Un grain de sel,
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certains ici semblent s’emmêler les pieds et se contredire, en fait tout le monde dit la même chose. C’est un principe physique qui s’appelle la relativité galiléenne, mis en évidence par Galilée.
Exemple 1 : si vous dansez la valse sur un bateau en marche, vous “ovalisez” la trajectoire ?
Exemple 2 : en bateau, vous sentez les courants dans la mer ?
Exemple 3 : sous un parapente, quand vous enroulez un thermique incliné par le vent météo, vous intégrez des équations différentielles pour calculer comment optimiser votre trajectoire ?
Quand on est dans un milieu qui bouge, le mouvement / sol est la composée vectorielle du mouvement pilote / milieu et du mouvement milieu / sol, ce qui en 3D impose 3 vecteurs composés. On ne s’en sort pas facilement de tête.
Il faut donc uniquement se repérer - en air libre - par rapport au milieu. Quand on enroule un 360, on décrit un cercle (en réalité une hélice parce qu’on a une Vz non nulle) dans le milieu porteur, une hélice hypocycloïde pour un observateur au sol.
Argnnn… je ne me rappelle plus l’équation de la bête en coordonnées polaires.
Une mongolfière peut être considérée comme se déplaçant dans l’air calme sur un axe vertical. Le parapente qui tourne autour selon le même axe, avec un rayon de virage convenable, en fera le tour sans risque de collision, quels que soient les taux de chute respectifs.
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Ce raisonnement reste valable dans un vent laminaire, loin de tout relief. Il ne l’est plus du tout dans un air turbulent ou à proximité d’un relief, mais il est rare que des mongolfières soient en l’air dans de telles conditions.
J’ai volé à St Hil en ULM avec Corinne, parmi les mongolfières :
http://soyeuse.free.fr/2007/709/23icare/4968.jpg
http://soyeuse.free.fr/2007/709/23icare/4972.jpg
Corinne fit très attention de ne pas passer trop près, pour ne pas leur infliger de turbulences.
Ugh !