OUI! mais en grosses conditions c’est moins cool. J’ai essayé la mienne à 82 (pour 90 max) dans un un peu velu, beh c’était pas super. Ca allait hein… mais j’ai trouvé les plumes fragiles, et l’accélérateur beaucoup moins efficace.
Bref dans du gros, mieux vaut charger selon moi, et pour crosser je serai toujours à 87 minimum.
De mon coté pour la ML, fourchette 95/110, j’ai fais plusieurs essais de 102 à 108 kg.
A 102, ce n’est pas fourchette basse mais je craignais un peu de ne pas être assez chargé et… aucun problème de comportement.
Elle est très agréable et efficace en petits thermiques.
A 108, extrêmement solide dans la grosse baston, mais plus physique et aucun ressenti de la masse d’air dans du très petit (tout le monde monte plus vite que moi dans ces conditions), un poil plus rapide aussi.
Le compromis pour crosser est autour de 105.
Un peu plus en compet pour la vitesse.
Il faut se mettre en situation avec un peu d’imagination de temps en temps :
Le pilote de test a mis l’aile en vrille développée, et là, pile-poil quand il s’apprêtait à vomir sur la poignée du parachute avant de l’attraper, l’aile traverse une mini-tornade de 12 m de diamètre qui tournait dans l’autre sens. “Aucune action du pilote n’a été nécessaire à rétablir le vol droit” -> en A.
Quand je regarde des vidéos de test de sortie du domaine de vol effectuées par des professionnels qui commentent l’action en direct, j’ai toujours l’impression que ça ne reflète pas du tout une vérité générale, sachant qu’ils ont des réflexes très intuitif, très précis et automatisés sur les manoeuvres de décros ou vrilles, et ne la subissent vraiment pas comme pourrait la subir un pilote lambda. Rien que la manière d’amorcer un décro en plusieurs phase (en remontant les mains avant le décro “profond”) pour éviter une cravate par exemple…combien de pilote ont cette gestuelle très avancée? Et de la même façon leur demander d’imiter un décro bourrin comme le ferait un débutant, je suis sûr que leur cerveau bien formaté à “pas se la prendre sur la gueule” les en empêcherait.
Alors au final est-ce que les tests peuvent vraiment être objectifs?
Ce qui est observé lors d’une vrille à plat à l’homologation c’est la capacité de l’aile à sortir de la vrille, pas la profondeur de l’abattée qui en résulte. Sur cette manoeuvre elle est classée A ou elle est réformée.
Si déjà on peut en douter à propos des EN-A et B, comment en douter pour une Zéno…
Le résultats des tests, surtout s’ils se sont vu répétés pour arriver au résultat escompté, n’ont définitivement de valeur que pour les conditions “normées” dans lesquelles ils se voient réalisés. Peu de sorties du domaines de vol doivent avoir le même cadre (air calme, pilote totalement maître de lui, sellette optimisée, exercice provoqué et non pas subie de façon inopinée, etc) Pas même en SIV et pourtant une sortie du domaine de vol est encore bien loin de la même dans la réalité d’un vol thermique. Pas même en SIV on est dans les conditions précises du cadre normalisé des test d’homologation.
Que les Saféty-tests du DHV soient vraiment impartial, je n’en sais rien. Mais ils dénoncent à minima l’hypocrisie qui se cache derrière l’homologation. Pas du fait même se l’homologation qui est ce qu’elle est (il suffit de le savoir) mais pour la désinformation à propos organisée, il me semble en tous les cas, par le Marketing des grands constructeurs de notre microcosme parapente et relayée par beaucoup (trop) d’acteurs du milieu et je pense en particulier à nos magazines spécialisés. Qui si on lit leurs essais et la je parles évidemment d’ailes beaucoup moins pointues, laisse rêver le pilote-lecteur qu’il n’y a aucune raison de ne pas se sentir à la hauteur du dernier modèle qui ; “renifle et exploite le thermique tout seul sans jamais réserver de (mauvaises) surprise à son pilote futur réalisateur d’exploit”
Après dans le fond, ce n’est jamais autrement qu’en politique et/ou religion ;" Les promesses n’engagent jamais que ceux qui les croient !"
Bon, après ces voiles ne s’adressent pas toutafé à des débutants non plus. Enfin si il y a des débutants intéressés par l’achat d’une Zéno car elle a un excellent rapport d’homologation, sachez le, vous vous êtes en train de vous tromper de bécane. :arrow:
Pour en finir avec ces homologations que tout le monde décrie mais dont tout le monde regarde quand même les PV. Je propose de réformer le système : Qu’ils aillent faire leurs tests allongés dans des cocons sur la face nord du Granier par vent de sud modéré à fort. Là au moins on sera fixé.
[quote]Après dans le fond, ce n’est jamais autrement qu’en politique et/ou religion ;" Les promesses n’engagent jamais que ceux qui les croient !"
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s’pèce d’athée :twisted:
[quote]Si déjà on peut en douter à propos des EN-A et B, comment en douter pour une Zéno…
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Meuuu non, pourquoi douter ? le principe n’est pas ce qu’il y a dedans mais que si la voile n’est pas homologuée elle devient VNH :canape:
Conclusion : il y a beaucoup moins de fourberie derrière les VNH Fabriiiiice président ! Fabriiiiice président ! :forum:
Blabair, t’inquiètes pas trop pour la vrille de la Zéno, en vol normal faut vraiment mais alors vraiment vraiment la chercher pour la trouver.
Ca y est j’ai trouvé ma compagne de vol pour la saison prochaine. Je passe d’une M6 à une zeno ML.
Après une expérience de deux saisons de vol sous une voile ‘chaude’ avec la U6 à 8 d’allongement, j’avais un petit doute sur ma capacité à vraiment utiliser une deux ligne en toute condition. Après une petite semaine à Saint André je suis totalement rassuré. Je ne trouve que des points positifs dans ce changement de voile. Plus facile au décollage grâce au tissu plus léger, maniabilité améliorée (c’est le seul point négatif que je trouvais à ma M6), glisse largement supérieure, accélérateur plus doux et plus efficace, contrôle aux B super facile.
Je confirme donc ce qui a été dit tout au long de ce post. C’est une voile très performante, relativement facile d’utilisation pour un pilote expérimenté.