Cela fait 3 saisons que je vois des copains décoller avec la Skin sur tous mes vols-rando.
Certes la voile est encore plus légère que la mienne mais son avantage principal est son très faible encombrement dans un sac à dos d’alpiniste, conjointement à la sellette de 100g commercialisée par Ozone.
Dans les années 70, j’emportais un sac de couchage en Rexotherm et un réchaud équipé grand vent dès que la durée de la course excédait 8h, avec ce raisonnement : 8h ce n’est rien mais en montagne le temps change vite et on peut facilement doubler l’horaire, le bivouac montre alors les dents. Je n’ai pas bivouaqué souvent mis à chaque fois j’avais eu de quoi faire fondre de la neige et dormir au chaud.
Avec une Skin dans le sac et une météo à peu près fiable, on ne bivouaque plus : on rentre en volant. Au passage cela évite de se bigorner les genoux et les vertèbres dans des descentes interminables et s’il s’avère que voler ne sera pas possible le matériel emporté ne pèse rien, en tout cas pas plus que mon vieux Rexotherm.
Les sommets du massif du Mont Blanc sont peu favorables pour la descente par la voie des airs mais c’est autre chose dans le Valais et dans les Dolomites, avec des descentes longues et souvent compliquées voire épuisantes.
Et si on ne peut pas décoller du sommet même, il est très souvent possible de décoller plus bas. L’avantage énorme des voiles comme la Skin réside dans un gonflage hyper-rapide et une prise en charge immédiate. Dès qu’on en a pris l’habitude, c’est un outil fantastique pour descendre des montagnes.
Pour voler sur site ou en cross, on oublie, la voile n’est pas faite pour ça.
