Je m’auto-cite, pour continuer le raisonnement :
La notion qu’il me semble importante a explorer, c’est le ´cheminement intellectuel’ qui amène a prendre des decisions ´irrationelles’ dans cette activité.
Et pour cela partir de faits simples :
Exemple 1 : comment se fait-il qu’il soit plus difficile de renoncer a decoller qd l’aile est etalée sur le deco, que quand elle est encore dans le sac ?
C’est irrationnel quelque part. Humain…, d’accord…, mais stupide ! Que pèsent 10 min de pliage de matos par rapport au risque encouru ?
Exemple 2 : comment en arrive-t-on a privilegier une repose au deco dans de mauvaises conditions, pour eviter une navette ou 1h de marche ? Tenter la repose est une chose, la forcer en est une autre.
Deux pistes me viennent en tete:
La complexité des decisions d’abord. Ca fait beaucoup de parametres a gerer, en constantes evolution.
Du feeling proprio, de l’analyse des conditions du moment, de la projection sur l’evolution des conditions, de la gestion de ses ´ambitions’, le groupe, etc., etc.
Potentiellement, de quoi s’y perdre… Et de se tromper. Faut etre bien dans ses pompes, et dans sa tete, y a pas de doutes la-dessus.
Je sais pas vous ? mais les sessions que je kiffe le plus, c’est quand j’ai peu de doutes sur les conditions.
Les sensations et l’adrenaline ensuite, extra-ordinaires ! et c’est parcque c’est vraiment trop bon qu’on y revient ! Et ca peut griser. Comme dans tout sentiment, il peut y avoir du bon, et du mauvais.
Savoir identifier, rapidement, que l’on entre en mode ‘tout passe ´, ´ca se tente ´, ou ´Ca devrait passer’, est tres important.
Vu la complexité des process intellectuels en jeu, et le delais qu’on a pour agir, je pense qu’il est plus efficace d’apprendre a reconnaitre vite les indices qui nous indiquent qu’on perd notre ´bon sens’.
Pour se recentrer.
Pas facile !