peste ou cholera: de 2 maux choisir le moindre?

Je pense qu’on doit s’adapter à chaque situation mais l’atterrissage aux oreilles (enfin jusqu’à 5m du sol) me va parfaitement et cela m’a été enseigné en école. Je préfère ça que garder l’aile ouverte tout le temps, me faire balotter, faire des S pour perdre de l’altitude, et si en plus il y a du monde cela gêne…alors qu’une belle finale aux oreilles relâchées juste avant de poser, c’est propre et ça n’encombre pas les abords de l’atterro ! Je garde de la maniabilité en pilotage sellette.

La question initiale, voir le titre, ressemble à ‘tu préfères te gaufrer sur fermeture où sur décro?’ Perso je préfère la fermeture, au moins t’arrive sur les jambes et non sur le dos. Mais, est ce qu’on peut répondre par ‘aucune mon capitaine’, parce que ça reste envisageable un peu quand même. Si un appel aux frein a été nécessaire, suffit de ne pas oublier de rechercher de la vitesse ensuite.
Concernant les atterros aux oreilles, chacun sa ptite soupe, moi j’aime pas du tout (sauf si le terrain est exigu et que je vois que ma finale va finir avec les écureuils plutôt que avec les vaches). Je trouve ça instable en roulis, ça empêche de piloter aux freins, et y paraît que ça rapproche du point de décrochage (proche du gradient c’est un peu contre-indiqué), mais comme c’est pas Bérod qui le dit, c’est sûrement des conneries tout ça…
Je vais m’y mettre, comme ça je finirais champion de france.

Ce matin ! :wink:

Mais je dois être un inconscient qui applique des méthodes qui ont fait leurs preuves sans tenir compte des évolutions technique à la mode (ou des peurs du moment ?).

Je pourrais faire une belle liste de moniteurs connus qui sont allergiques aux oreilles… et pas que prêt du sol !

En résumé : pour bien voler, pas de certitudes mais une forte capacité d’adaptation aux sites et aux conditions.

pour re-rentrer dans le debat qui boucle un peu … y en a deja qq pages par là :
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/oreilles-a-lattero-en-cas-de-thermiques-pour-ou-contre-t7725.0.html

et avant encore par là :
http://www.parapentiste.info/forum/techniques_de_base_du_pilotage/thermique_a_lattero-t3569.0.html

Je ne vois pas en quoi le fait d’empêcher les fermetures augmenterait le risque de décrochage.

Donc à la question du titre, “peste ou choléra?”, je réponds “aucun des deux”. Ca convient?

Par ex Gerald Delorme, preconise sans reserve les oreilles a l’atterro… Par contre Bruce Godlsmith lui s’en mefie énormément en disant que c’est pas si anodin que ca semble l’etre et que le remede peut etre pire que la cause…

Tous 2 sont pas des rigolos et ont écrits quelques bouquins et articles reference…
Bref tout est pas blanc ou noir.

J’aime bien le concept “boite a outil” que souligne Vincent, et le fait qu’on sache ensuite les utiliser à bon escient, adapté a son pilotage, son aile et aux conditions, car ce sont tous ces paramètres pris ensemble qui peuvent faire basculer sur un outil ou l’autre, et pas qu’un seul.

Norbert

Moi quand y’a une couche moisie, je la passe en 360 face planète, ça va plus vite :stuck_out_tongue: (en fait je rigole à moitié car c’est ce que je fais parfois…). Et Patrick, j’ai jamais dit qu’il ne fallait pas utiliser les oreilles, je faisais juste remarquer à M@tthieu que proche du sol, si ça brasse beaucoup, faut pas se dire “je suis aux oreilles il va rien se passer”. J’ai déjà pris une monstre claque aux oreilles, par chez toi d’ailleurs, ou on est passé d’un vol pépère de la Bourgeoise à se faire démonter comme jamais en 10 min. Après avoir tout pris dans la gueule et vu que je me faisais reculer vers Sixt, je me suis mis debout sur l’accélérateur avec la voile qui faisait de ces trucs! 30 min après c’était de nouveau de l’huile. Bref, tout ça pour dire que les oreilles c’est utilisable dans de la tabasse à condition de savoir ce qu’on risque, surtout près du sol… Et aussi pour dire que des fois Samoëns, ça craint!!! :stuck_out_tongue:

L’an passé, en conditions réelles (réellement turbulentes :D, la faute à un petit Nord qui avait décidé de s’inviter à Mieussy ) Patrick qui me tenait en radio a validé ma proposition de faire les oreilles.

Il a dit un truc du genre “cela me paraît être une bonne idée, afin de traverser plus rapidement la zone désagréable”.

Puis il a ajouté, toujours d’une voix incroyablement posée et calme: “mais ensuite je te demanderai de les réouvrir à une cinquantaine de metres afin de piloter ton aile jusqu’au sol en restant vigilant”.

:coucou: Patrick. Que de souvenirs de cette semaine de stage !

Eric

Ben avec la pure, pour moi [à ma charge alaire] la solution oreilles a définitivement quitté ma boite à outils. il faut les chopper aux B3, ça reste très inconfortable voire malsain.
Remarque, que je peux faire comme j’avais fait une fois avec la bonanza :mrflood: : à l’époque je faisais encore des oreilles en altitude, mais pour descendre depuis 4.000m d’alitude en fuyant un CB en développement ça avait fini par me flinguer les mains, du coup je faisait une 1/2 aile pendant plusieurs minutes, puis l’autre demi aile pour reposer la 1e main pendant plusieurs minutes …

Serait peut être temps que tu trouves une voile qui sait faire les oreilles! C’est un peu plus confortable que ce coller des 1/2 voiles sur la tronche pour descendre :vrac: et il y en a plein sur le marché :dent:
Tiens la meu6 par exemple, elle les fait tellement trop bien qu’après, pour les rouvrir c’est toute une technologie :mrgreen: