En France j’ai quand même du mal à imaginer que l’on peut se retrouver dans une vallée (où que ce soit, à part le Mont-Blanc bien sûr, mais là on est certain d’arriver en vallée
) à “5 h de trek d’un véhicule” !
Les vols rando se font à partit d’un sommet ou d’un col, donc en altitude et avec les voiles actuelles, on a quand même de très bonnes chances de sortir du relief et de rejoindre la vallée.
S’il faut franchir une crête intermédiaire, et si j’ai des doutes, je fixe le passage sur la crête que je souhaite franchir, je ferme les yeux quelques secondes sans bouger la tête et je rouvre les yeux (toujours sans bouger la tète bien sûr !) : si la crête a baissé dans mon champ de vision, c’est que je vais la passer en vol ; si elle est montée, c’est que cela ne passera pas et ce système pour anticiper en vol marche très bien !
Idem pour savoir si je vais arriver à rejoindre un atterro assez éloigné.
Exemple personnel : vol balistique direct depuis la Brèche Lory (c’est le vol de mon avatar) : vent nul au déco, vent nul en l’air, aucune ascendance (vario muet) et vol balistique tôt le matin de toute beauté.
J’arrive haut au-dessus d’Ailefroide et je décide d’aller jusqu’à l’atterro de Vallouise qui est encore assez loin.
J’arrive en fait bas au niveau des pistes de la petite station de ski de Pelvoux et je me demande si je vais réussir à passer au-dessus du hameau de Puy-Aillaud ; je vois que cela passe (à moins de 100 m au-dessus des maisons !) et je vais me poser à l’atterro de Vallouise.
Mais je n’ai jamais été en difficulté (ni à 5 h de la vallée !) : si cela ne passait pas j’avais prévu de me poser sur les grandes zones dégagées au pied des pistes de ski (en évitant les téléskis!).
Donc en vol rando ou montagne je ne vois pas trop l’intérêt.
Par contre en vol de distance, avec de longues transitions, le problème doit se poser différemment, mais je n’ai pas l’expérience…
Marc



