Bonne idée de ne pas donner des cartouches à l’ennemi…
Problème cohabitation faucon pèlerin = fermeture de 2 sites 6 mois !!!
oui ca ne se voulait pas exhaustif. juste montrer qu’on apprend pas gd chose.
entre sympas, influents, agressifs, gentils, cons … les adjectifs semblent etre les memes de 2 cotés, avec pas bcp d’info eclairant le détail des négos 
tant mieux. mais le pt, c’est comment cette info est partagée ?
10 ans ca donne du recul. c’est quoi l evolution constatée ?
mais c est quoi exactement ces infos ? :grat:
et est ce qu’au lieu d’arroser avec tes rodomontades lourdaudes et répétitves, tu nous foutais la paix te posais la question de la réalité ?
le probleme, si je comprends bien, c’est que la LPO semble arriver à le prouver à des prefets, qui prennent des arretés non? et qu’a se cacher derriere ses certitudes, on apprend trop tard qu’on aurait du discuter/négocier/expliquer/argumenter. et pour ça il faut des infos concretes biroute
:grat:
c’etait qui? quand? pourquoi ?
,
Euh Mathieu, les chasseurs sont rois : c’est pas faux … sauf que si Courtet existe aujourd’hui en tant que site de vol libre c’est parce, il y a une vingtaine d’années en arrière, la convention pour l’atterrissage se négocia entre le paysan (Chasseur) qui cultive les terres, les propriétaires de ces dites terres (entre autres le pére du paysan) et le président du club de vol libre local (un cumulard celui-la : paysan et président de l’Association Communale de Chasse Agréée de la dite commune) avec le bienveillant accord du maire (chasseur, fils du propriétaire du terrain et donc, frère du paysan) qui est d’ailleurs toujours actuellemnent maire.
Donc si tu peux voler sur Courtet c’est grace , à cause de quelques chasseurs avec lesquels il a été possible de négocier… Etonnant, non ?
Et pis, la LPO ne dit mots sur Courtet, c’est vrai … Au vu des divers accords, partenariats, protocoles entre la LPO et l’ONF au niveau national, je serais curieux de voir comment serait interpreté le fait que la LPO vienne mettre son nez dans la gestion de territoire domanial par l’ONF et plus particulièrement au niveau de la gestion cynegétique…
Je me permets de te rappeler que si l’ONF autorise la pratique du vol libre sur le site de Courtet par le biais de conventions pour l’accès au déco et pour la gestion de ce même déco, elle gère aussi la chasse sur ces territoires domaniaux (grosso merdo 2 zones mises en location par adjudication : 1 assez vaste des alpages au crêtes et 1 autre autour du décollage). Adjudicateurs qui n’ont rien à voir avec l’ACCA de la commune et qui ont fait pression sur l’ONF pour restreindre l’activité vol libre.
Voilà Mathieu, maintenant tu connais un peu mieux l’historique, tu sais donc qu’il est possible de dialoguer avec des chasseurs.
Par contre négocier avec la LPO… ça a l’air vachement plus compliqué…
Il y a aussi les bouquetins du pied de la face Ouest du granier. Qui est à l’origine de la demande de non survol de la zone…je voudrais bien savoir qui est déjà allé se poser dans le secteur du col du Garnier pour ne pas déranger les animaux plutôt que de se battre comme un malade au dessus de la forêt pour se refaire et ne pas avoir à rentrer en stop jusqu’à lumbin. Pourquoi pas une association à prelenfrey pour nous interdire tout le secteur du gerbier jusqu’à la petite moucherolle, parce que la du bouquetin il y en a. Si, si ça peut arriver un jour.
L’info, nous l’avons mise sur notre page web concernant ce site http://www.vol-libre-diois.fr/pages/3.php , des panneaux ont été mis en place (par le parc) aux accès au déco. La majeure partie des gens qui ne connaissent pas un site recherchent des infos en premier lieu sur le web, et ça marche il n’y a pas mieux pour sensibiliser les gens aux pb de certains sites.
La première zone de restriction avait été mise en place car le site se trouvait pil poil au dessus des volières du programme d’introduction des vautours. Ils voulaient que les falaises au dessus soient peinard pour les nidifications. Seulement voilà, ce site est un enfer aérologique 90% de l’année et le programme était en voie d’échec (ils auraient voulu introduire le poisson rouge dans les rapides de la Durance, c’était la même chose) : le bouc émissaire était tout trouvé : les parapentes. Comme nous aussi nous aimons bien ces bestioles, nous avons collaboré pour trouver des solutions où nous ne pouvions être remis en cause. Fort heureusement, la nature est bien faite et les vautours ont fini par s’installer dans le cirque d’Archiane, 20km plus au sud, là où c’est pas la grosse déferlante degueulante les 3/4 du temps.
Les volières ont déménagé tout en bas au village et seule une zone en fond de vallée reste sensible.
En 10 ans, seuls 2 cas d’irrespect nous ont été signalé (sachant que le maire de la commune d’en bas ne nous porte pas dans son coeur), c’est plutôt un bon score et une belle démonstration de la capacité des parapentistes à respecter des demandes déontologiques.
Cette expérience démontre quand les raisons sont comprises, il n’y a pas besoin de pondre des obligations, le simple appel au bon sens suffit.
D’autant que quand je ne comprends pas une obligation je me transforme facilement en pirate ou braconnier :canape: , j’ai pas appris gd chose à l’armée sauf ça “t’as le droit de tout faire sauf de te faire gauler”
juste pour dire que les interdictions ne reglent rien et attisent souvent les rancoeurs, ce fil le montre bien.
(@) calvat1 : je pense que tu devrais transmettre tes “bons tuyaux à ce sujet” à l’auteur du sujet, cela lui serait certainement très utile.
Avec plaisir 
[quote]Ils voulaient que les falaises au dessus soient peinard pour les nidifications. Seulement voilà, ce site est un enfer aérologique 90% de l’année et le programme était en voie d’échec
[/quote]
Ce qui montre bien l’étendue des compétences de ces soit disant spécialistes donneurs de leçons et détenteurs de vérités…
Bonjour
Il s’agit précisément de la révision de l’arrêté préfectoral de protection du biotope (APPB)
du Faucon Pèlerin et du Hibou Grand Duc. Le document de référence est :
CONCERTATION SUR LE PROJET DE REVISION
DE L’ARRETE PREFECTORAL DE PROTECTION DU BIOTOPE (APPB)
DES RAPACES RUPESTRES DANS LE LOT
(COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 14 AVRIL 2016)
Il semble qu’un arrêté préfectoral est valable même si la DGAC n’a pas validé la zone interdite au vol, mais seul un juriste pourrait le certifier.
Il s’agit d’interdire, je cite : “envol d’ULM, parapente, ballon et le survol des sites à moins de 200 mètres”.
Comme l’un des site cité (rocher du bouc) est exactement le point de décollage (Le Roc ouest), ça interdirait donc le vol sur ce site du 1er janvier au 30 juin!
Les professionnels du parapente sur ces sites et quelques représentants associatifs sont mobilisés pour défendre l’activité.
Un grand merci à eux.
A suivre…
Piment, je t’ai reconnu. Toujours aussi direct ! J’aime bien.
Un jour, j’irai voler en Val d’Azun.
A plus
…
Il semble qu’un arrêté préfectoral est valable même si la DGAC n’a pas validé la zone interdite au vol, mais seul un juriste pourrait le certifier.
…
Alors, comment ferait un avion pour connaître ces arrêtés lorsqu’il traverse la France s’il n’y a pas de NOTAM, de SUPAIP pour ces zones qui n’apparaissent nulle part?
La régulation de l’espace aérien dépend du ministère des transports, qui s’appuie sur la DGAC. En conséquence, le Préfet peut demander la création d’une zone… mais la décision revient au ministère, donc + ou - la DGAC!
Y a t-il un juriste qui peut nous éclairer sur la validité des zones de survol interdites par arrêté préfectoral ? Ce serait étonnant que ces arrêtés ne soient pas valides.
Les personnes qui ont été verbalisées à Sinsat ou ailleurs pourraient nous renseigner. En connaissez-vous?
Mais dans le cas de nos sites du Lot, c’est un peu différent. Nous devrions décoller dans les zones !
La marche sur les chemins et sur l’aire de décollage seraient donc permise, le vol (dès que les pieds ne touchent plus le sol) serait permis, mais pas le décollage?! Bizarre !
[quote]CONCERTATION SUR LE PROJET DE REVISION
DE L’ARRETE PREFECTORAL DE PROTECTION DU BIOTOPE (APPB)
DES RAPACES RUPESTRES DANS LE LOT
(COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 14 AVRIL 2016)
[/quote]
Le mot concertation est juste risible . Car si l’on demande l’avis aux parapentistes et aux oiseaux c’est “on est très bien, on reste comme ça”.
Quelle infamie que cette activisme sans mesure.
@ bubobubo:
Tu es du coin ?
On se connait surement …
Réponse en mp si tu veux
Y a t-il un juriste qui peut nous éclairer sur la validité des zones de survol interdites par arrêté préfectoral ? Ce serait étonnant que ces arrêtés ne soient pas valides.
Les personnes qui ont été verbalisées à Sinsat ou ailleurs pourraient nous renseigner. En connaissez-vous?Mais dans le cas de nos sites du Lot, c’est un peu différent. Nous devrions décoller dans les zones !
La marche sur les chemins et sur l’aire de décollage seraient donc permise, le vol (dès que les pieds ne touchent plus le sol) serait permis, mais pas le décollage?! Bizarre !
Il suffit de regarder sur légifrance, l’espace aérien est sous le contrôle du ministère des transports ou celui en charge de l’aviation civile ( et de l’Armée), donc toute décision s’y rapportant nécessite son aval.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006843659&idSectionTA=LEGISCTA000006195552&cidTexte=LEGITEXT000006074234&dateTexte=20051031
De même, un préfet pour restreindre temporairement ou non une zone passe par la DGAC pour l’officialiser par un NOTAM ou SUPAIP.
L’arrêté préfectoral, pour la partie espace aérien, nécessite d’être traduit par un NOTAM-SUPAIP ou un espace spécifique pour qu’il soit applicable au niveau vol!
Merci Fabrice
Conclusion, sans notam ou supaip, rien ne nous empêchera de voler sur le site.
Par contre, comme les décollages sont dans les futures probables zones d’interdiction de décoller, on sera quand même scotchés au sol.
(à Stefender : oh, moi c’est philou. A demain au Mercou ?)
Oui, l’arrêté pourrait interdire l’accès au décollage. Mais, si le vol reste possible, et que les piétons peuvent venir sur le décollage, alors il est possible de faire déclarer cet arrêté comme abusif.
Il y a quelques années, en Alsace, la maire de Wildenstein avait créé, par arrêté municipal, une zone naturelle “protégée” englobant le site du Batteriekopf et une partie du col servant à se poser pour les soarings au Rothenbackkopf. Elle avait bien entendu “interdit” le survol et avait demandé l’intervention des gendarmes pour faire la faire appliquer. Après nos explications et après qu’ils les aient vérifiées, ils ont convenu qu’ils n’avaient aucun droit pour nous verbaliser, à moins de poser dans la zone interdite. Et encore, vu que les piétons y étaient tolérés, vu que des bovins gambadaient dans cette zone, l’arrêté pouvait même, de ce point, paraître abusif.
(à Stefender : oh, moi c’est philou. A demain au Mercou ?)
Y’a des chances !!!
… et pas de faucons encore repérés !

[quote]Oui, l’arrêté pourrait interdire l’accès au décollage.
[/quote]
Exact Fabrice, la réglementation aérienne précise :
Arrêté-Type/Ministère de l’Intérieur - Préfets du 18/05/78
« Article 2 : Les vols peuvent être pratiqués librement sous la double condition suivante :
- Avis du maire sur le territoire de commune où se feront les vols.
- Accord du ou des propriétaires de l’aire d’envol et du lieu d’atterrissage. Néanmoins
l’utilisation d’un site peut être interdite à tout moment par le préfet pour des raisons de
sécurité et d’ordre publics».
Et dans le même ordre d’idée d’interdictions totalement abusives je ne vous parle pas de la position de la direction du Parc du Mercantour en ce qui concerne les vols rando ou les vols de distance … mais c’est un autre sujet 