Une monosurface possède un bord d’attaque épais et de l’air reste piégé quasi immobile sur l’intrados derrière celui-ci. On observe donc un ‘intrados virtuelle’ sur l’avant du profil autour duquel l’air circule. Même si l’air est moins bien canalisé qu’avec un vrai intrados, il ne suis pas strictement le profil du tissu et mon affirmation reste correcte.
Il n’y a pas de réponse parfaite à “Comment un avion vole?”.
Il y a bien toute les théories que vous énumérées mais toutes présentent des limites rapidement.
Enfaite personne ne sait vraiment comment ça marche. On se base (en aéronautique) sur des modèles mathématiques et numériques simulant l’écoulement du fluide (ici air) sur le profil.
je dirais même plus, faut arreter de croire qu’on vole, on descend en pente douce (plus ou moins bien). La portance ça sert juste à équilibrer les forces pour faire croire qu’on comprend un truc qui n’a pas besoin d’être compris.
M@tthieu
Voilà une question qu’elle est fort à propos.
Est-ce qu’un oiseau sait comment il vole ? Il se pose des questions à propos des filets d’air ? Il a un modèle mathématique en tête pour expliquer :grat:
Et pourtant, il vole, et plutôt bien
C’est comme quand on nage, on a besoin de savoir qu’Archiméde a pris un bon bain avant de crier Eureka ?
C’est pourquoi je trouve qu’on se prend vraiment trop la tête avec la mécavol (en tout cas pour le pilote lambda).
Que cela intéresse certains d’entre nous pourquoi pas, mais très franchement essayer “d’élever le niveau” en pipotant avec la mécavol :canape:
Je trouve que c’est quand même très important de connaître les mécanisme globaux du vol (l’importance de la vitesse pour se mettre en virage, etc.) et les facteurs qui entraînent des soucis: une fermeture, un décrochage, etc.
En tout cas, j’ai construis mes sensations et mon pilotage autour de ces idées générales sur le comment ça vole.
Les très grosses approximations qu’on entend parfois sur la méca vol sont assez limitées pour expliquer le vol en général, mais elles permettent d’appréhender les phénomènes qui nous concernent au premier plan, comme la vitesse et l’incidence. De ce point de vue, on peut donc envisager de les considérer comme valide pour notre application.
on se fout pas mal de savoir comment on flotte… tant que ça se passe bien dans son bain. Le jour où tu es dans de l’eau froide, au milieu de l’océan avec une crampe qui pointe son nez, ben tu sera content d’avoir une image fiable qui te permettra de faire la planche en gonflant tes poumons pour occuper plus de volume sereinement.
comment elle vole … c’est pareil : pour un plouf du matin, pas grand intérêt (sauf curiosité intellectuelle - ce qui déjà différencie l’homme de l’animal), mais le jour où tu es en condition limite, c’est là que tout va se jouer.
Cela ne concerne pas le parapente, mais le delta : le modèle des deux particules n’explique pas l’effet de sol : une aile qui rase le sol récupère un excès de portance mieux expliqué par la petite cuillère. Du coup un delta qui rase une pente se retrouve avec une l’aile droite qui peut porter mieux ce qui peut être sympa (vol pente à droite) ou catastrophique s’il lèche la pente avec un obstacle à droite.
Du coup si tu as modélisé avec Bernoulli, tu te manges l’arbre. Si tu as une représentation de type Coanda, tu l’anticipes et ça passe.
j’ai cet exemple en tête, mais je suis sur que les acrobates (qui sont plus fins que moi) ont d’autres exemples applicables au parapente.
Au sujet de l’effet de sol en référence de la remarque de Piwaille:
" le modèle des deux particules n’explique pas l’effet de sol : une aile qui rase le sol récupère un excès de portance mieux expliqué par la petite cuillère"
L’effet de sol est lié au fait que:
En vol, un vortex se crée en bout d’aile
En final durant l’attérissage, le vortex est détruit car l’aile se rapprochant du sol, le vortex se désorganise car il entre en contact avec le sol. Cela entraine un meilleur rendement de l’aile, d’ou un meilleur plané.
C’est pour cela que l’on a des winglets sur les avions maintenant.
Bon, je vais remplir ma présentation.