tu mélanges les choux et les carottes.
Ou bien tu parles d’homologation et tu mets des petites lettres EN avec du VNH au bout; ou bien tu parles d’“intitulé de pratique”, (début, sport, etc…) et VNH n’a rien à faire là dedans et remplace le par compétition ou cross engagé.
progression ou loisir??
effectviement, il y aura toujours des ailes classées entre deux …
je voudrais trouver les termes exactes quid écrivent les programme des ailes
depuis l’aile école / sortie école = assez débrouillarde (auto démerdante)
l’aile de loisir serait (pour moi) une aile tranquille pour pilote qui ne veux pas se prendre le chou
l’aile de sport serait celle qui permet de commencer à faire des scores (CFD ou autre ?)
l’aile de compétition aurait uniquement vocation à faire des points
voilà … après avoir énoncé ces faits tout simples, je regarde dans mon sac, je vois une RSF qui est une aile de compet de 2005 … donc que je n’utilise pas pour faire des points :fume:
sans parler de la bonanza que j’avais en ~2000 qui était une aile qui faisait fureur en compet B voire A mais qui était ultra tranquille (à piloter sans les mains)
(et tout ça que pour les ailes que j’ai dans mon placard à chiffons)
oui ça c’est pas mal… mais bien entendu l’idéal serait d’avoir une homologation officielle “lisible” ne concernant pas uniquement les incidents de vol en air calme et qui puisse ainsi être utilisée de façon claire…
hello
la distinction “sport” de “cross” est des plus ambigue. Les voiles de sport étant des voiles de cross et le cross un sport, on s’en sort pas!
Cross et compète comme déja cité me semble plus clair.
J’ai eu une Nervures Valluna II Bivouac qui n’est pas homologuée.
Je volais en VNH? :canape:
C’est vrai qu’on n’en sort pas, avec ces différents termes.
“sport” et “cross”, notamment, ça veut pas dire grand chose.
- Une voile compete permet de faire du cross.
- Le cross n’est pas moins “sport” que le reste.
- Idem pour la compète.
- La frontière entre certaines voiles « cross » et certaines voiles usitées en compète n’existe pas.
- Et on peut même aussi faire un peu de compète en B avec une aile “sport”.
Donc on tourne en rond.
Faites vos jeux !
Quant à la classe « aile de performance » ici utilisée sur ce forum, elle mélange des sigma/addict/aspen/artik avec des mantra/usport/peak/omega/venus/icepeak …
Pas simple !
Il n’y a qu’une échelle quantitative graduée qui permette d’y voir clair…
a+
Turbules
J’en remets une couche :
EN A : voile école / débutants / pilotes peu expérimentés volant peu. Dénomination “école”.
EN B- : voile utilisable en école par des élèves doués / pilotes peu expérimentés volant peu. Dénomination “sortie d’école”.
EN B : voile pour pilotes volant tranquilles, en sécurité, sans chercher les perfs. Dénomination “loisir”.
EN B+ : voile d’allongement modéré, assez facile et performante. Dénomination “intermédiaire”.
EN C- : voile allongée performante mais facile d’accès, demandant un pilotage attentif. Dénomination “performance”.
EN C/C+ : même type de voile que C- mais moins facile, pour pilotes expérimentés. Dénomination “sport” .
EN D : voile très allongée, demandant des qualités de pilotage élevées. Dénomination “compétition”.
VNH : voile en attente d’une éventuelle homologation, dans un futur incertain, et qui pousse à l’espionnage les constructeurs jaloux qui ne savent pas en faire.
Les voiles A et B accélèrent peu, au détriment de la finesse. Les voiles C et D accélèrent bien mieux, sans trop dégrader la finesse.
Les mini-voiles sont destinées à l’acro, au vol rapide, au vol montagne. Elles ne sont pas idéales pour faire du cross. Cela n’empêche pas que certaines soient homologuées.
Les voiles de “paraski” (je déteste le franglais) c’est autre chose, on peut voler avec mais ce ne sont pas des parapentes.
Un pilote qui ne vole que quelques jours par an, pendant ses vacances, a intérêt à voler avec une voile loisir B quasiment auto-démerdante, qui lui permettra d’être tranquille dessous.
Un pilote qui vole beaucoup et qui fait du cross, mais qui ne veut pas se mettre dans le stress du sketch qui peut arriver n’importe quand, volera avec une voile C (par exemple Mme POB)
Un super-pilote qui recherche la performance, la finesse et la vitesse, volera avec une voile de compète.
L’alpiniste recherche d’abord la légèreté, l’acrobate recherche de la vitesse et de la vivacité, Nous sommes nombreux à avoir plusieurs voiles.
Salut et fraternité*
Ah, mais ce n’est pas tout. Il y a aussi :
EN B++ : voile qu’on aurait tort de croire facile car elle réclame quand même des compétences de pilotage pointues, notamment car elle tolère très mal le surpilotage en cas de vrac, ce qui ne se voit pas dans l’homologation (ex Mentor2)
EN D- : voile classée compétition mais finalement assez bonne fille sauf qu’elle fait chier quand elle cravate mais ça n’est pas dit dans l’homologation (ma Triton)
EN D++ : voile qui aurait dû être une VNH mais qui arrive à passer l’homologation aux forceps pasque ya pas le choix pour être dans la course
etc…
:grat:
ça tombe bien : ‘para’ vient du grec, et ‘ski’ est du vieux norvégien !! 
Précisions.
C’est justement pour des voiles comme la Mentor 2 - il y en aura de plus en plus - qu’il faut penser à une classe B+, parce qu’elle est quand même nettement plus délicate à piloter qu’une Dolpo, une Chili2 ou une Golden3 que je classe en B.
Cela dit il ne faut pas déconner sous un parapente, le surpilotage - joli nom pour édulcorer ce qu’on peut bien appeler du “n’importe quoi” - ne pardonne pas non plus avec une Boléro.
Aucune voiture ne se rattrape quand on écrase le frein connement, lors d’une amorce de dérapage ou sur un éclatement de l’avant. Dans les deux cas, on va au minimum jardiner les bordures et au pire on part en tonneaux et adieu Berthe ! Ce n’est pas du surpilotage, c’est de l’incompétence mâtinée de connerie épaisse.
Les voiles de classe C avec 4 lignes ne sont - en principe - pas assez allongées pour cravater, et si certaines D sont relativement accessibles il y a toujours ces foutues cravates intempestives qui arrivent même aux meilleurs et qui sont parfois très compliquées à sortir. “Mon” pilote se fit comme ça un gros sketch lors d’un vol d’entraînement avec une R10 la veille du départ de l’Airtour, il dut passer deux fois par la marche arrière pour s’en sortir, et tout ça près du relief et pas très loin au-dessus de la forêt. Bon, je sais que la R10 n’est pas homologuée EN D, c’était juste pour illustrer le propos sur les cravates.
Il y a même des voiles vicelardes qui mettent des pilotes bien aguerris dans un stress permanent. Je ne sache pas que ce soit idéal pour voler avec du plaisir.
C’est ce que j’aime dans une voile C- comme l’Artik : pas de coups tordus à redouter, c’est une voile saine pour un plaisir maximum, un bon compromis entre les performances honorables et la sécurité, qui permet de se concentrer sur les trajectoires et le pilotage en n’attrapant pas de crampes dans les fesses… quand on sait gérer les incidents de vol qui peuvent quand même arriver.
Ma vieille Artik est de 2006, elle vole super bien mais elle arrive en fin de carrière et je serai bien triste quand elle fera valoir ses droits à la retraite. Voler avec du plaisir, c’est fou ce que c’est bon.
Salut et fraternité*