Il existe d’autres modèles qui sont intégralement en Sky32 en extrados… atchoummmEcho.mm ! Ahh AtchoummRiotmmm!
Egalement chez Icaro jcrois bien. mais aussi en intrados pour le coup.
Après la Tenor a l’air fort intéressante Peut etre dommage de l’écarter “juste pour ca”
Une revue dithyrambique de la Tenor light par Carlos Borsattino de Flybubble dans une excellente vidéo ( comme bien souvent avec Flybubble)
Ca me donne de grandes idées
Comment se positionner dans le PTV au vu des toutes petites surfaces? 22.7m2 pour la 65-85 par exemple, c’est presque 1m2 de moins que ce qui se fait classiquement.
Avec un PTV qui varie entre 78 et 85 et aimant voler chargé, on peut imaginer tenir dans le petit avec la S?
Je ne sais pas si la réponse a été apportée mais le sky 27 c’est du simple ou double enduction?
Pour se positionner dans la fourchette des Tenor light, je recommande tout d’abord de considérer les fourchettes de la version normale.
D’une part les Tenor sont plutôt orientées sur une charge alaire importante pour privilégier les ré-accélérations ainsi que la réactivité et d’autre part l’extension de fourchette des versions légères existe car elle est permise par les excellents comportements et la grande tolérance de l’aile lors des tests. Le surplus de charge est destiné à ceux qui aiment voler dans les conditions très fortes de certaines grandes vallées alpines ou dans les aérologies de pays arides, et affronter du vent fort ou de très fortes brises. Pour les conditions de vol “humaines” on s’en tiendra à la fourchette de la version standard.
En ce qui concerne la version standard, c’est une aile qui ne nécessite pas d’être chargée. En milieu de fourchette c’est déjà top ! Le haut de fourchette c’est déjà pour des pilotes bien expérimentés qui savent ne pas trop appuyer sur les commandes et aussi jouer de la sellette.
Typiquement je dirai que le haut de fourchette c’est pour le pilote qui descend de catégorie alors que le milieu ou le bas c’est pour le pilote qui veut confortablement monter en catégorie.
A 78 kg de ptv la S est pour tout le monde mais à 85 kg de ptv on préfèrera la M si on n’est pas un pilote sportif.
D’acc.
Sans parler de niveau de pilotage on peut considérer que chargé à 84kg sous la S on ne s’effondre pas dans le petit en cross malgré la charge alaire plus élevé?
En gros est ce qu’il faut chercher une charge alaire classique pour obtenir toutes les performances de l’aile ou est ce que le profil permet d’augmenter sa charge alaire en gardant de la flotabilite?
Non, typiquement avec le haut de fourchette, on est sur de la vitesse, pas de la flottabilité. Il faudra savoir voler avec du frein dans les zones à zéro.
Une dernière question qui va synthétiser tout ça pour être sûr d’avoir compris:
Quelle fourchette de PTV conseillerais tu pour une utilisation cross avec la S?
En gros l’idée c’est que je cherche une aile à tout faire avec une optique hike&fly. Je repère la swift 5, la stelvia chez mcc, la maestro, la Xi éventuellement puis je vois la Tenor annoncée bien perf et assez tranquille, ce qui permet de se mettre dans la baston sans trop d’état d’âme. Avec un allongement tout petit qui permet de décoller partout ça colle.
70/72g nu + 6kg de matos + 3/4kg de rab je suis à 82kg pour crosser, 78/80kg l’été en short…
:mdr: Héhéhé, c’est pas si simple ! Comme je l’ai évoqué au-dessus, ça dépend du profil du pilote et des conditions.
La Tenor va bien en cross depuis après le premier tiers jusqu’à 100% de fourchette. Mais à 100% il faut un pilote expérimenté alors que le positionnement juste au-dessus du premier tiers sera plutôt pour la plaine.
C’est un peu HS
Nolan, je ne connais pas ton niveau, ton expérience et n’évalue sans doute pas de la même manière que toi la “baston” mais je bloque toujours avec ces sentiments (souligné) :
quelque soit la classe d’homologation, la sécurité passive du matériel ne remplacera pas la sécurité active du pilote.
Il ne faut pas penser se mettre dans des conditions que nous ne fréquentons pas, sous le prétexte que la voile est (+) tolérante. La sécurité passive permet de minimiser les conséquences des erreurs du pilote.
Que par contre à conditions équivalentes, le matériel donne une sensation de confort plus importante au pilote, ça c’est intéressant. Ce n’est pas tout à faire la même chose.
Oui Tibo, quand je parle de se mettre dans la baston c’est avoir un niveau de pilotage en adéquation avec son matériel qui permet de l’exploiter au maximum, même dans les conditions fortes.
Si demain je volais sous une vraie B+ je pense que je serais plus frileux à m’engager dans des coins que je ne connais pas lors des grosses journées de printemps…
En gros ça rejoint l’idée d’utiliser une Maestro en tant que pilote XAlps: voler plus serein pour être plus efficace.
J’avais pas vu ça.
Le mieux c’est de faire une véritable pesée avec absolument tout le matos sur le dos et la tenue dans laquelle on vole, ainsi que le casse-croûte dans l’estomac et la petite monnaie dans les poches, les instruments, l’écharpe, le liquipack, les piles, le téléphone, tout… Puis de rajouter le poids de l’aile envisagée.
Si tu n’es pas équipé X’Alps, partant de 72 kg, je te vois plus à ptv 90/92 que 78/80…
On est un peu HS mais dernière pesée à 84kg (avec la voile) avec les gros godillots et la tenue cross d’hiver. 2kg de selette reversible + 1kg de secours + 3.8kg de voile + habits et autre j’aurais bien du mal à arriver à 18kg de matos!
Bah on y est vite même avec du matos (voile/sellette/secours) pas très lourd, car le poids des vêtements/chaussures et des équipements divers (casque, gants, cache cou, masque, vario,…) n’est pas négligeable !
Pour te donner un exemple concret si tu connais la Chartreuse, j’ai fait en Décembre lors d’une journée ensoleillée avec un peu d’instabilité, le petit triangle la Scia - Grand Som - Charmant Som avec une Tenor S chargée à 83 kg de ptv.
Le thermique de La Scia était facile (ça monte, je tourne) et tout le monde montait. Puis il a fallu batailler pour raccrocher au Grand Som mais je fus la seule des “B” présente à refaire le plafond (mais je devais être le pilote le plus expérimenté de la catégorie). Une Tala qui nous accompagnait n’a pas réussi à remonter. Je suis reparti au plafond en compagnie d’une M6 et j’ai pu voir que je flottais moins bien qu’elle.