Je sais bien 
Mais la perche etait trop longue 
Permaculture - une piste vers l'autonomie alimentaire
[quote]La France perd environ 200 000ha de terres arables par an. Le problème commence à se faire bien ressentir en montagne où les agriculteurs voient disparaître leurs champs au profit de constructions, de surcroit sur les meilleures terrains (plats… alors qu’avant le bon sens paysan faisait construire sur les coteaux en préservant les terrains plats pour faciliter leur culture… Il semblerait soit que tout le monde n’ait pas le même bon sens, soit que le bon sens évolue…!)
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Mouais, chez nous ils se cassaient le cul à construire en hauteur histoire d’être à l’abri des crues centennales…
Confirmé par les dégâts en fond de vallée des inondations de juin 2013, quand le gave reprend son lit millénaire ça brasse un peu.
Comme dit un de mes potes Toy, en montagne tu achètes à côté de l’église ça fait 1000 ans qu’elle est là.
Sinon ceux qui pleurent la disparition des prés bien plats sont souvent ceux qui les ont vendu au prix du terrain constructible (merci au cousin maire…) au lieu de les garder pour les foins… 6000€ l’Ha contre 100€ le m² y a pas photo!
Je sais bien… et c’est bien le problème ! J’ai les mêmes à la maison ! mais ca n’en reste pas moins une vision très court-termiste…
c’est malheureusement une grosse arnaque, ce tout a l’egout, un cadeau a la SAUR, Lyonnaise des Eaux, Vivendi et compagnie…
et on continue dans ce schema polluant sous pretexte de traitement :?
pour ceux qui ont le temps, et qui sont pret a depasser les idees recues
Je suis pas convaincu que tous les banlieusards aient envie d’utiliser leurs 1000m2 pour faire du maraichage en permaculture. D’un point de vue ecologique la densification se defend. Ca fait moins de pelouses a arroser pendant les secheresses, des piscines plus petites, moins de goudron pour les routes, moins de distance entre la maison et le lieu de travail donc possibilite de prendre le velo… etc Apres, il ne faut pas oublier de creer des espaces verts pour compenser un peu les vastes zones de beton. Et si on pouvait avoir un hectare de maraichage bio/permacole en centre ville ca serait parfait pour les circuits courts.
Je ne sais pas si ca a déjà été évoqué, mais la ferme du Bec Hellouin s’est fortement inspirée des pratiques des maraichers parisiens du XiXe siècle : http://www.ecoledepermaculture.org/accueil/techniques-de-culture/le-maraichage-au-xix-siecle.html
Il faut tendre vers l’autonomie alimentaire à l’échelle d’une commune ou d’un canton, pas à l’échelle individuelle.


je rejoins tout a fait le raisonnement de Pirk applique a la ville
une initiative interessante, celle de l’entreprise Manutan, qui permet a ses salaries de beneficier de legumes bio cultives sur place, et ils peuvent meme s’adonner au jardinage
il y a aussi de plus en plus de jardins partages, qui offrent en plus de la production de legumes, la possibilite de se former avec des gens aguerris, un exemple sur Strasbourg, avec l’association Brin de Paille
pour apporter mes 2 cents à ce concept de ‘‘permaculture’’, perso je conseille le livre de fufuoka ‘‘la révolution d’un seul brin de paille’’. Mollisson étant parfois décrié (moi j’ai pas lu ni suivi ses travaux directement, peux pas en dire plus).
Les travaux de fukuoka (agriculture naturelle) n’ont pas été que sur une compatibilité entre ‘‘plantes et animaux’’, pour une production plus saine, mais aussi vers une diminution du travail physique nécessaire à une production équivalente (en quantité de ‘‘travail’’ il y a énormément d’observation). Pour un exemple un peut idiot on peut dire par exemple, que dans sa logique, il vaut mieux planter le persil à côté de la cuisine (on a moins de pas à faire pour en ramasser un brin).
Le concept est vraiment intéressant par ce qu’il oblige à réfléchir et remettre en cause.
J’ai pas lu tout le fil et cela a peut être été dit mais la pollution de l’eau plus faible à marmande qu’à toulouse, il est sûr qu’une bonne partie est passé dans les assiettes, soit par les plantes consommées, soit par la viande des animaux qui l’ont ingéré. Le tournesol par exemple est un excellent nettoyeur de sol, mais il concentre toutes les saletés (et probablement une bonne partie se retrouve dans l’huile).
Après pour celles et ceux qui veulent une information assez exhaustive sur la cause environnementaliste (des luttes sociales, aux recherches, dénonciation des politiques anti-environnementalistes, récit d’expérience actuelles et passées, défense de la paysannerie, etc…, etc…) il y a les archives de l’émission: ‘‘http://terreaterre.ww7.be/’’ ou le direct tous les samedi matin sur france culture http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-0. ça vaut le coup d’essayer au moins une de ces émissions sur un sujet qui vous intéresse (pour ou contre).
L’idée à la base c’est d’éviter les puits perdus et autres sources de pollution.
du coup il faut impérativement relier tous les nouveaux batiments au tout à l’égout.
et si on veut que la taille du réseau reste supportable, ben il faut groupir.
Le SPANC existe… (à ne pas confondre avec le spank vilain garnement :clown: )
de toute façon, le truc qui a le meilleur rendement énergétique ça reste la cage à poule, entouré par 4 ou 5 voisins (8 à 10 en prenant en compte les diagonales) … vive le HLM des villes :bang:
Le coût d’un assainissement autonome (individuel ou semi individuel, on peut se groupir au niveau d’un groupement d’habitation ou d’un quartier ou d’un village) est inférieur au coût global de fonctionnement d’une station d’épuration gérée en délégation de service public.
J’ai calculé dans le même genre de gabegie le coût par habitant desservi du fonctionnement d’un réseau de chaleur bois (le Lot se targue d’être pilote là dessus)… Ben c’est pas gagné la rentabilité… Le seul avantage, c’est que ca permet de recycler des fonctionnaires dans les services du département qui entretient les voiries (ex DDE) pour produire du déchet vert pour alimenter la chaudière du réseau de chaleur. Avec même ironie du sort comme on arrive pas à produire assez de déchets verts localement, le besoin d’en importer de départements voisins (bonjour le bilan CO2…car bien sur, ils ne viennent pas en carioles tractées par des animaux, mais bien en camion bennes).
Entre l’investissement (supérieur au coût d’équipement de chaque usager desservi en solution autonome avec un mix énergétique géothermie/solaire/éolien défini au cas par cas) et les coûts de fonctionnement ce n’est pas rentable un réseau de chaleur.
Idem pour les stations d’épuration versus l’assainissement individuel conforme.
Tout dépend du périmètre de consolidation des coûts.
Ensuite est ce que tu es prêt à accepter un surcoût parce qu’au passage ca maintient des postes salariés sur le territoire (les cantonniers qui vont à la recherche désespérée du moindre déchet vert brûlable)
L’écologie politicienne nous mènera bien à notre perte, on y est déjà au passage…
Bon par contre, je :affraid: quand je vois le prix de vos terrains à bâtir … Par chez nous si ca dépasse les 15€ le m2 ca hurle que c’est du vol et trop cher et tu trouve pas d’acheteur.
Sinon sur l’usage des terrains : la forêt progressait mais ne progresse plus :
http://www.foretpriveefrancaise.com/plus-d-1-4-du-territoire-109144.html
http://www.foretpriveefrancaise.com/la-foret-ne-gagne-plus-du-terrain-en-france-777580.html
Un rapport de 2014 sur l’usage des sols en France (avec des schémas en dernière page montrant les échanges entre les 3 types de sols : naturel/agricole/construit)
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur313.pdf
L’espace consommé par habitant augmente lui !!! Paradoxal par rapport aux politiques de densification, on pourrait penser le contraire justement… et bien non…
Car la taille des ménages diminue (divorces, nouveaux modes de vie et autres) !! On a de moins en moins d’habitants par foyer, du coup la surface consommé par tête de pipe augmente !
pour apporter mes 2 cents à ce concept de ‘‘permaculture’’, perso je conseille le livre de fufuoka ‘‘la révolution d’un seul brin de paille’’. Mollisson étant parfois décrié (moi j’ai pas lu ni suivi ses travaux directement, peux pas en dire plus).
Les travaux de fukuoka (agriculture naturelle) n’ont pas été que sur une compatibilité entre ‘‘plantes et animaux’’, pour une production plus saine, mais aussi vers une diminution du travail physique nécessaire à une production équivalente (en quantité de ‘‘travail’’ il y a énormément d’observation).
Merci pour les liens vers les émissions de radio. Fukuoka est sur ma liste de lectures, mais j’ai entendu dire que la traduction française était un peu indigeste.
Dans la même thématique de minimiser le travail, je suis en train de lire “Créer un jardin-forêt” de Patrick Whitefield, et “Manuel de Culture sur butte” de Richard Wallner (ferme expérimentale Au petit Colibri). Dans le premier livre on développe l’idée d’avoir un écosystème qui demande le moins possible d’intervention humaine, juste un peu d’élagage de temps en temps, la récolte, quelques ajustements dans les plantes basses au fur et à mesure que les arbres grandissent et font de plus en plus d’ombre. Dans le deuxième livre, l’idée est de faire un jardin le plus ergonomique possible tout en appliquant les principes permaculturels : pas de labour, pas de produits chimiques, bio-diversité pour attirer les auxiliaires et minimiser la propagation des maladies…
Dans les deux cas, on se retrouve avec des jardins faciles à gérer sur le long terme, mais au prix d’un travail initial énorme pour pelleter les buttes ou planter les arbres. Un investissement sur le long terme.
tiens je déterre…Samargartha parlait tout à l’heure sur un autre fil de pipi, du coup ça m’a donné envie de partager sur les bienfaits de ce produit gratuit, qu’on produit en abondance et qu’on ne valorise pas à sa juste valeur.
Non, je ne vous parlerais pas de vous le faire passer par les trous de nez ou d’en boire un verre chaque matin, comme le font certains adeptes (c’est stérile donc sans risque mais je ne crois pas à ces vertus là), par contre au jardin, c’est bien utile pour faire de l’engrais naturel comparable aux engrais chimiques azotés.
Tout est expliqué dans cette nouvelle vidéo de Damien Dekartz, qui une fois de plus réalise un beau reportage en interviewant Renaud de Looze, un pépiniériste des Alpes (la palmeraie des Alpes à Saint Nazaire les Eymes) qui a écrit un livre sur le sujet
Allez, on laisse les à priori de coté et on regarde 
On va proposer à tous les pilotes qui posent à St Naz le midi de faire une petite vidange au dessus de la Palmeraie avant d’atterrir ! :mrgreen: 