Premier grand vol en solo ou en biplace ?

#21

j’ai fait mon premier vol en biplace en 2008 de memoire, et ca aurait plutot du m’inciter a ne pas voler, car le vent ete tres fort, le deco un peu rock’n’roll, le pilote un peu limite dans sa prise de decision (je pense que l’aspect financier n’etait pas etranger dans celle-ci), et le vol a dure moins de 5 minutes, avec descente aux oreilles et pose limite en reculade…

Bon depuis, j’ai vu que le parapente ca pouvait aussi etre plaisant, mais clairement ca n’a pas ete ce bi qui a ete l’element declencheur :smiley:

#22

Question de génération de parapentiste, peut-être ?
J’ai l’impression que le nombre de personnes que je connais qui ont fait un biplace avant leur stage est très élevé chez les “jeunes parapentistes” (je parle en age dans l’activité, pas en age réel) alors qu’il est beaucoup plus faible chez les pilotes ayant commencé il y a 10 ans et plus.

Pour exemple, en stage init la semaine dernière, il y avait 7 élèves :

  • 4 avaient déjà fait du parapente en bi avant le stage
  • 2 sortaient de nulle part
  • et 1 venait du base jump
#23

Je crois que c’est beaucoup ça, oui, lié à l’ancienneté dans la pratique.

Les vols biplace sont beaucoup plus répandus de nos jours que quand nombre d’entre nous ont débuté (comme dit, je ne sais même pas si ça existait quand j’ai commencé, la discipline était encore très confidentielle avec une image de casse-cous, pas un truc pour les touristes).

Après, c’est pas parce qu’une assez grosse proportion de nouveaux pilotes a fait un 1er vol biplace qu’on peut conclure que le biplace touristique serait un ressort majeur de recrutement et développement de la discipline. Ces gens-là avaient peut-être déjà quelque part l’intention de faire du parapente, et ont juste fait ce vol pour “vérifier”. Ils se seraient peut-être engagés dans la formation quand même, si le biplace n’avait pas été possible. Juste, le biplace est tellement répandu et facile d’accès maintenant, qu’ils en passent par là, mais ce n’est pas nécessairement un déclencheur d’envie.

#24

Je suis plutôt sensible au mal de mer et des transports, pourtant lors de mes vols en tant que passager en Qbi, parfois longs en thermique, je n’ai pas été malade.
(Bon, même si j’avais pas les commandes, je faisais les gestes aussi…en passager voiture je freine souvent :oops: )

#25

Pour mes 50 ans je m’étais offert un saut en chute libre (en PAC avec 2 moniteurs qui te tiennent au début du saut pour te stabiliser, mais pas en tandem : c’est toi qui ouvres le parachute et quand il est ouvert, tu te “débrouilles” car tu es tout seul sous le para :slight_smile: ), histoire de voir ce qu’on ressentait en sautant d’un avion et qu’on se retrouvait à 200 km/h.
Amusant, mais beaucoup trop court pour moi : 50" de chute seulement, avec toute la logistique qui va avec : avions, attente…, bof ! :grat:

Pour mes 70 ans cette année je me suis offert un magnifique vol en biplace en delta.
Je souhaitais savoir ce qu’on ressentait sous cet engin.
J’avais failli en faire durant l’été 1986 : j’avais dû annuler mon inscription à un stage où j’étais inscrit, puis on a commencé à parler de parapente dans les revues de montagne pendant l’hiver 1986-1987 et je n’ai pas hésité (stage d’initiation en août 1987).
Donc un beau vol en biplace delta de 50’ le 21 juillet dernier à Aspres-sur-Buëch ; c’est vraiment un superbe engin de vol et la sensation en l’air est magnifique. :pouce:

Pour mes 80 balais (si j’y arrive…) je choisirai sans doute un vol en biplace en planeur !

Marc

#26

Oui le planeur ça doit être top… le fait de pouvoir voler quand il y a du vent, les transitions de fou à des vitesses hallucinantes, et des altitudes où je n’accorderai jamais avec ma bâche. Dommage que ce soit si cher et si contraignant. Puis les bi en planeur sont vraiment jolis, j’ai été marqué par deux moments sympas où j’ai enroulé un moment avec un planeur biplace qui me tournait autour, ils sont autrement plus beaux que les planeurs école qu’on croise souvent à St Hil, ça donne envie.

#27

1er grand vol en solo après la pente école…

Se retrouver avec 300 mètres de “gaz” en-dessous, regarder derrière et voir le déco s’éloigner alors qu’on s’y trouvait encore trois pas et quelques secondes avant, en prendre plein les yeux et les oreilles, faire deux ou trois virages, des sensations inconnues jusque là, et puis se souvenir qu’il va bien falloir penser à atterrir, voir l’atterro, la manche à air, se remettre (déjà) debout dans la sellette, l’herbe qui défile sous les pieds, le dernier freinage, la voile qui s’affaisse et se referme sur le rêve éveillé…et l’envie de retourner tout là-haut, pour y replonger, comme on se love à nouveau sous la couette pour retrouver le monde onirique qu’on vient de quitter, après un réveil qui y a mis fin trop tôt.

Souvenirs à bord d’une Falcon 27 mylarisée et première inoculation du virus…c’était quoi déjà la finesse à l’époque ? 3 ? 3,5 ?

#28

Baptême quand j’étais étudiant parce que ça me bottait… puis premier stage en 2012, et vraiment commencé en 2015…

#29

Premier grand vol après une scéance de gonflage en 2011. Grosse sensation que de se retrouver seul dans les airs relié au sol par une simple radio.

A l’époque déjà, en Suisse, la plupart des écoles de parapentes commençait la formation par un biplace obligatoire avant le premier grand vol solo, et j’avais pris contact avec une école qui passait par le vol biplace mais il n’y avait plus de place libre. Du coup j’ai commencé le parapente par un vol solo. Et je ne le regrette pas.

#30

De mon côté j’ai commencé par un biplace lors d’un weekend “Découverte parapente” dans les Vosges. Au programme: 2 demi-journées de pente école (une première demi-journée quasi sur du plat, la second sur une belle pente qui a permis qques envols - et qques belles gamelles !), puis un vol en biplace. J’ai trouvé ça génial !

Puis complètement par hasard, un ou deux ans plus, un jour avec des potes on cherchait où partir en vacances, sans trop d’idées… L’un d’entre eux à proposé de partir avec l’UCPA faire du parapente, je sais pas pourquoi ça m’avait même pas effleuré l’esprit alors que j’avais adoré le weekend que j’avais fait. Finalement on est partis à 4 potes en init’, et depuis on a pas lâché ! :smiley:

#31

Bonjour Marc,

Mais oui ! tu vas le faire ce vol en planeur pour tes 80 printemps :wink:

Grand merci d’avoir lancé ce sondage dont les résultats semblent avoir évolués au fil des réponses.

Personnellement j’ai commencer par un stage initiation à Montclar où j’ai fait mon premier vol solo au bout de deux jours et demi de pente école avec gonflage, course, “décollage” à quelque dizaines de centimètre du sol (magique …) et premier virage à 90 pour apprendre à poser.

Je me souviens très bien de mon premier vol et de toutes les émotions qui l’on accompagné. Mais aussi de la voix du moniteur (Merci Gilles :lol: ) qui me dit après avoir préparé la voile au sol pour un décollage dos voile. “Maurice, c’est quand tu veux !”. Ben tient ! bien sûr … et j’y suis allé :o puis :smiley: :smiley: :smiley:

Bon vols à tous !

#32

Premiers grands vols en solo, parapente en école, delta avec des copains qui avaient une vague idée de la manière de décoller.
Celui en delta, s’est très vite terminé par une gamelle et une visite à l’hosto avec le nez cassé. Je n’ai pas persisté dans le delta :), dommage.

#33

Ah mais j’espère bien que tu vas y arriver, Marc :trinq:

Mes enfants et belles-filles m’ont également offert un baptême bi en delta. Mais je fais traîner, j’ai la trouille du tremplin au déco falaise de St Hil :koi:

#34

J’ai fait mon biplace delta à Aspres-sur-Buëch.
Pente en herbe confortable et pas stressante du tout, décollage en deux pas. :bravo:
Si tu veux les coordonnées du moniteur delta qui travaille là-bas et qui m’a emmené, je peux te les envoyer en MP.

Marc

#35

:coucou:

Comme Chris224,c’est le déco falaise de St Hilaire qui me rebute un peu pour faire un bi en delta.

Si il y avait une place sur la moquette ou au déco sud,j’aurai peut être sauté le pas.J’ai pas le vertige,mais je pense ,peut être à tord ,

que si le décollage se passe mal ,on ne puisse pas rétablir la situation.Si un deltiste pouvait me démontrer le contraire :trinq:

#36

Je suis persuadé que ce déco est sûr, sinon ça se saurait. C’est juste moi qui ai besoin d’une longue préparation psychologique :wink:
@Marc : merci, mais baptême prépayé, je vais devoir me lancer un jour ou l’autre :ppte:

#37

Si tu voles avec Deltateam, Beber est très arrangeant là-dessus. Je l’ai vu aller décoller au Sud avec un passager qui était effrayé par le déco falaise. Il suffit de le prévenir un peu à l’avance, pour qu’il puisse s’arranger avec l’horaire et la logistique.

#38

Merci pour le tuyau, Gilles. Mais c’est avec AJ de Prevoldelta.
Bon je vous ferai un retour dans qq semaines :tomate:

#39

J’aide souvent des biplaceurs à décoller et j’interviens régulièrement sur des vols handi-bi.
Je n’ai jamais volé sous une voile biplace.
Des copains fraîchement munis d’une pré-Qbi m’ont demandé de faire le colis puisque je suis brevetée, j’ai toujours refusé.
On m’a aussi demandé de faire le colis dans un fauteuil dans le cadre d’un entraînement handi-bi : j’ai toujours refusé.

En bref : la seule idée de décoller sans avoir les commandes en mains me stresse.
Ce n’est pas par manque de confiance envers des pilotes très expérimentés et bien meilleurs que moi, à qui je confierais sans hésiter ma fille si elle voulait faire un vol, c’est intérieur, il y a quelque chose qui me bloque, comme une sorte de phobie.

:canape: