techniques au sol

Que sa soit à ma prefo ou à ma qbi, on m’a aussi dit que le contrôle visuel n’étais pas si important en dos voile.
En effet on vérifie quoi ? Que la voile est au dessus de la tête et belle ? On est censé le sentir.
D’éventuelles Clee ?
En quelques secondes de contrôle visuel des petites Clees ne seront pas forcément visible. On m’a répéter assez souvent “arrête de regarder ta voile tu sais qu’elle est la”.
Et je suis assez d’accord avec sa.

Autant ça m’est déjà arrivé (2 fois) de ne pas voir une clé, dont une qui était franchement balèze, mais j’ai aussi vu (récemment) des gens décoller avec des cravates pourtant évidentes à voir parce-qu’ils ne regardaient pas leur voile

:+1:

ça devait être le même BE que pour mon BPC (j’ai entendu les mêmes messages) :wink:

Je précise que pas les mêmes formateur en prefo et en qbi donc sa nous fait quand même quatre formateurs d’accord sur ce point

Oui, il y a un certain nombre de formateurs qui sont restés coincés sur des considérations assez basses de plafond…
Il est clair que le contrôle visuel ne permet pas de détecter une petite clé en partie haute des arrières ou des freins. Le contrôle visuel est un indice et un marqueur.
Faire le contrôle visuel c’est
(se) démontrer qu’on est en situation de séquence maîtrisée dans la phase de décollage
s’obliger pour le réaliser à marquer un temps (la temporisation)
il est ce qui marque qu’on prend le temps de la tempo et qui permet de s’astreindre à allonger ce temps
le contrôle visuel permet de ralentir, d’enlever la précipitation
il donne la faculté de rester à un point d’équilibre avant d’enchaîner le reste de la séquence de décollage
donc il facilite le placement dans un équilibre à “basse énergie” (très peu de vitesse et contrôle de l’inertie de la voile).

ce n’est pas l’œil qui va forcément détecter tous les problèmes
c’est le temps supplémentaire passé au sol à piloter l’aile qui va donner toutes les chances de “sentir” un éventuel problème
de l’identifier et le corriger… ou pas
et de prendre alors la décision d’interrompre le décollage
et comme on se situe dans une phase “à basse énergie”, cette interruption est à la fois facile et sans conséquence.

Je pense avoir un bon niveau de gonflage et ce temps de contrôle où on ralenti peut ce faire sans passer par le biais d’un contrôle visuel.
Donc si la personne se précipite ne prend pas le temps je pense que passer par ce contrôle visuel peut être une solution mais du coup sa devient plus un moyen pour atteindre un objectif que un objectif lui même. Depuis pour ma part je regarde moins ma voile et je la ressent beaucoup plus et cela ne m’apporte que du bien.
Donc effectivement le contrôle visuel peut être un bon moyen de ralentir et séquencer les phases de décollage mais il est possible aussi de le faire sans regarder sa voile et profiter de ce temps pour ressentir la voile, garder un œil sur les alentour du décollage etc…

On n’a pas le temps de vérifier chaques suspentes, il faut controler le profil, une grosse clé se verra rapidement

Il y a une différence entre regarder sa voile en permanence pour voir si elle n’est pas partie toute seule, et jeter un coup d’oeil pour voir si le profil est correct.

surement pas ce que pense le mec qui est reparti en hélico hier soir après un retour au sol violent au déco des crêts du Salève.
le gonflage c’est la base et tout travail au sol est valable en l’air, y compris lors de l’atterro

C’est sûr, si on profite de se fracasser au déco… on s’évite de se le faire à l’attérro. :sors:

Et quand on sait gonfler sans les mains, ça permet de faire (presque) tout le vol sans toucher aux freins…

https://www.youtube.com/watch?v=x-SsEqIY3dc

:ppte:

:bravo: :bravo:
Super !
applaudissements …des DEUX Mains !! :bravo:

Je précise que ce n’est pas moi sur cette video mais Henri Montel de l’école Freedom Parapente (Puy de Dôme) que je ne connais pas personnellement mais dont la prestation m’a laissé admiratif. :slight_smile:

Raton, mon premier mono :slight_smile: Que de beaux souvenirs

Bonjour à tous.
Je suis nouveau sur ce site ét pratique le parapente depuis peu. Ai environ 25 vols, en école de parapente.
La technique au sol me,paraît aussi importante.
Je n ai pas encore de voile pour voler, mais ai acheté à bas prix une voile de gonflage pour travailler le gonflage de voile.
J habite à Laval, ét aimerai rencontrer des personnes avec qui partager la pratique de cette activite sur le secteur.
A bientot.
Thierry.

L’atterro est excellent :mrgreen:

À quand l’harmonica et la grosse caisse ?

Merci pour le partage :pouce:

Il faut lire Riton bien entendu … (merci la correction auto …)