Qu’une approche dans une aérologie “terrain de motocross” dans la brise qui peut être forte et parfois s’éteindre avant de reprendre, sur un terrain globalement sous le vent d’une forêt, c’est un exercice des plus difficultueux et que j’en ai vu des meilleurs* s’y faire piéger, avec toute sorte de matériel, même après une approche nickel au vent.
- En fait non, les meilleurs ils sont en cross et ils posent à dache, ou bien en fin de journée lorsqu’ils bouclent et que c’est calme.
C’est pas pour dire qu’il n’y a rien à faire, mais c’est pour bien faire comprendre que parfois il faut être à 110% de ses moyens pour rester dans le terrain et que parfois il s’avère qu’on n’a pas suffisamment de bagage. Et que donc lorsqu’il y a 300 pilotes sur un site, dont certains font deux vols, il y en a bien 10% qui ont surestimé le poids de leurs valises d’expérience…
Monter à pieds, certains parlent de sacs de 15 kg comme si c’était la norme. Ici c’est plutôt 20 kg. Le mien fait souvent 22 kg. Nombreux sont ceux qui ont 25 kg. Et quelques-uns, pas si rares, dépassent les 30 kg.
C’est ce que j’avais fait il y a trois ans de ça, en lsière de l’atterro… Mais c’est pas la peine de pinailler, c’est hors-terrain et vu par un voisin qui ne fait pas de parapente, c’est encore quelqu’un qui piétine (= détruit) les champs alentours. C’est ça l’image que ça donne et peu importe que ce soit vrai ou pas.
Dans ce genre de situation, j’ai coutume de dire que si l’atterrissage était le seul endroit sec au milieu d’un marécage infesté d’alligators et de serpents venimeux, il n’y aurait plus de hors-terrains.
) accueillant. Il est visible que de nombreux pilotes ne se cassent pas trop la tête et que le hors terrain ne leur posent aucun problème à partir du moment où il est confortable. Sur des sites fréquentés cette multiplication d’incivilités est vraiment problématique pour les gestionnaires.