Premieres turbulences

Ah je reconnais la voix de Séb d’alto sur la vidéo ! :wink: C’est lui qui m’a fait faire l’exercice pour la première fois au Bélvédère.
La d’ailleurs c’était ou ? je reconnais pas

Le truc c’est qu’avec les ailes camion d’école, faut vraiment y aller comme un bourrin pour avoir un tangage digne de ce nom. Je l’avais fait sous Niviuk Koyot assez chargée, et ca allait bien. Sous alpha 4 ou autre, y’a vraiment du mou au commande et c’est vachement trop amorti je trouve

++

C’etait a St.Martin (d’ailleurs pendant cette video on sest fait voler des sacs dans la camionette… :coucou: L.Barth :roll: )

Dans mon cas c’est mon aile, du coup qu’elle soit amortie ou non, le but est de mieux la connaitre. Mais c’est vrai que j’ai assez halluciné a quel point on peut tirer sur les freins.

c’est vrai que la prymus est vraiment typé école. Je pense qu’avec les poignées prises en chasse d’eau, même si les bras sont quasi tendu en bas on arrive difficilement à décrocher. Pour éviter qu’un élève face une boulette.

M’enfin, au mieux pas de risque de se mettre en vrac facilement avec…

Il me semblait que c’était st martin, vu la falaise derrière.

Par cool le coup du vol, c’est quoi L. Barth ?

Je crois surtout que tant que pour toi ça reste “de la turbulence”, tu ne risques pas trop de trouver ça agréable. Quand tu comprendras l’aérologie dans laquelle tu voles, tu apprécieras sans doute mieux tes vols.

Mais bon comme le dis souvent le Piwi : “à ma charge alaire”. Nous ne sommes pas tous égaux dans la masse d’air, certains sont moins impressionables que d’autres, ou plus inconscients. Ce sont juste deux façon de voir la bouteille, à moitié vide ou à moitié pleine.

Si ca peut te rassurer : pas grande monde ne fait des 360 aux oreilles accelerees. Ca doit envoyer du bois d’ailleurs!

[quote=“tux11kin202,post:25,topic:34239”]
En parapente je sais pas, j’ai jamais essayé, mais en Cage-à-Darlet ça dégringole à -20. Arnaud Audrezet dit qu’il est arrivé à -21.

On peut considérer que c’est assez efficace.

Encore merci :trinq: Si on regarde bien, à part pour l’intéret du gonflage au sol, vous êtes tous à peux près d’accord !

Je suis surpris de l’unanimité sur la difficulté des vols de fin de matinée (steph, kaiser38, Michel B…). Lors de mes stages les vols se faisaient très souvent le matin (3 vols en général). J’ai du seulement faire 3 ou 4 vols du soir. On est tout de même d’accord que pour voler dans de l’huile, le matin est le plus adapté, non ? Par contre pour aborder les turbulences/thermiques il fait l’unanimité que le soir est préférable.

Pour l’aspect pilotage-actif/psychologie, je trouve que vos avis sont très bien résumé par Kriko : Tout n’est pas pilotable est il faut apprendre à accepter de se faire secouer en travaillant le mental. Par contre pour les mouvements de forte amplitute un pilotage actif permet de les aténuer et d’éviter les fermetures. Cette capacité s’apprend en stage en tavaillant les mouvements d’abbatés et de roulis. (je confirme que durant mon stage on me faisait amplifier le tanguage sans l’amortir autrement qu’en ne faisant rien)

Je suis bon là ??? :?

La question qui finalement est la plus difficile est de savoir à quel point le vol sera tonique. A partir de quelle heure les premières bulles partiront ? A partir de quelle heure l’aérologie se calmera ? :grat: A part demander à son moniteur ya t’il des techniques pour analyser cela ? Peut-on faire une mesure et une interpretation du gradient de température ?

PS : pour steph, je ne suis plus sur Bordeaux. J’habite maintenant en Haute-savoie et mon site du matin est Brison.

à mon avis (un tout petit avis) le principal à retenir c’est tôt le matin c’est cool et quand tu te rapproche du midi solaire ça commence à être “bordelique” ensuite plus tard dans l’apres midi les ascendances sont bonnes et plus c’est tard moins c’est violant ensuite en début de soirée il y a la restitution et là c’est le pied ça monte partout et c’est super doux

pour moi un des moment vraiment sympa de la journée c’est le soir, selon les conditions, ou il n’y a plus rien et c’est un plouf ton calme pour clôturer la journée, ou c’est restit et tu te fait vraiment plaisir dans un air qui monte et qui ne te chahute pas

bon vol, sylvain k

A mon avis, tu as tout compris !

[quote]La question qui finalement est la plus difficile est de savoir à quel point le vol sera tonique. A partir de quelle heure les premières bulles partiront ? A partir de quelle heure l’aérologie se calmera ? :grat: A part demander à son moniteur ya t’il des techniques pour analyser cela ? Peut-on faire une mesure et une interpretation du gradient de température ?
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Tu rencontres la limite d’un pilote autonome sur son pilotage de base qui n’a pas encore l’expérience qui lui permet d’analyser les conditions AVANT d’être en l’air. C’est un moment difficile de la progression, n’hésite jamais à demander l’avis d’un moniteur ou d’un pilote expérimenté. Je n’ai malheureusement pas de recette magique, le gradient de t° fait parti des indices, mais il y en a de nombreux autres qu’il te faut découvrir, mettre en corrélation et interpréter.

Révise ton aérologie, essaye de prendre un maximum d’information avant, pendant et après le vol (et oui, le débriefing entre potes ça ne sert pas qu’a se remplir de bières ! :bu: ).

C’est sur que Brison est un site gentil le matin qui tourne vite en eau de boudin dès que la brise se met en place.

Comme souvent, la réponse est clle chère à Surfair: ça dépend (Vincent, si tu nous lis :coucou: )

-ça dépend du site, certains sont plus thermiques que d’autres, plus “violents”; il faut aussi tenir compte de comment se présente la sortie de déco, et de la facilité de l’approche pour l’atterro.
-ça dépend de la période: là, on rentre dans les aérologies de printemps, qui sont les plus fortes de l’année.

Au global, ça peut être fort dès 10h30-11h au printemps.

Pour savoir si le vol sera ou non tonique, pas de recette miracle non plus, mais des indices:
-expérience de ton site: les sites “marchent” de façon assez répétitive, les thermique se donnent rendez-vous à une certaine heure (faire gaffe quand même, lors des grosses journées ils peuvent être en avance);
-observer l’air au déco et la biroute: si ça vient par “bouffes”, c’est probablement thermique.
-observer le ciel: les cums qui développent sont signes de thermique, un voile de cirrus favorisera une stabilité de la masse d’air; attention, un ciel bleu ne veut pas dire absence de thermiques (et ils peuvent même être assez virulents car tu as une masse d’air sèche).
-observer les ailes en l’air, voir s’ils montent ou non, si c’est calme, si ça bouge. Attention quand même, certains pilotes te donneront toujours l’impression que c’est calme… en fait ce sont simplement de super pilotes.
-au début, ne sors pas seul; l’analyse est ce qu’on met le plus de temps à acquérir, à mon avis bien plus que la technique. Va avec des pilotes plus expérimentés, qui te donneront des “trucs”, et qui t’apprendront le site.

Salut :wink:

je pense que tes sensations ainsi que ta capacitée a gérer tes premières turbulences doivent suivre une progression :wink:

Pour moi c 'est venu naturellement en volant très régulièrement ( chaque weekend 4 vols ) ;j 'étais encadré , car j’ai suivi une formation pilote pour obtenir mon brevet de pilote :wink:

Au début je ne faisais que des ploufs , puis oreilles , puis petit wings , petit 360 …

Je passait mes après midi à faire du gonflage, car les conditions étaient trop forte pour nous .

Puis venu le temps de mes premiers thermiques :wink: , c était en fin d 'après midi en été vers 17h30 , le moniteur décollait puis reposait au déco en disant :

"déplier les ailes c 'est super bon pour vous "

et hop première heure de vol dans de l’huile .

Ce que je veux dire c 'est que tant qu’on ne ce sent pas près , il ne faut pas bruler les étapes , le risque de ce faire peur est trop grand !!!

Si tu prends du plaisir à faire des vols le matin et bien continu :slight_smile:

C’est quasiment impossible de savoir réellement à l’avance, ca dépend de trop de chose.
Ce que j’ai compris, c’est qu’au printemps, quand y’a des matinées très froides, puis une journée chaude (gros gradient de température), c’était nickel pour les pros qui cross, mais pas top pour moi qui veut progresser cool ! Donc je me lève tôt ou j’y vais tard !..

Du coup on peut faire des vols calmes le matin jusqu’à un certain point, ou d’un coup ca se met à déclencher. Et du coup, c’est un peu on/off et alors que c’était de l’huile 1/2 h avant, la c’est devenu turbulent avec des pétards désorganisés.

Après rappelle toi que le soleil se lève à l’est ! Ça change la donne aussi suivant l’orientation de ton site :wink:

Le problème c’est qu’en parapente il est quasi impossible de pouvoir inscrire un pratiquant dans une progression réelle de la difficulté.

En ski par exemple, quand tu apprends, tu vas sur des inclinaisons de plus en plus forte, tu choisis une piste damée ou avec quelques bosses, de la neige damé ou pas. Tu peux y aller graduellement.

En parapente, c’est quand même vachement plus délicat ! Bon les moniteurs y arrive quand même un peu car ils connaissent très bien les sites, mais une fois en l’air, t’es jamais à l’abri d’une surprise
Du coup c’est un peu de l’apprentissage forcé ! Et finalement, ben tu te rends compte que tu t’acclimates au mouvement de l’aile et que tu finis rapidement par piger le truc pour garder l’aile au dessus de la tête. Après, le problème c’est de supporter ca dans la durée, sur 1h ou plus… Autre paire de manche !