc, pour en revenir à notre sujet, être admis dans une secte, une congrégation, ou une loge secrète de parapentistes, n’est pas une mince affaire, et y être reconnu l’est encore moins !

Un brevet de pilote ou de pilote confirmé, voir même un certificat de major de votre promotion Qbi n’y suffisent pas. Quand à atteindre le saint graal du summum de la hiérarchie parapentesque, depuis que même les voiles de sorties d’école ont presque toutes 9 de finesse, réaliser des cross de plusieurs centaines de kilomètres en plaine n’a plus rien qui suscite le moindre embryon d’admiration de vos collègues. La seule chose qui soit en mesure de faire de vous un oligarque du parapente, un être supérieur, un dieux vivant du chiffon mou unanimement révéré et adulé par ses pairs, ce qui serait en mesure de faire que les filles puissent vous couver d’un regard langoureux avec les yeux embués d’admiration et d’amour, serait que… vous sachiez lire et interpréter les émagrames ! :soleil: Tel Moïse sur la montagne ayant su voir les signes divins et retranscrire la parole du tout puissant, tel le prophète sachant lire et interpréter les saintes écritures de droite à gauche ; celui qui est initié au savoir superbe et suprême, à l’ésotérie obscure des émagrames, est au milieu de ses condisciples parapentistes tel le messie éblouissant le monde de son immaculée lumière. Amen.

Alors là oui, lui, on peut dire qu’il assure grave de grave ! 8)

En effet, pour le commun de mortels volants, un émagrame n’est rien de plus que la superposition des courbes de températures de l’intégralité des patients du service des infections tropicales de l’hôpital Nord , le tout sur le graphe du dernier DS concocté par Agnès à ses élèves de math sup. Ou encore, le croisement contre nature d’une image radar du Proche-Orient en temps de guerre, et les plans de la tour Eiffel en 3D vue par Gilbert Montagné un soir de biture… Voir encore le premier gribouillage sur papier millimétré de votre petite dernière lors de son accession en première année du jardin d’enfants.

En tous cas rien d’une carte météo présenté par la charmante Evelyne Delhiat au 20h de TF1.

Qu’ont donc les émagramistes érudits en plus que nous ne possédons pas ? Que peuvent bien leur apporter ces enchevêtrements de courbes et de droites ?
Tout cela est pourtant fort simple : Aussi surement que les oracles dans les entrailles faisandées d’un sanglier, ou les druides dans les restes d’un poulet aux OGM, plus surement encore que Georges Clooney dans du marc de chicoré, ou que les tous instituts de sondage réunis pour prédire le score du FN aux présidentielles, ils savent pré-lire l’avenir !… Ou tout au moins pour la journée à venir ! Tout pareil comme Elisabeth Tessier et Christine Hass réunies le matin à la radio en quelques sortes, mais en largement plus sérieux !

Ils savent dire si les parapentes vont voler haut et loin, si je vais poser hors terrain, si les mouettes finirons au tas, si les nuages auront des formes rigolotes ou à faire peur. S’il faudra aller rechercher Marmonier Jr à Apt ou à Moustier, par la nationale ou par l’autoroute, avec les risques de radars ? Est-ce que les Marmonier Sr Brother’s vont tenir longtemps en zone de confluence méditerranéenne malgré leur accent lyonnais ? S’il y aura de grosses fermetures sur les Opies et donc des traces de freinage au fond des sellettes, s’il va falloir appuyer sur l’accélérateur à toc de barreau en priant très fort en basse couche pour espérer rentrer ou pas ?!.. Si les Goéland et Albatros vont se chier sur les pattes au pieds des Alpilles, ou plutôt aller pisser sur les hauteurs du Lubéron ?.. Si la couverture nuageuse sera plus chaude qu’une couverture de survie en cas de crash, et le tout selon l’altitude et l’humidité de votre caleçon au moment de l’impact ?.. Enfin toutes ces choses qui font le vol libre en PACA, et au delà.

Alors, pour tous ceux, et ils sont nombreux, pour qui les émagrames ne sont que d’obscurs et hermétiques signes cabalistiques et ésotérribles, je me suis sérieusement penché sur la question du haut de mes… pas bien haut, mais avec beaucoup d’attention ! Et grâce l’aide des cours par correspondances dispensés gracieusement par notre site internet préféré (www.03.iavl.fr), j’ai tout ingurgité, assimilé, et digéré pour vous. Et maintenant, je suis en mesure de vous en restituer la substantifique moelle :

Tout est fort clair : C’est l’bordel mon adjudant ! les droites sont de travers, les courbes pas régulières, et des fois en pointillé. Il y en a de gauche à droite, de bas en haut, mais aussi de traviole et inversement et réciproquement ! Y’a des couleurs, mais dont les teintes sont accordées en dépit du bon sens. On frôle presque le bon goût, sans toutefois jamais vraiment l’atteindre. Et encore là je ne vous décrit que l’aspect visuel du bazar !

Sur un plan technique, en revanche, alors là, respects, y’à tout :pouce: : les températures selon les endroits ou il fait plus ou moins chaud et beau (ceci est bien une contrepèterie de distingué météorologue) , l’humidité, le “point de Rosé” (notez le sans “e”, ce qui sous entend que vous devrez vous contenter d’un simple côte du Rhône village rouge pour le casse croute), la nébulosité dans et autours des nuages, les vitesses et direction du vent selon la où on se place et vers où on regarde, les altitudes variable selon la hauteur où l’on évolue et ou l’on est velu, même si c’est rasoir, les pressions, les demi-pressions et les panachés au bar, au mini-bar, les isobares et autres noms barbares…

Enfin tout je vous dis ! Ne reste plus qu’à savoir les interpréter.

Et là je dois bien reconnaitre que même après avoir lu et relu le manuel de l’utilisateur, :oops: en français vaudois et en suisse-allemand,… :grat: Il doit assurément me manquer moult neurones suffisamment frais et vigoureux pour que j’y vois des choses. A moins que comme pour la voyance, il faille être touché tout petit par la grâce divine et posséder un don du ciel… pour pouvoir y entendre les prédictions du susdit ciel.

:frowning: Alors à ma grande honte, je crois que moi aussi, je vais devoir me résigner à demander à suivre l’enseignement spirituel des Dieux tout puissants du parapente : ceux qui SAVENT les émagrames,… et que les filles regardent les yeux pleins de béatitude comme s’ils étaient tout à la fois réunis : le Pape un lundi de Pâques sur la place St Pierre, et Justin Bieber lors de la remise des Grammy Robert à Hollywood !

ah merci Gilles !
Au moins une chose positive par ce temps de ch…
On peut de nouveau profiter des écrits de Gilles !
karma+

karma+ gilles, cela va nous manquer quand le beau temps sera revenu et que ta plume sera dans l’encrier pendant que tu seras là haut à prendre ton pied :wink:

mouais, sauf ton respect Gilles, mais quand sa revolera, je ne penserai pas à toi du tout, mais pas du tout !!!

:lol: Je ne t’en voudrais pas :bisous: , je serais trop occupé. :coucou:

J’adore la prose et les écrits de Gilles, mais franchement
QUAND VA T IL FAIRE UN TEMPS CONVENABLE POUR VOLER ??? et où ? :frowning:

Gilles on t’aimes ! :bravo: