Temps d'ouverture

M’enfin, le fabricant a exactement la même responsabilité/obligation.
Donc je répète: quel est le process qui est censé garantir moins d’erreurs de la part de l’artisan/revendeur ? (Réponse: rien du tout.)

Envie de garder le truc simple, pas envie de larguer ma voile etc… en fait, je ne compte pas trop m’en servir, en gros. C’est juste que e mien est vraiment trop vieux (il était déjà vieux quand je l’ai acheté d’occaz), trop lourd, et tant qu’à faire, autant investir dans un truc bien.

(ps: mais qu’est ce que tu fous devant ton écran au lieu d’être en l’air toi, hein ? Je suis québlo à Paris, mais je vois la webcam. Ca a l’air pas mal)

herri urrats avec les gamins et rentré

contacte moi en MP je te filerai des infos

A+

L’empathie ? La volonté de fidéliser sa clientèle ? La trouille ?

J’ai déjà eu l’occasion de raconter qu’une fois dans ma vie, je n’ai pas fait la procédure de vérification d’ouverture après avoir monté un secours dans une sellette.
Bien évidemment c’est cette fois là qu’il y avait un défaut dans la poignée du secours, rendant l’ouverture du container impossible ! Si le pilote avait eu besoin de faire secours, il n’aurait jamais pu le sortir.
Bien que certains n’aient rien à faire de ce genre de considérations, moi qui ait une forte proportion de neurones miroir, je vous laisse imaginer dans quel état je me suis senti après l’avoir appris. Et j’y repense toujours, chaque fois que je conditionne un secours dans une sellette.

Le Code Civil voire Pénal peut-être, l’aspect “commercial” certainement.

Surtout si la publicité nécessaire est faite quand de tels dysfonctionnements sont constatés ET que le Responsable se refuse à assumer sa responsabilité en ne prenant pas toutes les mesures possible pour que l’erreur de production et/ou de contrôle qualité ne se transforme pas en erreur fatal pour le client (erreur d’avoir cru acheter/fait plier un secours sûr auprès d’un Pro)

Est-ce que l’on (doit) se poser la question si nos suspentes de notre parapente tout neuf sont suffisamment solides ? (Pour l’exemple, CQFD)

Mais qu’est ce qui vous fait penser que les fabricants n’ont ni la même empathie, la même conscience professionnelle, les mêmes risques juridiques que les revendeurs?

Par ailleurs, par définition, ils connaissent leur matos mieux que quiconque, et ils en traitent un volume suffisant pour mettre en place des process et des contrôles-qualité robustes, alors que le revendeur ne peut compter que sur son savoir-faire individuel.

Chuis désolé, chuis pas convaincu que je me sentirais mieux en faisant replier mon pépin neuf sorti-d’usine par un revendeur (c’est pas péjoratif, ce que je dis, là, hein!).
Au mieux, je le déplierais/replierais moi-même (cf fil sur “qui replie votre secours”), histoire d’en être vraiment responsable.

“On” pense pas. On constate juste que les erreurs ça arrive.
La confiance aveugle et absolue, c’est une attitude dans la vie. A chacun d’estimer sa propre gestion des risques. Personnellement, malgré tout, je n’ai jamais vérifié mes propres parachutes neufs avant de les monter dans mes sellettes. Il n’ont été vérifiés qu’au bout d’un an lors du premier repliage. Ça a toujours été bon pour moi. “Jusqu’ici, tout va bien !”

Le revendeur qui atteint le minimum d’activité pour survivre, s’il s’intéresse (tout est là), il voit énormément de marques et de matériels différents et il est en position de croiser pas mal d’informations. Moi je dis : le revendeur passionné, qui s’occupe sérieusement de matos, c’est rare et c’est précieux, aussi bien pour le client que pour les marques qui veulent écouter ce qui remonte du terrain.

Nous, on le fait systématiquement. Toutes les voiles neuves (que ce soit des voiles école ou client) font l’objet d’un vol test par un moniteur. Comme on bosse en doublette, y en a un qui s’occupe du camion et l’autre du vol test. Je te laisse deviner quel est le poste le plus demandé.