Mon premier... crash

E résumé, c’est presque ça… le fait de laisser la voile voler d’elle-même a donné encore plus de plané (pas étonnant) mais le froid plus dense a rendu l’air encore plus porteur. A l’atterrissage, j’étais presque prêt à crosser :mdr: en plaine !!

C’est compliqué, ça change en fonction du matériel, ça change en fonction des conditions … Bref, faut réadapter en permanence. D’où l’importance de garder des marges…

Quand tu seras comme compte de lecture, compétiteur, et que tu courras après des records que tout kilomètre gagné peut te faire battre, alors ce jour-là tu auras peut-être une raison suffisante :diable: pour aller flirter avec les limites et les marges. Mais avant d’en être là, gardes-en de la marge: ça te permettra d’arriver peut-être un jour à un tel niveau.

Et un père Noel qui a raté l’entrée de la cheminée !

:coucou: Alex:

Conseil pour s’éviter les angoisses ultérieures: il faut te faire un plan de vol, et l’intégrer dans ta check list: “est-ce que j’ai un plan de vol ?”
Au début, plutôt que de penser à surveiller ton cone d’autonomie (amha) c’est de te dire: OK je sais que l’atterrissage est là, mais que va-t-il se passer si …

Sur site, on peut assez facilement savoir (en discutant avec les autres pilotes par exemple) si je passe au delà de cette épaule ou sous le niveau de ce petit chemin, je ne pourrai pas atteindre l’atterro. Il faut donc se fixer des limites, et les respecter. Mais, sachant qu’il se peut que la limite ne soit pas respectée pour x raisons, tu peux intégrer dans ton plan de vol un (voire plusieurs) atterro de secours; Donc: toujours un plan de vol, des marges, et un éventuel plan B.

C’est aussi pour établir un plan de vol qu’il faut toujours avant le vol repérer son atterro: comment l’approcher, et quelles peuvent être les difficultés sur les approches. Enfin, suivant ton plan de vol, si plusieurs atterros sont possibles, toujours choisir celui qui comporte le moins de risques, et s’entrainer à être le plus précis à chaque atterrissage.

Pour la copine: elle ne vole pas; elle ne t’a rien demandé; tu ne t’es pas fais mal … c’est pas la peine de lui dire, elle ne comprendra pas, et ça va la saouler :dodo:

Bons Vols :vol:

Un truc que j’utilise souvent: je me fixe des limites ou indicateurs avec ce qu’il faut faire si ça arrive.
Exemple: si je passe sous cet arbre, je rentre. Ou: si l’orage passe la rivière, je me casse. Ou: si je dépasse 1650m, je pars en cross…
L’avantage, c’est que la décision est déjà prise et qu’elle n’a pas été prise sous stress. Avec des marges suffisantes, c’est très sécurisant et ça peut aider à reprendre confiance.

Bonne reprise… en sécurité.

Hello, j’ai tendance a faire ça. Il faut seulement ne pas être jusqu’au boutiste et savoir reviser ses decisions. Par exemple, ‘‘ça y est je suis au plaf, j’avais dit que je partais en cross’’, mais je n’ai pas mis dans mon equation le fait qu’il ne reste plus qu’un octat de bleu.

Ce genre de méthode marche mais par courtes étapes selon moi.
Je pense que c’est ce que tout le monde fait inconsciemment, mais le verbaliser permet sûrement de poser de vrais micro-objectifs et limites clairs.

Bonjour,

Comme je l’ai déjà écrit, si on n’est pas certain de rejoindre l’atterro visé (suis-je trop bas ou non ?), il est facile de bien fixer l’atterro (ou un éventuel obstacle avant) situé dans l’axe du vol, puis de fermer les yeux quelques secondes avant de les rouvrir (sans bouger la tête) et de voir si l’objectif est monté ou descendu dans le champ de vision.
S’il est monté, c’est qu’on a toutes les chances de ne pas le rejoindre et qu’il faut anticiper en cherchant une autre zone d’atterro plus près et sûre.

Il m’est arrivé un certain nombre de fois d’effectuer cette manœuvre et j’ai toujours trouvé cela facile et sécurisant…

Marc Lassalle

Quand on a de l’expérience, vacher ne pose pas trop de problèmes parce qu’on sait à temps qu’on ne rentrera pas au terrain et qu’il faut chercher un endroit posable.
En cross, on a toujours les yeux partout et mentalement on voit toujours où il est possible de se poser. C’est d’autant plus crucial quand on est bas et qu’on ratasse le moindre pet de taupe timide pour ne pas perdre un mètre.
Quand on fait ça dans l’urgence, avec le stress, c’est nettement moins simple, et quand on n’a pas beaucoup d’expérience le vrac montre les dents.
Ce n’est pas toujours en direction de l’atterro qu’on vachera le mieux.
Se poser sur un toit est potentiellement très dangereux parce qu’avec la pente on a toutes les chances de tomber, bien content quand la voile accroche une cheminée ou une lucarne.
Poser dans les arbres est un pis-aller mais il faut des feuillus, parce que les résineux sont plus hauts et hérissés de branches mortes qui sont autant de pieux acérés prêts à embrocher le parapentiste maladroit… et si on a le malheur de casser un apex, la voile sera pleine de résine, => poubelle.
On apprend de chaque vol et il faut tirer les leçons de chaque incident.
C’est bien.
:trinq:

Bonjour Alex,

Je reprends les idées de

et

Et effectivement, en étant débutant quand tu arrives sur un site et que, ton analyse des conditions du jour te laisse envisager de voler. Alors demande à plusieurs groupes de pilotes du coins, quitte à passer pour un blaireau, qu’elle est selon eux la limite basse (du jour) pour rentrer au terrain. Rajoute quelques mètres à ce qu’ils te disent et si tu as un doute tu te barre.
Si tu as été couillon et que tu es passé en dessous de la limite fixée, alors applique les conseils avisés de M.Lassalle.

On aura certainement l’occasion de se croiser dans le coin et certainement aussi que tu vas aller voler sur Oraison un jour… Typiquement c’est bien le site facile pour lequel il faudra que tu aie impérativement cette démarche : Il y a une ligne électrique invisible du déco (et même en l’air) sur la transition pour aller poser. Bon nombre de pilote se font avoir. A mes débuts je l’avais aperçut seulement lorsque, faisant la même erreur que toi à vouloir tenir comme les autres, j’étais passé seulement à quelques mètres (~2) au-dessus.

Pour la Sainte-Victoire, notamment le magnifique vol du soir l’ouest, tu verras que cette expérience te sera précieuse…

De manière général, mieux vaut écourter un vol…dés lors tu pourras toujours en faire plein d’autre :slight_smile:

Thomas.

PS : Tu es à quel club cette année, Cuges, Marseille, Signes, Sainte-Victoire, Oraison ?

Merci à tous pout ces conseilles, ces idées qui me rassurent :ppte:
J ai bien prit note de tout ce que vous m avez expliqué et je vais essayer de repartir dans de bonne conditions et me faire encadrer dans les prochain sauts :slight_smile:
Pour ce qui est de mon club il se situe à barcelonette car j étudie la haut et je travaille à marigane sur les voilures tournante. J habite sur Aix en Provence

karma+

Tu vas y arriver , il n’y a pas de raison .
Reprends en douceur et prends toi une bonne marge de sécurité afin de reprendre confiance , vaut mieux arriver trop tot , que trop tard
:bisous:

A ne pas confondre avec prendre une bonne “murge” de sécurité ! :trinq:

A combien de crash on peut se considérer comme un vrai dur? :banane: Juste pour savoir.

doit on se crasher pour estimer avoir de l’expérience ? :sos: :bang:

y a-t-il un rapport entre avoir de l’experience et se considérer comme un dur?

à mon avis en parapente c’est inversement proportionnel. :slight_smile:

Waow, celle-ci est pas mal, chapeau :smiley:

Ca dépend du personnage que t’as en face de toi… Mais t’inquiètes pas, devant certaines filles t’auras même pas besoin de te crasher, juste le fait de faire parapent tu seras un vrai dur à leurs yeux :mrgreen: :sors:

Le vrai dur,c’est le sol !! :affraid:

Tu parles de la rigidité cadavérique là non ??