Papy fait de la résistance

Sauf justement si l’équipement dans l’hélico peut simuler une antenne-borne GSM.

article un peu ancien mais peut être encore d’actualité : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/09/21/un-nouvel-outil-capable-de-localiser-un-telephone-portable-au-plus-pres
et un autre : http://www.sartechnologies.fr/data/documents/article_la_provence.pdf présentant l’outil de la société diginext dont il est question dans l’article du daubé
et un dernier sur une autre technique : http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/geolocalisation-quand-les-smartphones-facilitent-le-travail-des-secours-en-montagne-527158.html

[quote] "À partir du moment où l’on a déterminé la zone où se trouve le téléphone, on peut surtout affiner les recherches et le retrouver grâce à des signaux qui s’intensifient au fur et à mesure que l’on s’en rapproche ou qui, au contraire, diminuent puis disparaissent si l’on s’en éloigne. C’est un peu le jeu du “chaud ou froid”, comme le principe des recherches en avalanche grâce à l’Arva », explique Julien Montrozier.

Pour localiser le téléphone à partir des ondes qu’il émet, il faut tout d’abord en connaître le numéro. Autres conditions : que l’appareil soit allumé et en état de marche. Qu’importe, dès lors, qu’il se trouve dans un secteur couvert ou non par un réseau de téléphonie mobile, « d’où l’intérêt pour nous, dans le cadre de recherches en montagne où le téléphone ne “passe” pas partout », souligne le sauveteur du PGHM.
[/quote]
Donc localisation à partir des ondes émises par le portable (peut être les mêmes que celles qui nous détruisent le cerveau :wink: ?)

ok, bon à savoir! :pouce:

Bonjour,

La fédération a distribué il y a un certain temps à de très nombreux exemplaires un petit dépliant sur la sécurité.
Dans celui-ci il était indiqué qu’il faut toujours voler avec son portable allumé de façon justement à permettre une localisation par méthode de triangulation en cas de pilote accidenté avec perte de connaissance.

Ceci avait déjà été signalé sur ce forum en s’appuyant sur le cas d’un pilote parti en cross et dont on était sans nouvelles.
Il n’avait été retrouvé, décédé malheureusement, que quelques jours plus tard après de multiples et difficiles recherches.
Son téléphone était en position éteinte.
Vu la nature de ses blessures il n’est pas certain qu’il soit décédé sur le coup et avec son portable on aurait certainement pu le retrouver beaucoup plus rapidement, et peut-être lui sauver la vie (?), mais ça on ne le saura jamais…

A+ Marc

La triangulation ne marche pas toujours et les services de secours ne sont pas tous équipés des boites magiques qui détectent les mobiles.

Cet été la recherche de notre amie Hélène disparue sur la face sud du Mont Blanc n’a pas bien fonctionné. Les triangulations la positionnait bien loin du lieu réel et nous n’avons pas entendu parler d’une recherche ‘directe’ grâce au portable.

Le matériel existe, il fait actuellement débat dans le cadre du renforcement de la surveillance. Ces “Imsi Catcher *” sont capables de simuler un relais téléphonique et interceptent toutes les communications. A partir de là il est très simple de demander au portable de renvoyer sa position précise à l’opérateur placé dans un hélicoptère même si la zone n’est pas couverte.

Je ne pense pas que cela soit si simple de demander au portable “sa position” (sous entendu coord GPS je suppose ?) comme tu le dis : les IMSI catcher ne cherchent pas la position de la personne mais le fait qu’il soit dans la zone interceptée (ça suffit largement à savoir que le propriétaire est dans la zone de la manif).
Preuve en est que le système de diginext ne fonctionne pas comme ça mais en tâtonnant et en analysant les ondes émises (un peu à la manière d’un DVA).

Je pensais ‘simple’ au niveau possibilité technique. Tous les smartphones sont dotés de GPS et de logiciel de positionnement même sans action de l’utilisateur (par exemple retrouver son portable égaré), Il ne me parait bien compliqué de mettre ces systèmes en relation pour obtenir rapidement une position précise. Soit en utilisant un logiciel qui fonctionne en arrière plan avec l’accord de l’utilisateur (voir les solutions proposées au dessus), soit en forçant le système pour lui faire ‘cracher le morceau’ ! :wink:

Ce genre d’équipement peut fonctionner selon plusieurs types de mesure:

  • triangulation
  • antenne directrice
  • niveau du signal
    Ils pourraient même les combiner pour + d’efficacité.

Interroger un téléphone pour obtenir sa position GPS est intéressant, mais ne fonctionne qu’avec une partie des appareils, et diminue leur autonomie.

Vu que la recherche d’un parapentiste pourrait se faire qu’au soir ou le lendemain, on peut s’interroger sur l’usage d’un simple téléphone qui a l’énorme avantage d’une longue autonomie.

Vu que même sans carte SIM, un téléphone reste capable de se connecter aux numéros de secours, peut-être est-il possible de les localiser, mais l’absence de numéro de téléphone présente un handicap. A défaut un abonnement 2€ supplémentaire Free, … Ce qui permettrait de voler avec un simple téléphone pour les secours et un smartphone.