A mon avis, ce genre d’appareil ne peut pas être assez sensible pour indiquer à distance où il y a un thermique.
Une fois dedans, on l’enroule.
Je serais davantage orientée vers un appareil optique mesurant l’indice de réfraction de l’air dans un angle de directions assez ouvert, à partir d’un capteur qui afficherait le résultat en fausses couleurs, ou sous forme d’un graphique, sur l’écran d’une tablette munie d’un logiciel approprié.
Il me semble moins compliqué d’amplifier avec une simple tablette des signaux optiques d’amplitudes nécessairement très voisines plutôt que des zones de températures variées sujettes aux turbulences de convection.
L’idée est d’imiter l’oeil des rapaces.
L’inconvénient majeur d’un tel appareil, s’il venait à être mis au point, serait d’attirer des tas de pimpins dans des thermiques qu’ils auraient sinon du mal à trouver, l’encombrement qui en résulterait serait mauvais pour la sécurité.
Nous sommes un certain nombre qui aimons bien voler sans vario, ce qui affine la sensibilité à la masse d’air. Et quand le vario se met en drapeau, cela ne nous gêne pas plus que ça.
Etre dépendant d’un appareil peut avoir des effets pervers, rappelons-nous le vol AF447 avec des “pilotes” qui, ayant perdu les informations de vitesse des sondes Pitot givrées, mirent l’avion en décrochage jusqu’à l’impact dans l’Atlantique.
Ils avaient toujours les informations d’altitude et le GPS et ils entendaient l’alerte décrochage mais ils restèrent scotchés sur les sondes.
S’ils avaient piloté, ils auraient sauvé l’appareil, les passagers et eux-mêmes.



