Merci à Piment pour ce document qui résume bien des choses. Dans le genre il y a de cela quelques mois, il y a eu un sujet bien intéressant dans l’émission de France Culture « Du grain à moudre » qui amènera quelques éclaircissements supplémentaires si je retrouve la date et donc le lien, sur les influences religieuses et philosophiques de l’écologie politique.
En fait tout est affaire de sémantique et le dialogue est orienté voire confisqué par différents groupes d’influence. Quand on ne veut pas rentrer dans ce pseudo dialogue comme Piment on se fait traiter d’opposant d’anti nature de mauvais citoyen etc, et quand on y rentre on perd des heures, des années parfois et on en perd aussi son latin. On ne sait même plus de quoi on débat, pourquoi on est là, mais on a la sensation d’être rentré dans cette sorte de démocratie, d’être utile, d’être là pour le bien de la planète. Et au bout qu’en reste-t-il de ces rencontres, de ces comptes rendus, de ces audits, de ces rapport d’experts, de ces verbatim ? Il n’en reste rien ou si peu. Si, juste de la paperasse, des situations bloquées, des positions stériles. Chacun repart avec ses certitudes et l’administration pléthorique a eu l’impression de jouer son rôle ???
• d’un coté l’écologie politique, les mouvement associés, avec leurs galimatias classiques tel que « Le planète est en danger » , « développement durable », « préservation de la biodiversité » qui va même jusqu’à l’injonction faite à chaque individu et même à chacun des clubs. Je sais de quoi je parle au sein du CDVL86 on a été obligé de signer une charte portée par le CDOS, dans le sens de la préservation de la nature, je ne me rappelle plus l’intitulé mais c’était risible. On met ce type de discours de phrase bateau à toutes les sauces et sauf à ce que mon acquisition de ma langue maternelle soit extrêmement sommaire, je n’ai pas encore trouvé de vrais sens à ces éléments de langage que pourtant la plupart des citoyens et medias reprennent tous en cœur. Exemple : si on disait au lieu de « la planète est en danger », « l‘espèce humaine est en danger » ce qui est la réalité à moyen ou long terme, on voit bien que les débats et décisions politiques serait de tout autre nature, mais que ça ne parlerait pas au plus grand nombre et que surtout ça ne servirait pas les discours réducteurs auxquels le politique tend nécessairement
• D’un autre coté la technocratie métastasée, la technostructure qui s’est maintenant emparée du sujet « écologie » et dont l’action et à fortiori la sémantique à laquelle elle conduit prête à rire voire à pleurer. Ainsi un des sujets qui sera abordé à Arrens « comment valoriser les rapaces dans la pratique du vol libre ? » Franchement est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce que veut dire cette phrase. Vite à l’aide ! Si ce n’est pas du charabia ça n’en n’est pas loin et le reste des sujets « comment améliorer la formation des pratiquants sur les enjeux environnementaux ? »
« comment améliorer l’information des naturalistes sur la pratique du vol libre ? »
« comment améliorer l’échange d’informations entre pratiquants du vol libre et naturalistes ? »
Moi j’ai les réponses, on reste bien en dehors de ces débats de ces rencontres pilotées par un monde loin du terrain et de la réalité de l’usager des espaces naturelles. On lit Dandaleche, on va le voir en conférence. Ou alors cherchez autour de vous, discutez. Je suis sûr que tout comme dans mon club vous n’avez pas loin de vous un membre de la LPO, un agriculteur, un taxidermiste, un élagueur, un chasseur…et sur le zinc comprenez leur vie, leur profession, leur passion, leur révolte…respectez leur différence.
Il y a aussi de quoi éduquer le adultes ou les enfants dans la sérénité exemple de l’action de pakalol dans son collège des Deux Sèvres http://blogpeda.ac-poitiers.fr/oiseauxplaneurs
Ce qui m’affole le plus dans ce genre de rencontre outre la vacuité des sujets abordés sous le haut patronage de la FFVL de la LPO ou d’ailleurs de n’importe quelle instance c’est qu’on a la triste impression de mettre face à face des étrangers, des belligérants et qu’on leur somme de se comprendre et de dialoguer. Alors qu’en temps normal, tout va plutôt bien et souvent vous brassez tout ce petit monde par exemple dans une fête de famille ils se parlent et ils se disent les choses normalement. Là aucune chance chacun est en représentation et a un discours bien dogmatique à diffuser, ou une revendication à émettre.