Mes premiers vols en autonomie

Les paris sont ouverts. Difficile de ne pas très vite voler uniquement avec un bel engin bien perfo et qui en donne plus que les autres tant que tout va bien !
Quant à la voile, ce sont essentiellement des fils issus de la synthèse du pétrole…

Oui et d’ailleurs, dans des conditions comme celles de la vidéo ci-dessous, on sera 99% à voler niaisement 100 mètres au-dessus alors que ce qui est incroyablement profitable c’est de faire ce que fait le même maître Fritz, à l’interface air/sol (qui n’est plus exclusivement du travail au sol mais qui n’est pas encore totalement du vol).
http://www.youtube.com/watch?v=rJO1n_FwR6s
https://www.youtube.com/watch?v=rJO1n_FwR6s

@M@tthieu : laisse tomber les critiques et bouffe un max de gonflage ! Le matos, faut que ça serve, c’est bon pour sa sécu de l’utiliser au sol. Bien des pilotes devraient faire des après gonflage comme toi. Pour moi l’activité gonflage devrait être comptabilisé tout autant que les hdv quand on parle d’expérience. J’en veux pour preuve mon frérot : des centaines d’heures de gonflage et le bpc à 40hdv / 85 vols.

Entièrement d’accord avec 777 pour le gonflage au sol, mes premières années je n’aimais rien tant que jouer dans du vent fort (ou pas) au sol sur des petites pentes en herbe; bonjour l’expérience et le ressenti que cela m’a apporté. Et puis j’ai vu Olivier F grandir dans sa maîtrise à Mundo (depuis 2005)…
Cependant dans le cas présent je ne peux être en désaccord avec Man’s pour ce qui est d’éventuel incident de vol ou le mental et le feeling peuvent être prépondérants…

faute de frappe : Jésus de Nazareth non ? :sors:

Non, ça s’est le gars qui marche sur l’eau, Matthieu parle du gars qui vole au sol ! :sors: aussi

Il faut aussi rester très humble avec le l’efficacité du gonflage sur la capacité à tenir une aile. Certes ça apporte les bons mouvements, et une idée des réactions de l’aile. Mais il ne faut pas oublier que quand on fait du gonflage, à part dans le cas de vols de proximité comme le fait O Fritz dans la vidéo postée par Vincent, nous “volons” hors fourchette de PTV, donc cela rend l’exercice à la fois plus compliqué pour certains aspects et à la fois bcp plus facile pour d’autres. L’aile ayant une charge alaire très faible aura une réactivité bien en deçà de ce qu’elle aura réellement en vol, qui plus est en air turbulent. Alors OUI le gonflage est une très bonne façon d’apprendre à se servir d’une aile, mais NON ça ne traduit pas la réalité des choses en vol, l’énergie supplémentaire qui y est retrouvée peut très largement influer sur le coté psy de la gestion des incidents.

karma+

Sinon, personnellement, je n’ai pas l’impression d’être en total désaccord avec 777, (j’ai commencé par dire que faire du gonflage sera toujours bénéfique), je dis juste, et Yves l’a bien compris, que dans le cas présent, il est illusoire de croire que parce qu’on a fait des milliers d’heures de gonflage au sol, c’est ça et seulement ça qui permettra de se défaire d’une bonne grosse cravate en plein vol comme la M6 sait bien les faire.
Ca aidera, mais c’est pas ça qui fera qu’on garde le cap tout en ayant à gérer probablement non seulement le relief, mais aussi les gestes appropriés pour aller chercher la suspente de stab, la ravaler en air probablement beaucoup plus perturbé que le laminaire idoine pour le gonflage (ou que l’air calme du SIV d’ailleurs), et comme Vincent tu le dis très justement (EDIT: chatmalo également), l’aile n’est pas du tout chargée de la même manière, et ce n’est donc pas représentatif du cas réel en vol, sans parler des appuis très différents selon qu’on est debout au sol, ou assis dans sa sellette en l’air ;
d’ailleurs, je mets quiconque au défi d’arriver en faisant du gonflage à reproduire les conditions nécessaires pour s’entrainer à la bonne gestuelle pour contrer une autorot . Je ne suis pas un partisan des SIV à outrance, mais dans ce cas, ils me semblent plus proches de la réalité.

Par exemple, je trouve que l’exercice qui consiste à amener un stabilo au sol d’un côté, puis à remonter la voile et aller faire toucher l’autre stabilo de l’autre côté, en bougeant le moins possible les pieds, prépare bien à ça. (travail bassin sellette roulis, juste fermeté à la commande)

Mathieu pour ne pas abimer les élévateurs suite au frottement de la drisse
de frein, j’entoure les élévateurs A/A’ avec du tissus renforcé fixé avec du velcro.
J’ai même eu le désagrément de blesser la gaine des suspentes au niveau des
maillons ( gonflage cobra par vent soutenu )
Je monte ces protections chaque fois que je m’entraine au gonflage.

marius

Sans dec. j’écris vraiment quelque chose de totalement différent de Vincent ?

@ edae, d’où tiens tu que je n’aime pas jouer au sol ? Je pretends juste que cela ne fait pas tout. Et aussi, où vois tu que je dénigre le travail au sol du simple fait de penser que cela ne suffit pas ?

@ M@tthieu, je lis ce que tu ecris ni plus ni moins. Et des bonnes resolutions de ta part j’en ai lu plus d’une fois et pas forcément concrétisé dans les faits. Je ne suis plus depuis longtemps dans l’idée de te faire la morale, tout au plus j’agite encore le drapeau jaune qui signale un risque potentiel. Après tu en tiens compte ou pas, t’es adulte et libre de faire comme tu l’entends.

Olivier Fritz est de presque mon coin et quand des passagers à moi veulent de grosses sensations c’est vers lui que je les diriges. Car sa maîtrise est effectivement exeptionnelle en l’air comme au sol. L’avoir comme exemple est très pertinent, pour autant penser que parce que lui a su develloper une telle maîtrise au sol comme en l’air juste parce que l’on passe plus de temps au sol qu’en air me semble un peu utopique.

En fait je pense juste comme Chamalo et Schebbe ;

Tout en etant d’accord avec Vincent ;

Et cela ne me semble pas contradictoire mais plutôt complémentaire.

Bonne soirée,

à wowo : edae, d’où tiens tu que je n’aime pas jouer au sol ? Je te cite (copier coller d’un de tes post de juillet dernier au sujet du travail au sol):

C’est probablement aussi une question de génération. Quand le dos fait déjà mal le matin…

Cela n’excuse rien bien entendu, tout juste tente d’expliquer.

Après il y aussi un côté fainéant intrinsèque à l’humain. Sans doute un moteur pour le progrès en général mais pour la qualité des décollage en particulier.

Comme je réunissait âge et fainéantise, mes premières années de vol se sont vu caractérisait par des gonflages/décos… aléatoire (pour rester poli)

Puis un jour, bien qu’ayant encore vieilli et en étant toujours autant fainéant, je me suis dis ; “je dois être capable de faire mieux” (j’ambitionnais le BPC, la compet et la Qbi). Du coup, je me suis appliqué à faire du gonflage et de la pente-école mais en tentant de décrypter au mieux chaque phases de ce qui fait un gonflage/deco réussi ou… loupé. Et ma foi, si je suis loin d’être un exemple des jeux au sol, ma technique s’est suffisamment amélioré pour me permettre de gonfler/decoller “sereinement” dans toutes les conditions que je m’autorise (pas seulement avec 10 km/h de face)
Pour autant je ne fais pas vraiment de la quantité (fainéant un jour, fainéant toujours et pour l’âge…) J’essaye vraiment de faire de la qualité (c’est un peu frimeur de le dire ainsi mais comment le dire autrement ?) En décortiquant pour bien comprendre et assimiler le comportement de la voile, ma gestuelle et leurs interactions avec les conditions du moment.
J’essaye aussi sur le déco au moment de gonfler pour m’envoler de fonctionner sur le même modèle. Cela me permet aussi et je pense que c’est un facteur de réussite (ou d’échec) de me libérer de la tension/stress que je pourrais éprouver du fait des conditions ou même simplement du fait de la pression lié à la fréquentation pilotes voire spectateurs (chacun à ses propres sources de stress)

Le parapente est un sport mental avant tout. En accepter l’idée permet de trouver pas mal de solutions aux problématiques qui peuvent se poser. Le gonflage/decollage en est une parmi d’autres. A minima savoir comment cela devrait se passer en fonction de ce que l’on sait et sait faire permet de ne pas déplier son aile et de s’éviter ainsi ridicule et éventuellement bobos. Aussi de se trouver la motivation pour retravailler ses faiblesses avant d’y revenir.

@ edae, bien vu mais note aussi ce qui me semble plus intéressant dans mon post que tu cite. Je me permet de rajouter des balises pour differencier mes dires des tiens et de mettre en gras ce qui me semble rapport à la discussion d’aujourd’hui le plus pertinent.

Je te cite (copier coller d’un de tes post de juillet dernier au sujet du travail au sol):

[quote] C’est probablement aussi une question de génération. Quand le dos fait déjà mal le matin…

Cela n’excuse rien bien entendu, tout juste tente d’expliquer.

Après il y aussi un côté fainéant intrinsèque à l’humain. Sans doute un moteur pour le progrès en général mais pour la qualité des décollage en particulier.

Comme je réunissait âge et fainéantise, mes premières années de vol se sont vu caractérisait par des gonflages/décos… aléatoire (pour rester poli)

Puis un jour, bien qu’ayant encore vieilli et en étant toujours autant fainéant, je me suis dis ; “je dois être capable de faire mieux” (j’ambitionnais le BPC, la compet et la Qbi). Du coup, je me suis appliqué à faire du gonflage et de la pente-école mais en tentant de décrypter au mieux chaque phases de ce qui fait un gonflage/deco réussi ou… loupé. Et ma foi, si je suis loin d’être un exemple des jeux au sol, ma technique s’est suffisamment amélioré pour me permettre de gonfler/decoller “sereinement” dans toutes les conditions que je m’autorise (pas seulement avec 10 km/h de face)
Pour autant je ne fais pas vraiment de la quantité (fainéant un jour, fainéant toujours et pour l’âge…) J’essaye vraiment de faire de la qualité (c’est un peu frimeur de le dire ainsi mais comment le dire autrement ?) En décortiquant pour bien comprendre et assimiler le comportement de la voile, ma gestuelle et leurs interactions avec les conditions du moment.
J’essaye aussi sur le déco au moment de gonfler pour m’envoler de fonctionner sur le même modèle. Cela me permet aussi et je pense que c’est un facteur de réussite (ou d’échec) de me libérer de la tension/stress que je pourrais éprouver du fait des conditions ou même simplement du fait de la pression lié à la fréquentation pilotes voire spectateurs (chacun à ses propres sources de stress)

Le parapente est un sport mental avant tout. En accepter l’idée permet de trouver pas mal de solutions aux problématiques qui peuvent se poser. Le gonflage/decollage en est une parmi d’autres. A minima savoir comment cela devrait se passer en fonction de ce que l’on sait et sait faire permet de ne pas déplier son aile et de s’éviter ainsi ridicule et éventuellement bobos. Aussi de se trouver la motivation pour retravailler ses faiblesses avant d’y revenir.
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Est-ce que j’exprime mieux ainsi ma pensée (grâce au travail de mémoire d’edae ? :trinq:

Bonjour,

Moi qui suis vraiment nul au sol (faute de pratiquer bien sûr !) je suis admiratif quand je vois une telle maîtrise.
Que la voile obéisse très exactement à ce que veut lui faire faire le pilote avec si peu de mouvements, c’est impressionnant ! :pouce:

:bravo: :bravo: :bravo:

Marc

Dire qu’uniquement le travail au sol fait un parapentiste complet serait absurde, je m’entraîne bcq au 360 plus ou moins engagé et il est bien évident que cela ne peut se travailler qu’en vol.

L’effet pendulaire en 3 dimensions ne peut se travailler qu’en vol.

Mais il y a quantités d’exercices au sol qui apportent énormément sur le feeling de son pilotage.

Les deux (sol et vol) sont complémentaires

Ça bosse en floodant la page 99!
Kikiva passer la 100e?
M@tthieu paiera son coup au vainqueur!

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C’est moi !

Allez, presque

Toujours pas ?