Je viens de finir le British Open à St André.
J’ai côtoyé des pilotes de classe mondiale jusqu’au compétiteur en EN B qui n’a jamais vus les Alpes du Sud.
Il y a un monde entre Russel Ogden et moi-même.
Vitesse, cheminement, toujours au bon endroit etc…
J’ai rencontré des sorties de thermiques à -5.5m/s. Je n’ose même pas imaginer une sortie à l’accélérateur.
J’ai doublé des pilotes en Enzo 2 sous le vent, sous la crête, au nord, qui par la suite m’a avoué ne pas avoir utilisé l’accélérateur pendant la transition, alors que ma Delta 2 était plus que solide au premier barreau.
Tout ça pour dire qu’il est difficile de donner des règles générales.
Avant d’utiliser l’accélérateur en sortie de thermique (ou pour gérer le tangage à l’attéro comme j’ai déjà entendu) il y a bien d’autres vecteurs de performances à connaitre (ne jamais sortir thermique sous le vent par ex)
Ma conclusion personnel : sortir du thermique à l’accélérateur : oui si il n’a pas plus de +2.5m/s
qui veulent en découdre.