Poids de nos voils

Il y a bien une solution pour les “dodu(e)s” qui marchent et qui n’aiment pas porter : transpirer.
Chacun sait que la sphère est la forme géométrique qui a le meilleur rapport volume / surface et que la quantité de sueur qu’on peut sécréter est fonction de la surface de peau.
Donc plus un corps se rapproche de la forme sphérique, plus sa surface de peau est faible en regard de son volume, donc de sa masse, ce qui conduit à énoncer ce 1er théorème : les dodus doivent transpirer plus que les maigrichons et souffrent de surchauffe.
Dans l’autre sens, les dodus gardent mieux leur chaleur en hiver et sont moins frileux.

Les peaux noires rayonnent beaucoup mieux que les peaux claires, ce qui aide à évacuer de la chaleur mais rend plus frileux.

Les poilus ont un avantage : la sueur qui perle et coule sur les poils est plus vite évaporée, avantage qui se paye d’une odeur corporelle ne faisant pas l’unanimité. Dans l’autre sens, les dames coquettes qui s’épilent refroidissent moins bien que celles qui ont du poil aux pattes.

D’où ce 2ème théorème : pour moins souffrir en montant aux Frêtes, mieux vaut être noir(e) et avoir du poil aux pattes.
Corollaire : j’ai tout faux.

Quand on a des kilos en trop à trimballer, on transpire et on perd de l’eau, donc on s’allège (l’eau est plus dense que le gras). On peut surtout s’alléger en n’embarquant que le strict minimum, c’est à dire : voile hyper-légère (Skin ou UFO), sellette minimaliste (Ozone), sac à dos hyper-léger (Rip’Air), le minimum vital de fringues et une petite bouteille d’eau de 1/4 de litre (pour éviter la déshydratation). TOUT LE RESTE EST INUTILE.
:canape:
Lors de RedBull 2013, j’avais prêté mon Ultralite (2,5kg) à Scott, un bel athlète qui fait soupirer les dames… mais le PTV de ma voile (55-90) était un peu limite pour lui et il ne passait pas au contrôle. Je lui avais donc suggéré de revoir son habillement pour passer sur la balance et de commencer par aller aux WC pour s’alléger au maximum… et il était passé.

Le poids d’une voile, exact ou pas, n’a pas une grande importance quand on n’a pas besoin de la porter. L’inconvénient apparaît quand il faut se mettre sur le dos un sac monstrueux contenant tout le fourniment. C’est dangereux pour la colonne vertébrale et ma solution est de fractionner la charge : la voile dans un sac à dos et la sellette posée ensuite au-dessus, avec une bretelle sur le front “à la sherpa”. On porte kif kif pareil la même chose mais on ne se fait pas mal en se chargeant successivement de deux colis plus humains. Accessoirement : deux “petits” colis se rangent plus facilement dans un coffre de voiture qu’un colis hénaurme.
:trinq:

Bon la cantine le midi n’est pas très régime Hein Dimitri :coucou: C’est vrais que la masse du sac augmente avec le temps, on rajoute des petits trucs qui peuvent servir un jour… mais je pense sur les mètres carrés de tissu de nos parapentes 10% sur la masse au mètre carré semble pas catastrophique pas plus que sur nos suspentes. De plus si les mesures sont issus de calcul du logiciel de conception c’est très bien 10% on met bien au moins cela sur les équipements aéronautiques.

Bon Vol

RdV3