Voilà qui ressemble plus à un sentiment personnel, qu’à une remarque étayée… Quels sont donc tes critères objectifs d’évaluation de l’exigence des 2 formations? Sont-elles aussi simplement comparables? Le BPJEPS est encore jeune (4ans) et en pleine et permanente évolution, chaque année, des changements ont lieu pour améliorer le cursus, et je ne crois vraiment pas que ce soit un BE au rabais comme tu sembles le sous-entendre.
[/quote]
Je ne sous-entends pas que ce soit une formation “au rabais”. C’est une formation qui est ce qu’elle est, qui présente des différences avec le B.E. et qui ouvre un profil professionnel qui n’est pas celui de l’ancien B.E.
Je répète ce qui était l’avis unanime de l’équipe régionale de formation (que tu connais) au moment de la création du BPJEPS, à savoir que c’est une formation de niveau moins élevé, plus faible et donc moins qualifiante que l’ancien Brevet d’Etat.
Si maintenant le BPJEPS évolue pour devenir plus exigeant et plus qualitatif (ce qui confirmerait d’ailleurs à posteriori qu’il doit évoluer pour rattraper le niveau du B.E.), il serait alors logique qu’évoluent aussi les prérogatives auxquelles il donne accès. Mais je ne suis pas certain que ça marche comme ça. Je pense que les formateurs ont à cœur de mettre le plus de qualité possible à l’intérieur d’un cadre législatif contraint.
Il y a de moins en moins de moniteurs enseignants car - vous avez fait les calculs - les salaires sont peu élevés alors qu’en biplace, c’est plutôt mieux rémunéré. Un enseignant est pris 8 heures par jour avec un groupe (travail sur le terrain puis théorique en salle), alors qu’en biplace…
Ensuite il y a les contraintes météorologiques (la pluie mais aussi le vent - combien de stages doivent être annulés…) et les écoles très sérieuses (ou respectueuses du porte-monnaie des apprenants) ne facturent pas les journées non volées clouées au sol.
Enfin mis à part dans le sud de la France (et encore), on ne peut voler toute l’année donc il faut bien un deuxième métier à côté ou une deuxième saison (ski ou guide par exemple) pour vivre correctement.
Mais quelle entreprise va accepter un travailleur à mi-temps sachant que le parapente est toujours considéré par les assurances comme “à risque” ?
Il paraît (chiffre non vérifié) que la moyenne sur tous les brevetés est de 3 ans dans l’enseignement. Il faut avoir une vraie vocation pour ne plus pouvoir voler et enseigner le B.A.BA aux élèves qui sont (société et moeurs obligent) des consommateurs et des clients en premier.
Beaucoup de moniteurs ont envie d’autre chose que de vérifier les tours de sellette et prévols des futurs volants.
Enfin les bonnes écoles fidélisent leurs élèves mais au bout d’un stage init, un stage perf ou deux, un stage thermique et cross (oui j’en fais partie), qui a envie de repayer 500 € pour voler sacahnt que la plupart considèrent qu’après un stage (j’en connais) ils peuvent apprendre tous seuls avec des potes en les suivant) ?
Or c’est là que commencent les bonnes choses pour un enseignant, voler et progresser avec ses élèves mais c’est ingrât ils sont déjà loin à voler de leurs propres ailes…
Hé bien si le côté professionnel échoue, il faudrait mieux privilégier l’associatif.
S’il y a un gros turnover au niveau des BE, vu le coût de la la formation, il faut proposer quelque chose de + acceptable. Avec les chiffres que vous donner, j’ai l’impression que c’est l’argent des candidats qui part en fumée dans un système très inapproprié.
Ils n’ont qu’à se mettre un nez rouge en plastique et ils pourront s’inscrire comme intermittents du spectacle…
Quoique, certains n’auront pas trop à se forcer.
Tous ces BP c’est une grosse arnaque ! À l’origine l’idée était de proposer des diplômes pro plus faciles à obtenir pour répondre aussi à une demande d’emploie. Exemple un BE escalade est difficile à trouver en zone urbaine et coute cher pour faire grimper sur une sae en moulinette des jeunes de centre de loisir ou de club, d’où l’idée de proposer ces diplômes d’un niveau d’exigence et de compétence moindre. Mais le système de formation s’en est emparé et a construit des usines à gaz plus compliqués, encore plus couteuses, multipliant les contenus, le temps, le cout pour les obtenir. D’où le problème des candidats pour ces diplômes. Si t’es pas au chaumage et pris en charge par un organisme impossible d’y accéder.
L’étudiant de base ou le salarié ne dispose ni du temps ni des moyens nécessaires .Ce qui me dérange le plus c’est qu’on fait croire à des jeunes qu’ils passent le méga diplôme pour assurer leur avenir professionnel. Je le redis seul les très bon resterons dans la branche
Pour le coup c’est faux. Plusieurs candidats passent par leurs boites pour obtenir le FONGECIF et financer ainsi leur BP… J’en connais qui ont réussi à maintenir une partie de leur salaire en plus d’avoir leur formation financée et de conserver leur poste à la fin de celle-ci.
Et sinon, pour ceux qui ne peuvent obtenir un FONGECIF mais qui ont les moyens de s’auto financer la formation (pas donnée, faut être motivé !), il est toujours possible de demander une année sabbatique ; au bout de quelques années d’ancienneté, l’employeur peut le refuser une fois mais est tenu d’accepter in fine.
Dans un autre domaine, en vue d’une reconversion professionnelle j’ai fait une demande de CIF, mais pour un niveau de diplôme inférieur à celui que j’ai actuellement.
Bref, pas prioritaire pour l’obtention du financement. Donc je ne l’ai pas eu.
Et autant dire que seul, ça coute un bras (1 an sans salaire + le cout de formation, je dépasse 40000€). Le but étant de monter ma propre structure, j’aurais déjà fait un très gros trou dans la trésorerie avant même de commencer.
Je fais aussi le constat que peu de moniteurs enseignent… Le biplace étant plus rémunérateur, surtout si le site est favorable (météo, navette courte).
Pourtant, en tant que bénévole de club, j’adore le volet “accompagnement de la progression de jeunes pilotes” et j’aimerais passer le BE pour faire cela épisodiquement. A contrario, charrier n’importe qui en bi ne m’attire pas (je l’ai fait lors de journées club) et je préfère nettement partager un bi avec un ami(e) a qui je fais découvrir ma passion.
En effet, qd on a déjà un job, passer le BE n’est pas une chose évidente, ne serait-ce que en terme de disponibilité.
Rien ne vous empêche de faire le monitorat fédéral. Bien moins cher, bien plus souple pour passer les differentes étapes, faisable sur plusieurs années, le même plaisir de partager ses connaissances et aucun impôt supplementaire a payer (bénévolat) Bien sur il est préférable de conserver son travail rénumérateur, histoire de pas mourir de faim. De plus un investissement personnel dans la vie associatif est très payant en termes de reconnaissance par les autres et d’auto aval irisation pour soi-même.
Cela réglerait efficacement le probleme d’un déficit futur en moniteur.
Rarement vu autant de sottises dans un seul message sur ce forum. Tout ce que tu dis est faux. Je ne peux pas essayer de te convaincre sur un sujet dont tu ignores tout mais sache quand même que plus de 75 % des élèves moniteurs passant actuellement leur bpjeps sont financés.
Pour le congé CIF, c’est à peu près comme le congé sabbatique, donc il y a moyen de s’en servir pour avoir les 9 mois de disponibilité pour la formation (et conserver la possibilité de prendre une année sabbatique pour faire une saison et un tour du monde). Par contre, pour le financement par le fongécif, c’est vraiment une autre histoire et si tu as déjà fait quelques études et que tu souhaites te réorienter ce n’est vraiment pas gagné
Ben moi c’est l’inverse… tous ceux que je connais qui ont eu un CIF c’etait des gars qui avaient fait des etudes et voulaient faire desormais completement autre choses.
Ceux qui demander un truc proche se faisaient bouler…
Sinon… 9 mois pour une telle formation, j’ai du mal a comprendre tout de meme…