Mais la question que l’on peut se poser est ; est-ce l’activité et sa pratique qui sont inéluctablement “extrêmes” ? Ou n’est-ce pas (uniquement) les choix de pratique des pilotes qui rendent éventuellement l’exercice extrême ?
On peut imaginer beaucoup d’activités et de pratiques dans plein d’autres domaines où la même activité suivant comment elle est pratiqué est une vraie activité de loisir (même si elle demande pour cela des connaissances et compétences particulières) sans prise de risques hormis ceux identifiés et maîtrisés et qui peuvent se transformer en roulette russe si justement on ne s’est pas donné la peine d’acquérir les connaissances et compétences qui permettent d’identifier et maitriser les risques potentiels.
Faut-il préciser qu’ici ; le terme “maîtriser” se traduit aussi par gérer. Ce qui peut aussi se traduire par éviter les situations de risques pour lesquelles on n’a pas le bagage technique de pilotage suffisant, un exemple simple, les wings-over.
