Pour répondre à Tux, tu choisis pas de libérer, tu tires la poignée du secours et çà se passe tout seul 
Pour en revenir au sujet, superbe récit, je suis bien content de voler sous une voile tranquille :affraid:
F’ail’o
Pour répondre à Tux, tu choisis pas de libérer, tu tires la poignée du secours et çà se passe tout seul 
Pour en revenir au sujet, superbe récit, je suis bien content de voler sous une voile tranquille :affraid:
F’ail’o
Justement : si t’es a 50m sol en parapente, tirer un secours et garder sa principale ca peut te sauver la vie. Faire une libe ca peut te tuer. Donc a cause de cette proximite du sol il faut pouvoir garder le choix de garder sa principale ou pas en parapente. Alors qu’en chute le probleme n’existe pas. Mais avoir le choix ca peut t’amener a douter et a faire de la merde aussi.
Bref bref bref je trouve le systeme actuel pas si mal. Et je me dis que pleins de gens intelligents et qui tiennent a leur vie ont du se torturer les meninges sur le sujet!
Au fait, faire plier son secours par un pro qui connait les petits details qui font que tu gagnes 2 deuxiemes de seconde a l’ouverture, plutot que dans un gymnase sur les conseils d’un pote ca peut aider…
Je ne connais pas du tout le monde de la chute libre, mais voila mon avis à 2 cedis:
Les extracteurs c’est pas mal du tout, mais le problème est que si ils sont mal montés (et on m’a dit que vu que tous les secours l’ont pas, meme certains pros savent pas exactement les monter :bang: ), ils peuvent s’enmêler, allongeant le temps d’ouverture, voire bloquer totalement l’ouverture.
Mais il existe des maillons largueurs pour le parapente: il sont plus ou moins comme les boucles de sellette sur le principe: une pièce est fixée sur l’élévateur et une autre sur la sellette. Pour fixer le para à la sellette, suffit de pousser dedans et pour le sortir, il y a un bouton de chaque côté du maillon. De nombreux pilotes d’acro l’utilisent pour éviter d’enmêler le para au secours et pour raccourcir le temps d’ouverture.
Mais on m’a dit que, nos secours n’étant pas fait pour la chute libre, cela peut les endommager donc en général ils ouvrent le secours et larguent après, ou du moins quand le secours a commencé à ouvrir.
Donc avec ça on a le choix de larguer ou pas.
comme quoi quand je disais que sur une frontale sur une aile compet il faut mieux passer par le decro c’est pas des connerie…
Ce récit m’inspire une réflexion et quelques questions (Merci à Vavavoum de l’avoir écrit et de le partager avec nous).
La réflexion (un peu provoc, certes), c’est que finalement, pour être sous une voile compet, ca sert à rien de faire des SIV, vu que de toutes façons, faut pas de poser de question et tirer le secours au moindre vrac ! Attention, J’ai pas dit qu’il fallait pas savoir piloter (afin d’éviter autant que possible ces vracs)…
Les questions :
-Un temps “infini”, on comprend bien l’image, mais en temps “réel”, à combien ça correspond en fait ?
-A quelle distance du relief volait Vavavoum ? J’ai pas bien compris s’il s’est retrouvé accroché sur la falaise parce qu’il la survolait ou parce qu’il rasait le caillou. Une marge de distance plus grande aurait-elle pu changer les choses ?
Oh nom de Dieu! Ca fait vraiment froid dans le dos ton récit Maxime.
Quelle chance que tu t’en soit sorti à si bon compte! Vraiment content pour toi.
[quote]La réflexion (un peu provoc, certes), pour être sous une voile compet, ca sert à rien de faire des SIV, vu que de toutes façons, faut pas de poser de question et tirer le secours au moindre vrac !
[/quote]
bon si on laisse le côté provoc
peut-être ne font-ils pas des stages SIV tout à fait grand public. Après ce que me racontent les copains qui sont sous des engins de guerre c’est que savoir les récupérer c’est bien mais souvent ça demande de la place et du temps, si t’es près de la falaise le temps de passer par le décro et de remettre en vol ben t’es dedans donc oui secours direct.
le truc avec les voiles de compet, c’est qu’elles sont très allongées, et que peu de caissons sont ouverts (par rapport a nos standards)
et si ça par mal, ça cravate direct, mais le plus important sur une cravate, ce n’est pas son amplitude, bien que ça joue beaucoup,
mais une cravate petite et mal placée peut etre plus merdique qu’une grande .
ya des histoires de bras de levier la dedans, mais comme je ne suis pas au point pour expliquer tout ça , je vous laisse vous y plonger …
et apres une frontale, passer par le décro, c’est pour moi le meilleur choix si comme il le dit, le BA passe a l’intérieur du cone de suspentage .
grâce au vrillage légèrement positif des plumes par rapport au centre, bahh ça reprend la frontale en reverse :lol:
F’in bref, volez couverts 
toute facon, il a fait a l’instint, et quand ca se passe bien comme ca au final faut pas trop se poser de question,
un siv oui ca sert, ca aidera toujours!
je sais que je peux decrocher avec ma voile que ca se passe bien, donc voila si j’ai du gaz et que ca merde, decro, si pas assez de gaz, secour direct…
voila, bref en tout cas, il fait bien de mettre un recit. c’est constructif.
Après discussion avec des gens plus intelligents que moi (ce qui n’est pas difficile à trouver), il paraîtrait que sa voile, au Maxime, c’est pas n’importe quoi quand même.
Aurait-elle des renforts ? ce qui changerait quand même tout le comportement de l’aile en cas de frontale. Parce qu’avec une aile normale, la frontale, y’a rien à faire, ça rouvre tout seul. Mais avec des renforts, si elle ferme, c’est tout en bloc et ça rouvrera beaucoup plus difficilement.
Difficile de comparer ces conditions de vol avec les nôtres, et le pilotage qui en suivra ne sera pas du tout le même à avoir. Donc il faut peut-être relativiser l’incident. Les risques qu’ils acceptent de prendre, ils les prennent en connaissance de cause. Mais ce qu’il leur arrivera à eux, ça nous arrivera pas à nous.
C’est bien de se rassurer… :mrgreen:
J’exagère, c’est vrai que les protos de la mort n’ont rien à voir avec une aile de série, mais plus on est près du relief, plus la marge se réduit. A moins de ne jamais aller gratter près du caillou, on peut pas s’estimer complètement à l’abri.
Heu Bandito, je crois bien que tout le monde savait que la voile de Max n’était pas sortie d’école, non plus que Max n’est plus en stage init depuis quelques temps déjà.

Les renforts je ne suis pas certain qu’ils jouent un rôle dans son accident, plutôt l’allongement du truc qui fait que ça cravate pas pour rire.
“Relativiser l’incident”, d’abord j’appelle pas ça un incident mais un accident, ensuite si ça m’a fait froid dans le dos c’est parce que je connais un peu Maxime pour avoir volé (loin, très loin) derrière lui en compet et apprécié le bonhomme.
quand à dire qu’un accident que l’un des meilleurs pilotes du monde ne peut éviter ne peut pas m’arriver à moi parce que je vole sous un truc tranquille, je te laisse tes illusions…
Je me souviens de l’idée du maillon largable comme idée intéressante.
http://www.airetaventure.com/product_info.php?cPath=21_59_217&products_id=476 (désolé pour la pub… :canape: )
Ca permet de garder le système traditionnel et de se donner un possibilité en plus d’augmenter le taux de chute dans certains cas (autorot’ par exemple)
Biensur, sans altitude on est au point de départ.
ah non Fred tu vas pas t’y mettre toi aussi :bang: :bang: c’est pas booo du tout de faire de la pub
ROTFL ROTFL ROTFL
Alors moi je n’y connais rien du tout mais alors rien du tout :roll: mais je peux juste vous dire que certains pilotes qui ont vu la scène, se demandent si les “rigidificateurs” qui traversent la corde en plusieurs endroits n’y sont pas pour qq choses dans le fait que l’aile ne s’est jamais réouverte…
Les fameux qu’on retrouve aussi dans l’Artik2 (pourtant homologuée C) ?
franchement c’est clair que ces regidificateur ca doit avori une consequence sur le soucy quand meme, car une foi vriller et passé entre les supente, je pence bien que ca doit coincer quelque part, enfin c’est possible…
mais bon en tout cas bandit des vrac costaud pour l’instant j’en ai eu plsu en aile dhv2 2/3 qu’en aile compet, plus de securité passive du a la vitesse, charge ailaire, profil ect, mais le revers de la medaille quand ca coince, bin ca coince plus…lol, enfin perso j’ai depassé la demi aile sur la icepeak XP et pas une cravate… enfin un jour peut etre…
sur ce, les ailes dites normale quand ca part fort en air pas calme ca part aussi tres fort…
je viens de pencer qu’il faudrait que j’aere mon secours :grat:
A propos de la sécurité des ‘rigid foils’, Bruce Goldsmith vient de faire un article sur le sujet dans la dernière édition de ‘Cross Country magazine’, n°122.
En gros, malgré les avantages apportés sur la perfo. pure, Bruce G. pense que les constructeurs font fausse route et que rigidifier les ailes va à l’encontre de la sécurité.
De son point de vue, une aile souple fermée est bien plus safe qu’une aile (plus) rigide “cassée”.
[quote]…
Unfortunalety this lesson has already been learnt the hard way with the lives of many pilots. That paragliders collapse is an essential safety feature, because a collapsed wing is much safer than a broken one. A broken wing is urecoverable.
…
[/quote]
l’article est intéressant je pense, à lire si vous arrivez à mettre la main sur le magazine !
A+
éé article a lire, avis a ceux qui ont des scanners ! 
Je n’ai aucune illusion à avoir. Mais ces ailes ont un comportement particulier en cas de vrac. Et entre nous, je parle d’incident “de vol”. L’accident n’est qu’une conséquence de cet incident.
Un gros vrac est un gros vrac, mais avec des renforts, la conséquence n’est pas du tout la même. Et c’est pas moi qui le dit, c’est :
Salut à tous et à Maxime,
Merci pour ce témoignage, récit poignant accompagné d’une analyse détaillée et riche en enseignements. Heureux de te savoir en bonne santé après cette “cascade” d’incidents qui auraient pu mal finir, même une fois dans le pierrier… Ce récit montre bien que tu as une très bonne gestion des situations de crise et d’urgence. Au point de faire des photos de ton lieu de bivouac… :shock: Tu frises la décontraction!! 
Attention quand même, tu as grillé une sacré cartouche. Comme les autres, je ne voudrais pas te voir ajouté à la liste des trop nombreux disparus.
Il existe plusieurs versions d’IcePeack 3 avec des renforts semi-rigides plus ou moins longs. Quelle version de voile utilisais-tu durant ce vol? On peut soupçonner que la présence de ce matériel semi-rigide enlève une certaine liberté de “froissage” du tissu durant une sortie du domaine de vol et provoque des phénomènes inhabituels par rapport nos voiles plus classiques. Je me souvient des fermetures catastrophiques avec les Falhawk Athlète contenant des grosses lattes rigides sur les cloisons. Il est clair que sur l’IcePeak 3 on est loin de ce type de renfort qui avait été rapidement retiré la saison suivante.
Dans ton récit tu abordes le sujet de la concentration. Tu nous précises que tu avais l’esprit pas mal occupé par la stratégie à appliquer sur les prochaines minutes, et que tu étais plutôt en “pilotage automatique”. J’ai cru comprendre que cet état aurait influencé ton jugement sur la réaction à avoir par rapport à cet incident et que de fait, tu ne l’aurais pas estimé à sa juste gravité.
Citation:
Ensuite, une frontale avec nos ailes n’est pas un incident bénin. Nous avons repoussé les limites de solidité à haute vitesse de nos machines, la conséquence directe étant que le franchissement de la limite est devenu plus brutal et soudain. Je volais en gérant mon tangage à l’accélérateur, à 45km/h à l’instant de la fermeture. Par réflexe j’ai remonté les jambes et baissé les mains pour garder de la pression. J’ai même une double commande pour contrôler mes bouts de plume. J’ai eu le temps de me dire: “tiens, une frontale, pas grave, ça va repartir”. Et bien ce n’est pas reparti, cela s’est même transformé instantanément en noeud gordien, le centre de la voile traversant le cône de suspentage, comme décroché ou en marche arrière, la voile finissant pliée en 3. Avec nos matériels actuels nous ne pouvons négliger le moindre incident de vol, et le meilleur moyen pour les contrer semble être une action immédiate, ample et symétrique sur les deux commandes pour tout arrêter et faire un reset, quitte à avoir une réaction exagérée.
Afin de dissiper certaines affirmations laissant entendre qu’il est pratiquement impossible de récupérer une sortie du domaine de vol majeure avec ce type de voile (ce que je ne crois pas une seconde), peux-tu nous dire si dans un état de concentration orienté sur le pilotage, tu aurais géré cette fermeture différament et que tu aurais très probablement récupéré la voile, voir tu ne l’aurais pas laissé partir?
En tous cas encore bravo pour la publication de cette analyse qui évite toutes les interprétations fantaisites sur le pourquoi du comment. Merci d’avance si tu as l’occasion de me répondre.
Bons vols, soit fort mais fait gaffe quand même!
Pascal