A 2100m, tu n’étais effectivement pas sous le vent direct du relief. C’était effectivement une journée sans vent, avec brise forte mais en dessous des 2000m. Et puis à 2100, tu n’étais pas non plus au plafond, vers 17h, certaines traces font nettement plus dans ce secteur et de toute façon au-dessus, il n’y avait rien.
Le lanfonnet est compliqué, il est orienté dans le sens de la brise avec des vallons qui font être sous-le vent des déclenchements, des dents…Et à son pilier sud, il y a des choses très foireuses avec un col à côté qui fait rentrer la brise de l’autre côté parfois et met la pagaille mais aussi un nid à thermique puissant sous le vent qui peut aussi mettre le bazar.
Le seul élément purement aérologique reste le thermique en lui-même. Il y avait des noyaux puissants donc des dégueulantes puissantes et avec un noyau étroit, la limite est bien nette. Ajouté à cela de la fatigue…
C’est vrai que ta trace ou au moins une capture d’écran de ce moment là avec ta trace serait intéressante pour en discuter.
Comme Wowo le dit, l’essentiel est d’avoir pris la bonne décision pour rester en vie et en bonne santé et c’était faire secours !
Perso, j’ai déjà pris une asymétrique 75% en voulant rejoindre un autre pilote qui thermiquait dans un noyau parallèle. C’était des bulles plutôt étroites mais pas du tout teigneuses, en début d’activité thermique mais le cisaillement entre les deux et peut être une confluence de dégueulante suffit parfois à faire des phénomènes violents. Pareil, j’étais bien au dessus du relief, pas de vent météo et plutôt attentif aux commandes.
C’est pour ça qu’à partir du moment où on veut voler en thermique, même avec une SIGR au top, l’humain restera de mon avis, toujours à risque !
