Ça me semble une évidence que oui. Et les accidentés auront raison (légalement) de porter plainte. Si la municipalité veut prendre la charge de l’analyse météo, faut aller jusqu’au bout du raisonnement…
Je pense qu’a force de vouloir contrôler, ils sont en train de se mettre une grosse balle dans le pied…
Il “suffirait” (dans un monde idéal de bisounours où les avocats et les assurances ne seraient pas à l’affut) d’être absolument clair (affichage, annonces) que le régulateur a le pouvoir d’interdire le déco, mais pas la responsabilité de l’autoriser.
Il PEUT (note: pas “doit”) interdire.
S’il n’interdit pas, ça ne signifie aucunement qu’il autorise/encourage sous sa responsabilité.
Pour une fois je vais passer pour l’optimiste. Je ne suis pas inquiet par ce type de risque juridique car nous dépendons d’abord de la réglementation de l’Aviation Civile qui stipule que l’intervention du contrôle aérien ne relève pas le commandant de bord de ses responsabilités.
Oui moi non plus c’est pas trop une critique. C’est juste que j’ai l’impression qu’ils ont le choix entre la peste et le choléra…
La peste: le site reste fermé
Le choléra: on vous autorise à réouvrir mais vous devez faire la maman… avec toutes les responsabilités que ça engendre…
dans le sujet ‘’ Réouverture du Site de Roquebrune ‘’ de votre forum ‘’ le Chant du Vario ‘’, j’ ai lu avec attention toutes les remarques, toutes les suggestions, toutes les interrogations et tous les différents avis qui y sont développés, ils sont à mon sens légitimes, puisqu’ au travers de notre engagement commun de licenciés F F V L, nous nous devons une certaine transparence dans la gestion de nos sites, qui doivent être désormais administrés dans un nouvel état d’ esprit d’ universalité, depuis la modification de nos statuts F F V L lors de l’ AG de Clichy en mars 2011.
Avant de répondre aux questions posées, il faut tout de même faire un petit historique du site de Roquebrune, un site qui est né en 1977, grâce aux héroïques deltistes de l’ époque, par la volonté du président fondateur Jacky GIBELLI et de ses amis qui créaient aussi le club A S R C M Vol Libre, devenu ensuite en 1997, club ROQUEBRUN’ AILES, que j’ ai l’ honneur de présider depuis maintenant dix ans .
Le site a été géré par le club Roquebrun’ ailes, jusqu’ en 1999, par convention F F V L entre mairie de Roquebrune, propriétaire des lieux et notre association, puis ce site ayant pris une telle ampleur de fréquentation de plus de 15 000 décollages sur sept mois d’ ouverture, une sur-fréquentation due à une publicité à outrance qu’ en avaient fait les commerçants locaux.
Le club a été alors confronté à des problèmes de financement insurmontables et des problèmes de sécurité graves, liés à des activités parapentes sauvages en tout coin de la commune qui l’ auront contraint de se rapprocher de l’ autorité communale.
Le maire lui a alors proposé, de racheter la convention en vigueur contre le franc symbolique, voilà comment en 99 / 2000 le site de Roquebrune est devenu COMMUNAL , depuis le club Roquebrun’ ailes n’ en est que le Conseil Technique, il ne peut émettre que des avis, certes très écoutés sur les problèmes courants ? Mais pour des problèmes aussi graves qu’ en 2010 / 2011, notre avis a peu pesé, la fermeture a été imparable.
La règlementation en vigueur du site a été élaborée en 2007 en commission Mairie / FFVL avec Marion VARNER, modifiée et adaptée depuis la fermeture de juillet 2011, elle est émise par arrêté municipal, puis entérinée par le préfet du 06, au fur et à mesure de son évolution.
Quant aux règles de fonctionnement fixées par la mairie, elles le sont aussi figées par arrêté municipal, après concertation avec la FFVL et nos instances, club, CDVL et Ligue, ce qui signifie qu’ auparavant le service juridique communal a étudié dans les moindres détails les termes et les mesures définis afin que la légalité fédérale et des lois civiles soient toujours respectés.
Pourquoi le brevet de pilote est légalement obligatoire sur le site de Roquebrune, parce qu’ à l’ AG de mars 2011, le règlement intérieur de la FFVL a aussi été modifié, il a été voté, que désormais sur certains sites sensibles, le brevet pouvait être exigé conformément à cette nouvelle directive.
Le régulateur est obligatoirement un BE par exigence municipale, il est un employé de la mairie, il a une mission définie par arrêté municipal, de contrôler les brevets, et de fermer le site dans le cas où il juge les conditions trop à risques pour les pilotes, en mettant un drapeau rouge et un panneau d’ interdiction, contrairement à un moniteur d’ école avec ses élèves, il n’ a aucun rôle actif envers les pilotes qui se présentent en règle, il a donc bien moins de responsabilités, nous avons étudié la question avec notre fédération et son rôle n’ a rien d’ ambigüe dans sa prestation passive , si ce n’ était pas le cas nous n’ aurions pas eu le feu vert de cette fonction avec les assureurs.
Et oui je le sais, moi qui vole depuis vingt deux ans, il est bien regrettable d’ en arriver à de telles mesures aussi rigoureuses pour pouvoir voler sur ce site mythique de Roquebrune, elles sont le résultat de l’ irrespect le plus total de nos règles fédérales et civiles par des pilotes irresponsables de tous pays européens, et ce depuis plusieurs années, ceux qui ont lu mon article sur Vol Passion de juin 2011, ( ici en pièce jointe ), ‘’ Site de Roquebrune en danger !! ) ont pût mesurer la gravité des accidents et des exactions parapentesques qui s’ y sont déroulés et qui auront engendré une certaine forme de rejet de notre activité parmi les élus et la population.
Soyez convaincus qu’ avec les Amis qui m’ entourent nous ferons tout afin que notre passion commune du Vol Libre retrouve toute sa Crédibilité et toute sa Splendeur en continuant encore longtemps à animer le beau Ciel Roquebrunois avec ses voiles multicolores.
Prenez soin et faites respecter vos SITES, il en va de la pérennité du Vol Libre ! ! ! ! !
Bien Amicalement à tous et bienvenue à Roquebrune.
SITE EN DANGER ! ! ROQUEBRUNE CAP MARTIN
Dans l’ Est du 06 Roquebrune Cap Martin, site féerique de la côte méditerranéenne, offre sur sept mois de l’ année, du 1er octobre au 30 avril, la possibilité à tous les pilotes européens de vol libre, de venir réaliser de magnifiques vols de bord de mer, dans des conditions aérologiques généreuses et clémentes à une époque hivernale, lorsque l’ Europe tout entière grelotte.
Ce site essentiellement fréquenté parapente, est devenu un modèle d’ organisation, de confort et convivialité , il est le fruit d’ un long travail de coordination et de confiance établis entre le club gestionnaire Roquebrun’ ailes, le service des sports municipaux et le concours de notre fédération FFVL qui a mis à disposition un cadre technique Jean Jacques Dousset pour planifier toute l’ activité à risque au dessus de la mer.
Toute l’ organisation qui l’ entoure, afin de permettre un fonctionnement rationnel dans les meilleures conditions de sécurité , c’ est l’ embauche de deux moniteurs BE pour exercer la fonction de régulateurs dans les périodes d’ affluence où se retrouvent couramment sur le décollage plus de 80 à 100 pilotes étrangers.
Dans le domaine du confort c’ est 1200 m2 de moquette qui permettent des décollages propres, en toute sécurité dans les orientations les plus courantes ; pour la diffusion de l’ information, ce sont des panneaux situés aux quatre coins du site afin de faire connaître les différentes réglementations qui le régissent, des réglementations figées par arrêté municipal pour être plus crédibles et mieux respectées.
En matière de transport c’ est la mise à disposition cinq jours par semaine, d’ une navette 28 places à 1 Euro la remontée, qui effectue 4 rotations journalières ; et puis c’ est aussi la convivialité des 82 membres Roquebrun’ ailes qui, avec beaucoup d’ égards et de sollicitude briffent inlassablement tous nos visiteurs sur les particularités et règles spécifiques du site.
Voler à Roquebrune, c’ est voler dans une vitrine, c’ est survoler une agglomération de 13 000 habitants qui se compose d’ un vieux village médiéval et de plus de 300 villas face à la mer pour vous observer, d’ une autoroute, d’ une ligne de chemin de fer internationale, de multiples lignes Haute Tension, avec aussi le côtoiement de zones interdites de survol, comme le fort du Mont Agel équipé de radars surpuissants, de la principauté de Monaco, et de la CTR de l’ aéroport de Nice.
Aujourd’ hui le site de Roquebrune est en danger, victime de son succès avec ses 15 000 décollages par saison de sept mois, il est fréquenté de plus en plus par la venue d’ une clientèle
‘’ tour opérator ‘’ , qui est issue de sites recruteurs internet des pays de l’ Est, des groupes piètrement encadrés par des accompagnateurs incompétents, qui font miroiter à de modestes pilotes de niveau 1 à 2 dans l’ échelle IPPI carte, la découverte du site idyllique de Roquebrune.
Malheureusement depuis quatre saisons, cette fréquentation spécifique, sur seulement deux mois par an, aura généré la bagatelle de 38 accidents dont le dernier en date, celui du 22 mars, aura vu le décès d’ un jeune tchèque de 28 ans, qui a pris de gros risques en décollant dans des conditions d’ Est beaucoup trop fortes.
Ajouté à toute cette fréquentation à risque décrite, c’ est aussi l’ accidentologie inévitable locale sur les autres cinq mois, heureusement bien moins importante, mais qui quelquefois peut être aussi très spectaculaire , comme ce pilote local, qui à la fin décembre 2010, est resté suspendu 4 heures avant d’ être libéré, sur une ligne haute tension dans un lieu très difficile d’ accès, avec toutes les conséquences matérielles de secours et de réparations coûteuses entraînées, largement médiatisées par la presse.
Ce sont aussi des infractions permanentes exercées par des pilotes de voltige qui pratiquent une activité ‘’ sauvage ‘’ sans secours sur la mer, comme l’ exigent le bon sens de la prévention et
notre réglementation, des pilotes qui bien souvent se retrouvent à l’ eau, loin du rivage, mettant irresponsablement leur vie en danger, tout en déclenchant trop fréquemment des moyens de secours importants et spectaculaires.
Toutes ces exactions sont aussi à mettre à l’ actif de très grands noms de pilotes internationaux qui viennent s’ exercer, tout comme une certaine famille experte en la matière qui aura vu le 5 mars, une de leur compagne en difficile posture, à deux cent mètres du rivage, empêtrée dans ses suspentes, en attendant l’ improvisation des secours spontanés puis officiels.
Ou bien encore ce pilote de voltige, champion du tumbling en biplace, qui le soir du 26 février à 18 h, qui, après le départ du Régulateur, pensant être incognito, larguait son passager en base jump au dessus du plan d’ eau, beau geste de voltige certes, mais geste qui aura entraîné de la part des habitants Roquebrunois hébétés, le déclenchement de secours sans précédent pour retrouver les deux pilotes, qui peu courageux d’ assumer leur acte, sitôt après s’ être posés, ont filé à l’ anglaise en entendant l’ importance des secours arriver.
Cette alerte aura déclenché la venue de trois véhicules de pompiers dont le docteur urgentiste, de deux véhicules de police, communale et nationale, du bateau de secours en mer du CROSS Med de Monaco et d’ un Hélicoptère qui a tourné plus d’ une demi heure dans la baie, pour essayer de retrouver les deux pilotes évaporés, à savoir que toutes ces interventions d’ envergure sont remontées jusqu’ au préfet des Alpes Maritimes.
Trop d’ accidents, trop de sauvetages en mer intempestifs, trop de faits rocambolesques dans l’ irrespect le plus total de la déontologie fédérale et les réglementations du Vol Libre de Roquebrune, les habitants, les pouvoirs publics, la municipalité, les services de police, sont tous excédés par les comportements irresponsables de certains de nos pilotes, c’ est toute notre activité qui est aujourd’ hui remise en question.
Des faits néfastes à répétition, inéluctablement orchestrés par une presse locale qui s’ en donne à coeur joie, en réalisant des articles à sensation, la belle image de notre sport passion, celle là même que nous avions su redonner depuis quelques années, grâce à l’ inlassable travail de fond de tous les membres Roquebrun’ ailes est ternie, notre activité ne revêt plus la crédibilité et le sérieux qui étaient les nôtres.
Alors aujourd’ hui si nous souhaitons que nos pilotes français et tous ceux d’ une partie de l’ Europe qui ont l’ habitude de le fréquenter, puissent encore s’ inviter à voler sur ce site historique et légendaire, un site qui avait été ouvert en 1978 par nos pionniers du vol libre, les deltistes, il faudra faire appel au bon sens des responsabilités de chacun des pratiquants, de tous les encadrants d’ école sans exception, francais ou étrangers, qui devront se produire à Roquebrune dans le respect le plus exigeant de nos règlementations spécifiques, ( lire l’ arrêté municipal règlement sur www.roquebrunailes.com ) avec des pilotes ayant au moins le niveau 3 du brevet, qu’ ils sachent que Roquebrune est un site ultra sensible, dans une configuration d’ obstacles et de reliefs complexes, souvent soumis à une aérologie délicate et capricieuse .
C’ est le cri du coeur des membres Roquebrun’ ailes et de leur président, tous passionnés jusqu’ au bout des ongles par leur site mythique, seuls le RESPECT et encore le RESPECT des règles de ce site au travers d’ une déontologie fédérale sans faille du vol libre, nous permettront de le maintenir en fonction et de le pérenniser pour le plus grand bonheur de chacun d’ entre vous et d’ entre nous.
Alexandre DORDOR
Président Roquebrun’ ailes
CLUB DE VOL LIBRE ROQUEBRUN’AILES
Alexandre DORDOR- 203 Cap des Hauts de Monte-Carlo 06320 La Turbie tel : 04 93 41 06 64 – 06 75 70 87 14 e-mail : dordor,alexandre (chez) neuf,fr
Edit : modification de l’adresse mail pour éviter le spam
Coucou tout le monde,
Heureux de poster pour la première fois sur ce forum et je souhaite à tous de supers bons vols avec de bonnes analyses aérologiques.
Je suis heureux aussi de voir que le site de Roquebrune Cap Martin fait parler de lui de par sa fermeture et sa réouverture d’essai qui pourrait aboutir à une réouverture pérenne si tout se passe bien.
Comme vous avez pu le comprendre, ce site réouvre avec des conditions restrictives et particulières. Le maire ne veut plus du “n’importe quoi” en terme d’accidentologie.
Faisons en sorte que cette réouverture se fasse sans incident majeur de par notre capacité à voler responsable dans une masse d’air qui peut être capricieuse de par ses mouvements parfois cahotiques même dans une aérologie à priori calme … et ça, c’est pas la faute aux régulateurs.
Passer le brevet de pilote, c’est aussi ingurgiter de la connaissances théoriques tant en météo, en aérologie qu’en méca-vol… qu’il faut savoir pour analyser et décider de s’envoler ou poser à temps si les conditions changent en vol. Volons pas trop bête … pour notre sécurité et celle des autres aussi. Nous n’en savons jamais trop … la Théorie sans la pratique ne reste que de la théorie.
Le brevet ne définit pas les compétences du pilote mais atteste d’un minimum de connaissances pour que celui ci progresse avec des bases.
Bon allez … me suis fait un petit rappel pour moi aussi.
Bon vols à tous et peut-être à bientôt sur le site de Roquebrune. Le club Roquebrun’ailes se fera un plaisir de vous faire un bon acceuil et vous apporter des infos utilesdes informations sur le site
Hello! On a fait le déplacement pour l’occasion le weekend passé.
C’est vraiment magnifique comme site! :dent:
En plus le modérateur est très pro, donne volontiers des conseils, etc.
En somme un weekend génial!
J’espère sincèrement que les locaux parviendront à obtenir la réouverture complète (et si il faut le contrôle des brevets pour ça, perso je trouve que c’est pas plus mal).
merci de votre visite, c était un petit vol sympa dimanche ! tres photogenique votre escadrille.
faites-nous signe la prochaine fois que vous venez dans le sud est !
a+
pasc de greo