[quote]- Jour 2 : se lever tôt, franchir le couloir du Goûter tôt, monter au refuge du Goûter, y passer la journée pour bien récupérer et y faire des globules rouges et y dormir.
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C’est l’EPO qui augmente les premiers jours en montagne grace a l’acclimatation.
En deux jours en altitude, c’est beaucoup trop court et il n’y aura aucune production supplementaire de globule rouge.
C’est l’EPO qui augmente les premiers jours en montagne grace a l’acclimatation.
En deux jours en altitude, c’est beaucoup trop court et il n’y aura aucune production supplementaire de globule rouge.
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C’est pourtant bien ce qu’écrivent des médecins montagnards dans des revues de montagne, mais je ne suis pas médecin !
Bien sûr l’effet est relativement faible et cela n’est pas équivalent à un séjour prolongé en altitude.
De toute façon la journée au refuge du Goûter pour faciliter la récupération et répartir l’effort sur trois jours est utile pour des personnes peu entraînées aux efforts en altitude.
Je pense que tu confonds.
Il est bien benefique de passer une nuit de plus en altitude mais ce n’est pas une question de nombre de globule rouge mais plutot de taux d’hematocrite.
J’ai dû en effet confondre, mais je ne suis pas spécialiste !
Il est donc bien bénéfique de passer une nuit en haute altitude, même s’il ne s’agit que d’une seule !
Plus haut un intervenant a parlé d’un passage déversant et j’ai compris qu’il s’agissait de la montée par le Tacul et le Maudit et non pas par la voie normale car les messages qui précédaient parlaient de cet itinéraire des “trois Monts”.
J’ai signalé dans un message plus haut que j’étais passé par là la dernière fois le 5 octobre 2011 (avec décollage de l’épaule du Tacul).
Je sais que l’itinéraire de montée au Tacul a changé ces dernières années à cause des risques de chute de séracs (je l’ai signalé plus haut), mais connaissant la pente du Tacul, j’ai quand même beaucoup de mal à imaginer qu’il puisse y avoir un passage déversant.
Ou bien, s’il y en a effectivement un, il doit sans doute (?) être équipé soit avec une échelle, soit avec des cordes fixes.
Cette itinéraire continue quand même à être régulièrement emprunté et une toute petite minorité d’alpinistes sont capables de franchir un passage déversant sans équipement installé.
A moins que je ne comprenne pas ce que veut dire “déversant” ? :grat:
Si on parle de la voie normale par le Goûter, elle ne présente, en général, aucune pente vraiment raide en neige et la remontée (soutenue) au refuge du Goûter après la traversée du couloir se passe sur des vires équipées de câbles sur lesquels on peut s’assurer.
Les photos sur le lien donné sur Camptocamp correspondent à une ascension là-haut effectuée le 17 octobre.
Il est clair qu’à cette époque-là (beaucoup trop tardive), la difficulté de la course augmente très sensiblement (les refuges sont d’ailleurs fermés et il ne reste que les refuges d’hiver !).
Et rien n’indique que le passage (avec les cordes fixes) que montre la photo soit déversant ! :grat:
La dernière fois que je suis monté par là remonte au 28 août 2012.
A mon avis Marc, on parle de la rimaye du Maudit, qui doit en effet bien s’ouvrir avec les fontes de ces dernières années.
Vu qu’en plus les séracs se cassent la gueule avec le dégel, ça ne m’étonnerait pas que sur la partie droite, qui correspondait à la voie de descente, cela soit déversant au dessus du trou…
PatickD parlait de photos et les seules qui ont été postées sur ce fil (via le lien de camptocamp) correspondent à la voie normale par le Goûter, alors ? :grat:
Peut-être effectivement as-tu raison pour la rimaye du Maudit ?
Mais je ne suis jamais descendu par là et à la montée (3 fois) il y a toujours eu une corde fixe équipée…
C’était raide bien sûr et gelé (comme à chaque fois !), mais bien tracé et sans difficulté particulière.
Mais la dernière fois que j’ai franchi ce passage, c’était le… 10 septembre 2000, il y a donc 18 ans maintenant !
Le passage a dû en effet changer depuis !
De toute façon je n’ai pas l’intention d’y retourner ; ce n’est plus de mon âge et j’ai déjà décollé du sommet du Mont-Blanc, alors…
Mais fin octobre, c’est vraiment très tard pour monter là-haut, surtout par cet itinéraire.
Pour un pilote peu expérimenté en alpinisme qui veut décoller du sommet du Mont-Blanc, je conseille de passer par la voie normale et d’y aller, soit en mai ou juin, soit début septembre, mais pas en octobre (avec la fonte actuelle des glaciers) ! :affraid: ).
pour avoir tenté quelques courses ces dernière années je trouve que le mieux reste début septembre !
souvent on a des bonne période bien calme et propice a ce type de vol !
oui le Tacul deviens de plus en plus “délicat” sérac menaçant ++ (accident mortel à plusieurs reprises ces dernières années) du coup la trace passe souvent direct dans la pente sur la gauche. Avec le réchauffement la rimaye s’ouvre d’ou un passage technique (corde en place) la dernière fois en 2016, ça a pas du s’arranger. Quand au Maudit, il y a souvent une corde qui traîne.
Je dois emmener un ami la haut en juin (selon les conditions) par cet itinéraire, il y a bien longtemps que j’ai déserté la VN et sa foire
Moi je penche plutot pour les aiguilles grises.
J’ai l impression que les dangers aleatoires (serac, pavasse qui vole, etc …) sont plus faibles.
Je prefere un itineraire plus technique mais moins aleatoire. Si je tombe, c’est ma faute et pas la chance.
La meilleure période pour tenter le vol du sommet du Mont-Blanc se situe en effet début septembre, période pendant laquelle il y a souvent des épisodes anticycloniques avec vent faible en haute altitude.
A l’époque du “Vol 4807” organisé par le club de vol libre de Saint-Gervais (qui a précédé le “Flyng Light” actuel), l’objectif était bien de décoller du sommet du Mont-Blanc et ce rassemblement de parapentistes montagnards était organisé chaque année début septembre.
D’ailleurs j’ai décollé personnellement :
du Dôme du Goûter le 16 septembre 1990 et le 7 septembre 1992 ;
du Mont-Blanc le 5 septembre 1994 ;
du Mont-Blanc du Tacul le 5 octobre 2011 ;
de l’Aiguille de Rochefort le 1er septembre 2013.
Les autres sommets importants du massif d’où j’ai décollé sont :
l’Aiguille Verte en juin 2000 ;
les Grandes Jorasses le 1er août 2004 (nous avions volé sur le versant italien, ce qui était alors autorisé en été).
Il y a eu aussi mes différents décollages depuis l’Aiguille du Midi (1 en mai, 1 en juin, 2 en septembre).
Donc une majorité de mes vols en haute montagne dans le massif ont eu lieu en septembre !