Perso ce que j’essaye de faire c’est de garder le cap uniquement à la sellette pour réduire les chances de décro (en m’aidant un peu au frein si vraiment proche des arbres) et une fois en sécurité pomper si j’ai de la marge de vitesse avant le décro.
Dans certains cas avec les voiles bien allongées et archées (surtout la GTO que j’ai essayé l’autre jour), elles ont tendance à voler droit une fois fermées mais à se ralentir jusqu’au décro si on rouvre pas tout de suite.
Donc la solution (pour moi) est (si j’ai de la marge par rapport au relief) de la forcer à faire un tour d’autorot pour reprendre de la vitesse avant de rouvrir et si je suis proche du relief de l’accélérer pour éviter le décro et m’éloigner et pomper une fois l’accélo laché et le relief évité.
pilotage dans la tabasse
On ne fait vraiment pas le même sport ! :lol:
Il ne me viendrait pas l’idée en cas de fermeture de forcer l’autorotation ou d’accélérer près du relief. Mes priorités étant de maintenir la voile au dessus ma tête et de maintenir un cap divergeant du relief.
Ben c est peut etre aussi parce qu’ils ne volent pas avec les meme voiles. J’ai entendu pas mal de pilotes (et pas des manches) qui utilisent cette methode sur des ailes tres pointues qui risques le decro en cas de demi ailes fermees.
C’est pas le cas sur la mienne alors je ne sais pas.
Hello,
ce n’est pas moi non plus la première fois que j’entends cette méthode d’autorot : David Eyraud me l’a conseillée en cas de fermeture accélérée, et elle est recommandée sur le site de Kortel pour les pilotes en cocon afin de minimiser le risque de twist.
Un bémol tout de même, les deux disent d’aller jusqu’au début d’autorot, pas de faire un tour complet.
C’est clair que ce n’est pas la méthode la plus agréable mais c’est toujours mieux qu’un décro près du relief…
Bien d’accord avec ce bémol, qui à mon avis est plus qu’une simple nuance: c’est clair que “laisser partir” l’aile quand c’est possible limite le risque de twist, mais laisser engager l’autorot’ sur un tour, ça me semble aussi inutile que dangereux. Surtout qu’on parle ici de voiles allongées… Je doute fort que les compétiteurs envisagent de faire faire un tour d’autorotation à leur gun pour éviter le twist. L’idée, c’est juste de pas résister trop fort au mouvement naturel de la voile quand on se dit que le seul résultat possible c’est un ou plusieurs tours de twist. Amha…
ça c’est dans les SIV. c’est à dire que ce sont les plus grosses fermetures que tu pourras avoir, et dans ce cas oui !
mais dans la réalité de tous les jours, tu n’as que très rarement plus que 50% de fermé, et pomper du coté qui vient de cisailler le réouvre immédiatement dans la plupart des cas, la voile n’a même pas le temps d’amorcer un virage, c’est pour ça qu’il faut être réactif et à l’affut.
dans ces cas là qui sont les plus nombreux, entre le moment ou ça ferme et le moment ou ça tourne, tu as un laps de temps pour essayer de réouvrir.
mais celà n’empêche pas que dés que ça ferme, le premier reflexe est de se jeter du coté ouvert, et si ça réouvre c’est bon, tu reviens en position normale, si ça réouvre pas, tu manoeuvre pour garder ton cap.
il faut bien sur être rapide et, si tu tiens ta voile quand ça bastonne, tu seras plus à l’affut et donc plus rapide et plus précis que si tu laisse voler mains aux poulies, ou qu’en mettant aux oreilles comme je le vois dés fois.
Salut et fraternité,
Notre ami Marshall, quand il aura lu tout ça, se sentira tout petit et sera intimement persuadé que le parapente n’est pas un petit jeu anodin, qu’on peut très vite se retrouver dans des situations ingérables qui font perdre des kg par les pores de la peau et par transit intestinal accéléré.
On peut risquer sa peau si on déconne, et un novice en conditions trop fortes pour lui va inexorablement déconner, surpiloter, bref se mettre en danger. Il faut avoir énormément de sang-froid pour voler en parapente, en plus de la technique.
Avec 100vols au compteur, c’est vraiment le moment de faire un stage SIV !
Le meilleur expert à ma connaissance est David Eyraud (Passagers du Vent, Talloires/lac d’Annecy). J’ai donc fait 5 jours de SIV avec David, en 2 stages, c’est vraiment un technicien accompli doublé d’un fabuleux pédagogue et ses briefings/débriefings en apprennent autant que les exercices en vol.
Après un premier SIV, on se sent mieux armé, plus en confiance et on vole mieux… on sent aussi qu’on a encore beaucoup à apprendre et qu’il faudra faire d’autres stages, notamment en passant à une voile DHV2/ EN C.
Ugh !
C’est marrant, ça m’a fait exactement la même chose que je suis entré dans une secte! :mrgreen:
mouaip … pas vraiment d’accord (note à ben : il nous arrive d’être en désaccord aki et moi
)
pour moi il n’y a pas vraiment de “consigne principale”, il y a là encore une adaptation à une multitude de facteurs. là encore la bonne réponse (selon moi) est celle de surfair “ça dépend”
pour faire simple je donne 3 cas particuliers (vécus
) :
- le long d’un relief : priorité au cap pour pas rentrer dedans le cailloux
- au dessus d’un plateau : priorité à la réouverture (en fait limiter la perte de gaz) pour éviter l’arbrissage
- en vol sur une bulle thermique qui provoque une ressource avant la fermeture, priorité à la vitesse ( = laisser partir l’aile coté fermé)
PS: sur le 3e point, je précise que pour ma part je n’ai jamais laissé partir que d’un ~ 1/2 tour …
juste à faire gaffe au copain s’il suit de trop prés, ça fait vite 
Hopla, fraternité,
note à ben : il nous arrive d’être en désaccord aki et moi
Ouaip, j’vois ça, c’est parce que vous avez deux approches théoriques différentes, toi c’est clair dans ta tête mais confus dans la façon dont tu l’exprimes et lui c’est l’inverse … brèfle on pige que dalle dans les deux cas.
Pour Marshal : je connais 3 des sites dont tu parles
Je suppose que quand tu parles de St Lary c’est Ens en fait. Normal que tu trouves ce site là cool, c’est comme dans du beurre mais avec de l’huile par dessus, ceux qui se font peur là, soit ils ont déconné grave soit ils ont aussi peur de leur ombre.
La Torrecuidad c’est à peu près pareil mais avec les tappas, du zef en plus et la plaine grande ouverte devant. Ce qui fait le plus flipper là ce sont les insectes au déco.
Par contre Castejon, c’est un champ de mines, je connais des ours qui volent depuis le siècle dernier et qui sont pas trop à l’aise quand ils approchent de Piedras Blancas. Donc une paire de baffe à tes potes de club qui ont essayé de t’enlever les croutes de lait de derrière les oreilles en t’immergeant dans le merdier aragonais.
Atchaooo, roulage de pelles, rapports protégés et tout le tintouin
Tonton Ben
merci pour toutes vos réponses,
je retiens dans la plupart de vos conseils qu il faut rencontrer un maximum de gens et s essayer à des stages siv et cross afin de prendre confiance en soi et ainsi devenir plus performant.
la pratique régulière étant avant tout un minimum pour pratiquer ce sport-loisir.
le stress ou la peur est du tout simplement à l ignorance.
le fait de faire un stage siv me semble une évidence , plusieurs écoles m ont été conseillé sur “annecy”
mais laquelle choisir ? j ai entendu parler de K2…
je tiens aussi a préciser que je me doutais bien que le monde du parapente n était pas un monde de" bisounours" mais ce que je voulais évoquer, c est le faite d avoir rencontrer 2 pointures du parapente français et que c est 2 là faisait les gros
cakes :marteau:
alors que normalement plus en monte en niveau et plus les mecs sont ouvert et surtout n ont rien à prouver à des pilotes comme moi, :grrr2:
mais visiblement il n y pas de pilote comme cela sur le site “le chant du vario”
merci encore pour vos précieux conseils 

Je me laisse à penser que les vrais “pointures” s’ amuse rarement à envoyer devant la sortie de déco.
Ils ont, en général, une solide expérience du vol sur site fréquenté qui leurs préconise de ne pas jouer entre d 'autres pilotes de niveaux hétérogènes.
paix à vous mes frères !! ROTFL
très bonne résolution Marshall .
n’oublie pas aussi d’aller ensuite tâter de temps en temps et progressivement des conditions de plus en plus fortes.
car si tu sais quoi faire en cas de vrac, et qu’en plus tu sais quoi faire pour qu’il n’y en ai justement pas, t’es au top !
[quote=“marshall,post:32,topic:31720”]
Il y a 5 spécialistes du SIV sur Annecy, je les connais tous personnellement :
Grands Espaces : Victor Sebe et Pierre-Paul Ménégoz. Ils font aussi de l’enseignement, des stages cross et des biplaces. J’ai appris à voler avec eux et j’ai fait 3 jours de SIV avec Victor.
Passagers du Vent : David Eyraud (fantastique technicien et encore meilleur pédagogue que Pierre-Paul, LA référence). J’ai fait 5 jours de SIV avec lui, j’en redemande.
K2 : Christophe Waller (lui aussi un fantastique technicien et un acrobate de génie). Toute petite structure, il ne fait que du SIV, et du biplace en juillet-août quand les SIV sont interdits au bout du lac. On le dit encore plus pointu que David pour les manoeuvres d’acro.
Flyeo : Fabien Blanco (lui aussi un formidable technicien et un super-acrobate). Très petite structure, Fabien et Yannick font aussi de l’enseignement et du biplace.
Je conseille très fortement David Eyraud. Ses stages sont sur 3 jours et il est très demandé.
Waller sera aussi très demandé dès le 1er septembre.
Les SIV des Grands Espaces sont sur 2 jours seulement (un WE) et donc moins pointus, plus “cools” mais tout aussi intéressants.
Je ne connais pas aussi bien le fonctionnement de Flyeo, n’ayant encore jamais volé avec Fabien.
Ugh !