Quand je lis cela, je n’ai pas l’impression que cette semaine ai été une formation au rabais (c’est très subjectif, je n’ai pas eu d’autres retours). Il est sur qu’avec plus de beau temps, les vols auraient étés plus nombreux, mais la formation théorique moins complète.
Dom, dans ton nombre de vols, tu omets les vols biplaces a faire avant l’examen et qui font parti intégrante du processus.
Très honnêtement, comme je l’ai écrit, je n’ai absolument pas l’impression d’avoir fait un stage au rabais, bien au contraire !!
Le but n’était pas de crosser en bi il me semble, mais d’acquérir les bases théoriques et pratiques pour voler en bi en sécurité avec un pilote. Et là le contrat est rempli, sachant que chacun est reparti avec une liste de points à travailler (en solo et en bi) avant de se présenter au final.
Qui plus est les vols en question se sont faits dans des conditions pas faciles (déco exigu et court, mouillé, sans vent, en attendant une trouée pour décoller, avec les bi pros et des stagiaires solos qui poussaient dans la queue…) tout aussi formatrices que de voler sous un cunimb…
Tous les vols réalisés (solos et bi) ont été décortiqués à la vidéo (déco et atterro), et je peux t’assurer que ça apporte bien plus qu’un débriefing à partir de notes papier de l’observateur.
Si aucun créneau de vol ne s’était présenté, on aurait annulé, bien évidemment (la question s’est posée le mercredi).
Alors oui, ce stage s’est déroulé différemment du tien mais chaque stage sera forcément unique, du fait des conditions mais aussi du lieu, des formateurs, des stagiaires… Le tout étant que le programme fixé par la ligue soit scrupuleusement respecté, et je ne vois pas ce qui te fait dire que ça n’a pas été le cas. Je trouve ton dénigrement limite méprisant (pour les stagiaires et pour les formateurs)…
Reste à voir comment se passeront les bilans finaux, en espérant que ça mette tout le monde d’accord : si le niveau n’y est pas, on peut penser qu’il n’y aura pas de cadeau !
C’est justement là que le bas blesse. Même si je trouve ce cursus nettement mieux que l’ancienne formation, après 5 vols on te laisse te faire ton expérience seul. Le moyen IDÉAL d’acquérir de mauvaises habitudes en réalisant les 90% de tes vols de formation sans être corrigé par un œil extérieur. D’où le fait que pour moi, 5 vols c’est trop léger pour acquérir des automatismes.
Loin de moi l’idée de critiquer ton stage ou de mépriser des stagiaires que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, mais pour la raison citée ci-dessus je souhaitais souligner l’étonnante satisfaction de notre Patrick national qui a toujours tendance à prôner le retour en école et qui cette fois cautionne qu’on puisse faire du biplace librement après 5 biplaces (avec un pilote certes, quoi qu’on s’est rendus compte que ça n’était pas forcément mieux …).
En fait, ce qui m’intrigue quand je te lis, c’est que tu fais un éloge de la nouvelle formule et que tu “sous-entends” qu’on donne le BPC à tout le monde au rabais (ça par contre c’est méprisant !) sans rentrer dans les détails de ton stage comme les exercices travaillés, les difficultés rencontrées, comment vous les avez corrigées, etc. Donne-moi ces détails et on verra si effectivement le programme a été respecté ou non. Car j’ai eu d’autres retours oraux de moniteurs eux-mêmes qui m’ont permis de constater que d’une QBi initiale à l’autre … rien à voir.
Enfin, pour répondre à une de tes questions sur l’examen final, il sera apparemment question de repasser une nouvelle fois le théorique BPC (bref, 3 fois au total pour obtenir ta QBi en comptant le théorique du BPC lui-même) : voilà qui devrait te rassurer (au moins sur la partie théorique) qu’on ne file par le BPC au premier venu 
D’ailleurs, soyons factuels : y’a-t-il eu des “solutions personnalisées” lors de votre QBi ?
Dans notre groupe, 5 pilotes sur 7 ont été renvoyés en école (moi y compris, alors que tous les voyants étaient au vert “OK” et “BON” sur nos fiches de suivi). Motif : pas assez fait de vols lors de cette QBi (et pourtant on en a fait plus que 5, des heures de pente école et de gonflage, de la théorie à gogo), il faut augmenter le nombre de vols pour prendre plus d’expérience. Ah bon ? Moi qui croyais qu’avec 10/20 à la pratique c’était validé ? Bah non.
Ces 4 pilotes sont d’excellents pilotes (je ne me compte pas dedans) qui, pour certains, outrepassent les règles et volent quand même en biplace (chapeau d’ailleurs à certains pour leurs récents cross de folie en biplace) malgré leur restriction de vol. Heureusement pour moi, le lendemain de la QBi j’ai pu valider les vols nécessaires en école.
Mais pour ces 4 autres pilotes ça n’a pas été le cas. Alors pourquoi volent-ils hors des clous ? Parce qu’ils sont aujourd’hui bloqués dans cette situation de restriction du fait que le cursus de “solution personnalisée” n’existe pas en école. Aucune école n’accepte de les prendre (il faut être validé par un formateur de ligue) pour ôter ce statut “restreint” et leur permettre d’accéder à l’examen final. Et là, vaut mieux connaître du monde ou un moniteur sympa qui te prend au milieu d’un stage sinon … t’es pas prêt de valider ta formation.
Alors quoi ? On attend de perdre tout ce qu’on a appris en école par manque de pratique ? C’est malheureusement ce qui va se passer pour ceux qui souhaiteront ne pas franchir la ligne et rester dans les clous, à savoir le biplace dans le sac ou voler en présence d’un moniteur (mission impossible).
Donc : soit dans notre groupe il y avait de méchants boulets (j’en doute), soit vous aviez un groupe de cadors (j’en n’ai aucun doute !), soit tu accepteras le fait que je dise qu’il y a une hétérogénéité dans les formations (ça paraît l’argument le plus probable non ?).