C’est pas faux ça.
Pour les renards, Ya 2 types de fusibles :
1, le fusible pour vent fort; 2 le fusible pour chtites conditions tiendra tiendra pas.
Pour le vent fort, faut envoyer celui qu’a une grosse bouse, si y recule, prendre celui qu’a une bouse+1 etc… au suivant. Au bout d’un certain nombre de sacrifices, reste que les plus forts mais sont pas fou eux, y voleront pas. C’est darwinien comme truc.
Pour les chtites conditions, faut envoyer un bon débutant tout neuf, si y tient, c’est bon.
Yen a qui sont polyvalents, y sont débutants avec des grosses bouses, c’est pour ça (peut être) que tu faisais souvent fusible :twisted:
Comme tu en parles au passé, j’en déduis que t’as fini par comprendre que tes potes sont des coyotes.
(Moi j’ai mis 20 ans à m’en apercevoir :mdr: rhaa les fourbes)
Les premiers vol près l'initiation....
Non, c’est juste qu’il n’a plus une bouse … :mrgreen:
Maintenant que j’ai une C, je suis plus attentif aux conditions et dimanche dernier j’ai décollé le dernier… je suis devenu moins téméraire du coup (ou alors je vieillis grave !) Avant cela ne me dérangeait pas d’aller faire le fusible pour les conditions que tu décris :lol: (non en fait c’était quand j’avais la Hook 3) mais qu’est-ce que c’est bon d’avoir le ciel pourstoi tout seul, alors à la fin, je faisais exprès de donner du roulis pour être tranquille 10 minutes !! :mdr:
gros malin!
Sinon, question ciel pour toi tout seul, chez moi c’est toujours comme ça mais ne le dites à personne, on est bien trop peinards.
Tu voles où ? :lol:
Le Diois.
Hé, au fait, si tes collègues n’arrivent pas à percuter la différence entre un type qui se fait secouer la courgette et un gars (même super doué) qui fait semblant mais pas exprès, ben en fait ça leur sert à rien un fusible. :ppte:
Je tenterai la fermeture alors :lol:
karma-
Commence par le COMMENCEMENT!
ne vole pas dans des conditions trop fortes pour tes débuts, le seul résultat sera :
-soit tu brule les étapes de ta formation et tu trainera de graves lacunes qui t’empêcherons de progresser correctement.
-soit tu te fera vite peur et tu te dégoutera de l’activité.
-soit un gros incident de vol non maitrisé te clouera dans un fauteuil ou pire encore!
A mon avis commence par une bonne vingtaine de ploufs du matin, ensuite quelques vols du soir, puis petit a petit investi l’apres midi, tout évoluera naturellement.
Voici mon avis!
Bon vols!
Ouaip… des ploufs, encore des ploufs, c’est le B-A-BA de l’apprentissage, avec à chaque fois une estimation de l’aérologie, une prévol, un décollage, un vol et un atterrissage.
Tout ça en quelques minutes. Et remettez-nous ça, à bouffer sans mollir, encore et encore.
Le vol thermique, le vol en dynamique, le vol montagne, cela viendra en son temps, par petites touches.
J’ai payé très cher à mes débuts (25 vols :affraid: ) une tentative de décoller sur une montagne peu connue (la Tournette), en aérologie moisie, avec une gestuelle balbutiante. La Montagne n’a pas voulu de ma carcasse mais elle m’a donné un bon conseil : apprendre à voler.
7 ans plus tard, les séquelles sont toujours invalidantes mais j’ai pris de la bouteille et des centaines d’heures de vol, tout en gardant cette “mémoire traumatique” qui perturbe le psychisme dès qu’on a un moindre doute.
En parapente comme en Science, le doute est la première marche de la sagesse et du progrès.
Certains, encore peu expérimentés, se sentent en confiance…
Servie par un physique approprié à la performance et un mental très fort, j’ai eu confiance en moi dans toutes les activités sportives dites “extrêmes” que j’ai pratiquées dans ma vie, et puis la sagesse est venue peu à peu, d’abord avec un terrible accident à 26 ans à l’Aiguille Verte, puis l’âge venu avec les premières fractures, les mois sur béquilles, la douleur et la frustration d’être invalide… et le bonheur d’être encore en vie.
Même avec des années d’expérience et des milliers d’heures de pratique à très haut niveau, même en étant vigilant, même en restant humble, le risque nul n’existe pas. Même les meilleurs peuvent se prendre un jour une mine et se retrouver sur un fauteuil ou avec un petit jardin sur le ventre, ou pire.
J’invoque la mémoire de Lionel Terray et d’Eric Tabarly.
Alors, quand on n’a pas d’expérience et qu’on se sent bien sous sa voile…?

“La première qualité d’un vieux parapentiste, c’est de rester humble” (Pierre-Paul Ménégoz)