zut, ça m’aurait vraiment interessé, je l’ai vu trop tard :bang:
Mardi 11 mars à 21h00 sur Arte -> Monsanto
Le documentaire relèvait d’un choix un peu bizarre, sans être pro agrocarburant, seuls des personnes à fond dans la filière était interrogé, 1 ou 2 rares interventions émettant une critique assez vague. Nous avons tous attendu, en vain, une sorte de deuxième partie à ce docu qui fasse le tour des problèmes liés aux agrocarburants. Un signe un peu révélateur, seul le terme biocarburant était employé et tellement de fois que c’était limite du matraquage.
Les questions/réponses qui ont suivi étaient bien plus intéressantes.
Les intervenants nous ont signalé un site avec une pétition mais également des ressources, si cela t’intéresse:
www.agrocarb.fr
Le dossier complémentaire sur ce même site.
La semaine prochaine le film s’intitule “l’assiette sale” et non pas “l’assiette salée”.
Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5.000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de nombreux cas indignes. ‘L’ Assiette sale’ décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Le film fustige également l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution.

- lundi 24 novembre “De la fourche à la fourchette, le règne de l’agrobusiness ?” : “L’assiette salée” de Denis Piningre, suivi d’un débat en présence de : Denis Piningre, Marijke Pols (ingénieur agronome, chargé de missions de développement local), Christine Sarzier (responsable matières premières), Matthieu Calame (auteur de la “Tourmente alimentaire”)
le film s’intitule “l’assiette sale” et non pas “l’assiette salée”.
Monsanto fustige “ceux qui ont pour stratégie de discréditer la biotechnologie”, à l’occasion de la sortie d’un livre au Brésil
LE MONDE | 19.12.08 | 15h13 • Mis à jour le 19.12.08 | 18h03
CAEN - Une étude d’un universitaire de Caen, parue dans une revue scientifique américaine, affirme que le Roundup, premier désherbant vendu au monde, est dangereux pour la santé humaine même à dose infinitésimale, ce que dément la société américaine Monsanto qui le commercialise.
“Nous avons travaillé sur des cellules de nouveau nés avec des doses de produits 100.000 fois inférieures à celles avec lesquelles le jardinier lambda est en contact. Les Roundup (ndlr: gamme de désherbants) programment la mort des cellules en quelques heures”, a déclaré à l’AFP Gilles-Eric Seralini, professeur de biologie moléculaire, auteur de l’étude mise en ligne fin décembre par la revue Chemical Research in toxicology.
“Les risques sont avant tout pour les femmes enceintes mais pas seulement”, a ajouté ce chercheur du Comité de recherche de d’information indépendantes sur le génie génétique (Crii-gen) présidé par l’ancienne ministre Corinne Lepage (Modem).
De l’allergie au cancer, le risque est d’autant plus grand que le sujet est faible, a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, Monsanto France, basé à Bron (Rhône), a répondu via un communiqué que “Roundup n’a pas été conçu pour autre chose que désherber. Les travaux régulièrement effectués par G-E. Séralini sur Roundup (…) constituent un détournement systématique de l’usage normal du produit dans le but de le dénigrer et ce, alors qu’il a fait la preuve de sa sécurité sanitaire depuis 35 ans dans le monde”.
“En 2005 nous avions déjà prouvé cette toxicité, mais pas à des doses infinitésimales”, a souligné M. Seralini.
L’étude a été financée notamment par la Fondation de France, a précisé M. Seralini.
(http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/tx800218n)
(©AFP / 07 janvier 2009 12h40)
- Chemical Research in Toxicology
Nora Benachour and Gilles-Eric Seìralini* University of Caen, Laboratory Estrogens and Reproduction, UPRES EA 2608, Institute of Biology, Caen 14032, France
We have evaluated the toxicity of four glyphosate (G)-based herbicides in Roundup (R) formulations, from 105 times dilutions, on three different human cell types. This dilution level is far below agricultural recommendations and corresponds to low levels of residues in food or feed. The formulations have been compared to G alone and with its main metabolite AMPA or with one known adjuvant of R formulations, POEA. HUVEC primary neonate umbilical cord vein cells have been tested with 293 embryonic kidney and JEG3 placental cell lines. All R formulations cause total cell death within 24 h, through an inhibition of the mitochondrial succinate dehydrogenase activity, and necrosis, by release of cytosolic adenylate kinase measuring membrane damage. They also induce apoptosis via activation of enzymatic caspases 3/7 activity. (...)
Et donc voila le résultat, nouvelle offensive de Barroso:
Europe: la Commission veut des OGM dans les assiettes
[i]L’exécutif européen va tenter lundi de forcer la main à l’Autriche, la Hongrie, la France et la Grèce pour que ces pays lèvent les interdictions visant les OGM.
A trois mois des élections européennes, la Commission européenne prend lundi le risque de braquer une partie de l’opinion publique en cherchant à imposer la culture des OGM malgré les inquiétudes sur les risques potentiels pour l’environnement.
L’exécutif européen va tenter de contraindre deux pays - l’Autriche et la Hongrie - à lever l’interdiction de cultiver le maïs génétiquement modifié MON 810 de la multinationale américaine Monsanto lors d’une réunion des ministres de l’Environnement à Bruxelles.
Elle entend ensuite s’attaquer aux interdictions édictées en France et en Grèce.
BARROSO A LA BARRE
La décision de forcer la main à ces quatre pays émane du président de la Commission, José Manuel Barroso, souligne-t-on à Bruxelles. Elle intrigue et irrite plusieurs Etats.
“Cette démarche est contreproductive. Beaucoup d’Etats le disent”, a confié à l’AFP un diplomate français. “L’objectif est difficile à discerner et cela risque de crisper l’opinion à quelques mois des élections (européennes de juin). Cela devrait amener la Commission à une certaine prudence”, a-t-il estimé.
Le renouvellement de l’autorisation accordée en 1998 pour l’importation et la culture du MON 810 est en effet en cours d’examen et l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) a précisé à l’AFP avoir demandé à la multinationale des “informations supplémentaires concernant l’impact environnemental”.
DIVISIONS DES PAYS
Invoquant une possible plainte contre l’UE à l’OMC, M. Barroso ne veut pas attendre. Face aux divisions des pays membres, très fortes sur le dossier OGM, il compte sur un mécanisme de décision complexe pour imposer la levée des interdictions.
“[color=red]Notre décision se fonde sur les avis de l’EFSA, qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine[/color]”, soutient-il.
Les ministres de l’Environnement vont donc voter lundi pour ou contre les interdictions autrichienne et hongroise. L’affaire est “très sensible” et est traitée dans certains pays “au sommet de l’Etat”, selon un diplomate.
La décision sera prise à la majorité qualifiée --chaque pays dispose d’un nombre de voix proportionnel à sa population-- qui impose de réunir 255 des 345 suffrages.
“Ca se jouera à quelques voix près”, prédisent plusieurs délégations.
Quatre pays --Grande Bretagne, Suède, Finlande et Pays-Bas-- ont indiqué leur intention de voter la levée des interdictions en Autriche et en Hongrie. Ils réunissent 59 voix.
Dix-neuf pays doivent voter contre. Ils totalisent 214 voix, loin de la majorité qualifiée. Quatre pays n’ont pas encore pris leur décision: l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et l’Estonie, explique un expert.
Si la majorité qualifiée n’était pas atteinte, “la Commission a le droit de faire lever les clauses” autrichienne et hongroise, a-t-il expliqué. “Mais il sera difficile de justifier une décision prise contre une majorité de pays”.
Si au contraire une majorité qualifiée vote contre la Commission, “ce sera un désaveu pour M. Barroso”, candidat à un nouveau mandat à la tête de la Commission, a-t-il estimé.
La présidence tchèque de l’UE estime elle qu’il faut montrer de la “psychologie face à cette question complexe”. Elle souligne que l’UE “n’interdit pas l’importation du MON 810” et ne serait donc pas forcément mise en difficulté à l’OMC.
“Les préoccupations des citoyens ne peuvent être ignorées. La Commission exploite un système de décision vicié pour imposer son agenda pro-OGM”, s’insurge de son côté Greenpeace.
Les industriels réfutent ces arguments. Estimant que l’UE n’a que trop tardé, ils exigent “la pluralité du choix du type de production pour les agriculteurs”.[/i]
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